Chapitre 19

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Je suis dans les bras de mon compagnon, dans notre lit, ma tête au niveau de son coeur. Ses mains caresses mes hanches et il pose de temps à autre des baisers dans mes cheveux. Je me sens bien. La peur de ces derniers jours n'est plus là. Aujourd'hui je vais revoir mon parrain, je n'ai pas pu le voir avant car il était convalescent. Je stresse légèrement, j'espère qu'il ne m'en voudra pas de ne pas l'avoir retrouver avant.

- Harry, tu n'as pas à stresser comme ça.

- Désolé... J'ai pas remonté mes barrières d'occlumentie...

- C'est rien, je préfère savoir ce qui se passe dans ta tête de cornichon plutôt que de te voir angoissé sans savoir pourquoi.

- Appelle moi encore une fois cornichon et c'est deux mois d'abstinence pour toi.

- Tu tiendras jamais deux mois griffy.

- Ça tu ne sais pas. Tu veux qu'on parie ?

- Je ne suis  pas fou Harry, ta fierté de Griffondor te ferait tenir jusqu'aux bouts et moi j'aurais mal à la main.

- Raisonnement plutôt logique. Mais en attendant, je file à la douche. Siri' nous attend pour midi et il est déjà dix heures.

Je pose un baiser rapide sur les lèvres de Severus et je pars dans la salle de bain. J'ouvre le robinet d'eau chaude et rentre dans la douche. Je coupe l'eau et commence à me laver les cheveux lorsque des bras m'encerclent ce qui me fait sursauter. Ma magie crépite légèrement autour de nous.

- Tu m'as fait peur...

- Tu n'avais qu'à fermer la porte, déjà te voir nu dans notre chambre m'avait quelque peu excité,alors savoir que tu n'avais pas fermé la porte...

- Pervers.

- Oui mais avoue que tu aimes.

- Je n'ai jamais dit le contraire vil serpent.

- Tais toi morveux.

Mon compagnon embrasse et mordille la peau de mon cou ce qui me fait soupirer de bonheur. Toute la semaine Severus ne m'a pas touché car selon lui j'étais moi aussi convalescent. Je suis ravi de voir qu'il ne pense plus cela. Je me retourne dans ses bras et l'embrasse fougueusement. Nos langues dansent ensemble un ballet endiablé. Nous nous séparons par manque d'air. J'attrape du shampoing que j'applique sur les cheveux de mon amant. Je masse son cuire chevelu mais étant trop petit, je suis sur la pointe des pieds. Une fois ceci terminé, j'attrape un savon que je passe consciencieusement sur le corps que je trouve parfait de mon homme. Bon sang on dirait une poufsouffle énamourée. 

Je lève la tête et je regarde mon amour. Ses yeux me fixe et ses mains se resserrent sur mes hanches. Nos lèvres se rencontrent un nouvelle fois. Sev' m'enlève le savon des mains. A son tour Sev fait glisser sur mon corps frêle le savon. Il prend un malin plaisir à le passer plusieurs fois sur certaines parties de mon corps où je suis plus sensible. Il faut peut de temps pour que le savon se retrouve au sol et que mes jambes se retrouvent,elles , autour de la taille de mon homme.

- Je dois te préparer mon ange.

- Non... Sev'...vas-y...

- Harry, non... tu vas avoir mal.

- Fait le... Sev'...

Le membre de mon amour rentre enfin en moi après une semaine d'abstinence complète. Je cache mon visage dans le cou de Severus pour ne pas qu'il voit ma grimace de douleur. J'essaie de me détendre le plus possible. Au bout d'une ou deux minutes je bouge légèrement pour faire comprendre à mon serpent que je suis prêt. Les coups de reins débutent et je ne peux retenir mes gémissements de plaisir. L'eau sur nos corps, Severus me faisant l'amour comme si c'était notre première fois, ses lèvres partout sur mon visage me font me sentir complètement à ma place. Il nous faut peu de temps avant d'arriver à la libération tant attendue.

- Je t'aime tellement Sev'. 

- Je t'aime aussi Harry, bien plus que tu ne le crois.

Nous nous rinçons avant de sortir de la douche pour nous habillez. Je lance un tempus et je constate qu'il est déjà 11h30.

- Sev' faut qu'on se dépêche !

- Ne t'inquiètes pas le clébard nous attendra bien cinq minutes.

- Severus, on en a déjà parlé. Parle de Siri' correctement s'il te plaît.

- Je fais des efforts Harry, je te le jure. Mais les habitudes ont la vie dure et puis n'oublie pas, toi aussi, que ton cher parrain a essayé de me tuer durant notre scolarité.

- Je sais Sev'. Je ne t'ai pas demandé de le pardonner, loin de là. J'aimerais simplement que tu le respect et je lui dirai la même chose pour toi. Je ne peux pas vivre sans toi, mais Sirius reste mon parrain, la seule figure paternelle qui me reste. Je le pensais mort.

- Je sais petit griffy. Je ne te demanderais jamais de choisir entre lui et moi.

- Et je t'en remercie. Bon dépêchons nous, je sais que tu as horreur d'être en retard.

- J'ai déjà terminé,moi, morveux. Je n'attends plus que toi.

Je termine de boutonner ma chemise et je commence à faire mon nœud de cravate. Je m'énerve dessus car comme toujours je n'y arrive pas. Lorsque nous avions cours, c'était Hermione qui me les faisait, je n'y arrivais jamais ou alors très mal.

- Laisse moi faire chaton. C'est pas possible, j'ai l'impression de te voir en train de faire une potion.

- Gna gna gna... C'était mieux quand c'était 'Mione qui me nouait ma cravate.

- Oh vraiment ? Mais est-ce qu'elle faisait ça ?

En terminant le nœud, Sev' me tire d'un coup vers lui en me tenant par la cravate et m'embrasse fougueusement. Nous nous séparons au bout de quelques minutes pour reprendre notre souffle.

- Non c'est sûr qu'elle ne faisait pas ça.

- Alors tu préfères toujours que ce soit elle ?

- Elle au moins ne se moquait pas de moi et elle l'a fait tout les jours pendant quasiment huit ans.

- Je devrais peut-être aller la remercier déjà que tes cheveux te donne un air plutôt rebelle voir négligé alors avec une cravate mal faite...

- Bon arrête de me critiquer et allons à notre rendez-vous.

Ma vie ? Un enferOù les histoires vivent. Découvrez maintenant