Chapter 41

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Je n'avais jamais été aussi dure et pleine de rancœur dans ma vie toute entière comme je l'étais aujourd'hui. Le résultat de cette année à côtoyer les gens, à vouloir, à rêver d'être entourés m'avais rendu mauvaise, triste et surtout malheureuse. J'étais fatiguée, fatiguée d'ouvrir mon coeur, et j'ai compris en étant seule avec moi même que je n'étais pas stupide, qu'en réalité je n'avais rien avoir avec tout ces gens.

J'étais à moi seule l'humanité, la gentillesse, l'amour, j'avais trop d'amour en moi, et beaucoup d'amour donné aux mauvaises personnes. Et les gens qui pensent que je suis une fille sans cervelle parceque j'avais donné mon coeur, j'avais fais confiance, je pardonnais..  eux étaient incapable d'être aussi pure que je l'étais, eux connaissais les vices de ce monde, il l'a côtoyé partout, entre eux, en eux. Mais je n'étais pas ainsi, j'avais toujours cru depuis petite que la nature humaine était dans sa création un être vivant bon mais c'était faux. 

Pour de l'argent, du pouvoir, sa vie,l'amour, il était facile de basculé du mauvais côté; et je peux juré sur ce que j'ai de plus chère j'aurais pu donné ma vie entière pour toute les personnes qui étaient dans mon coeur sans aucunes hésitation.

Aujourd'hui tout ça était terminé.

Je me suis redressé, assise sur le lit, ma tête tournais encore un peu.

-Hé, t'as bouffé quoi pour avoir des gros seins et un gros ventre comme ça Noa ? Lança ironiquement Sinister.

Je me suis levée de suite pour sortir de la chambre, et dès que j'ouvris la porte je suis tombée face à face devant Djerk. Il n'avait pas changé peut-être les cheveux plus court. Je ne sais pas pourquoi la trahison de Djerk me blessa profondemment, peut-être parce que c'était celui qui semblait le plus proche de la vérité.

-Noa..

-Laisse moi passer. 

-Il faut qu'on parle d'abord, je dois te d..

-Va te faire mettre Djerk et pousse toi. Dis-je en le bousculant.

J'ai dévalé les escaliers, avant d'entendre qu'ils me suivaient derrière, alors sans hésitation je me suis dirigé dans la cuisine, pris le premier couteau et le balança dans leurs face en me retournant.

Sinister l'évita de justesse, les deux hommes me regardèrent surpris.

-Putin tu voulais me tuer ou quoi ? S'exclama-t-il en sueurs.

-Oui. Je me casse.

-Attends, on peut discuter ? 

J'ai continué à avancer sans me préoccuper de ce qu'il me disait. Plus j'étais loin d'eux mieux je me portais. 

Un vent chaud me frappa le visage en ouvrant la porte, je ne pouvais pas me permettre cela, après tout le mal que j'avais vécus par sa faute, toutes les douleurs, insomnies, peur, il m'avait torturé mentalement pour me détruire et il voulais que je l'écoute.

Comment je pouvais faire ça ? 

Pourquoi ?

Pensait-il que j'avais si peu d'estime de moi pour revenir comme ça ?

J'ai marché, une dizaine de minutes, peut-être une vingtaine, je ne savais plus. Quand soudain une vive douleur me pris la poitrine me faisant tomber à genoux sur le sol. Elle était aigus et vive comme si on me plantait une longue aiguille dans le coeur, j'ai hurlé de douleur, j'ai pleuré, dehors, seule, devant tout ces passants. Complètement détruite et brisée.

 Une dame assez agée est soudain venu vers moi me demandant ce que j'avais.

-Mademoiselle, est-ce que vous allez bien ? M'aborda une vielle femme en voyant dans cet état.

-J'ai mal.. Sanglotais-je.

-Où avez-vous mal mademoiselle ? 

-J'ai mal.. j'ai mal au coeur.. Pleurais-je.

-D'accord, allongez vous je vais appeler les secours. Me dit-elle en sortant son téléphone.

Mais la seule chose qui importait était cette douleur insupportable qui me fit fermé doucement les yeux




Allongé sur un lit d'hôpital, mes parents étaient assis à mes côtés le visage inquiets. Je me sentais vaseuse, un peu dans les vapes mais déterminé dans l'idée de fuir cet endroit, de partir loin de Chicago.

-Noa.. Qu'est-ce qu'y s'est passé ? Tu faisais quoi là bas après les cours ? Me demanda ma mère.

-Il faut que vous m'amener chez Tante Sheyla, il me laissera jamais tranquille et si ça continue il va finir par me tuer..

-Noa, on peut pas te faire partir juste avant les examens comme ça, je sais que c'est dure mais après la remise des..

-Je l'aurais pas maman ! Je l'aurais pas !

Le regard de mon père était remplis de peine, je savais que je les rendais tristes, que j'étais une fille indigne, une incapable, qu'ils étaient déçus de moi, je le savais, je le voyais dans leurs yeux et ça me rendais furieuse contre moi même.

-Je suis désolée, de ne pas être l'enfant un minimum parfait que vous attendiez, de vous avoir déçus, et de vous rendre aussi triste. Je vous demande pardon, mais surtout sachez que vous êtes des parents formidables et que tout ce qu'il m'est arrivée n'est en rien de votre faute. Je vous aime tellement..

Et pour la première fois, j'ai vu mon père pleurer, verser une larme par ma faute, et je peux vous le dire c'est une sensation atroce, un déchirement de voire son père pleurer, ne faîtes jamais pleurer vos parents, si ce n'est de joie.

Juste après le médecin arriva brusquement dans la chambre.

-Bonjour mademoiselle, vous êtes les parents ? 

-Hé.. vous voulez qu'on soit quoi ? On est là assis comme des couillons à vous attendre pour que vous nous demander si on est ses parents. Monsieur vous allez bien ? Faut se ressaisir.. Lança ma mère en levant les yeux aux ciels me faisant sourire.

-Angelina s'il te plaît.. Fit mon père

Le médecin se racla la gorge, le visage rougit de honte.

-Rmh Excusez moi. Bien Mlle Apio, le bébé va bien il n'y a aucun problème. En ce qui concerne votre douleur à la poitrine, nous avons rien trouvé malgré tout les examens. Donc nous supposons que cette soudaine douleur a dû être causé par un stress intense ou une crise d'angoisse. Nous vous conseillons beaucoup de repos, pour vous et votre enfant. Maintenant que vous êtes il va falloir être plus prudente, je sais que vous êtes jeune et que c'est difficile mais vous êtes bien entourés...

Après cela je n'ai plus suivis, je les entendais parler, lui le médecin, mes parents, mais les mots se perdaient dans ma tête. Je voulais juste m'évader ne serait-ce qu'un instant. Oublier qui j'ai été, qui je suis, vivre comme une inconnu, être le vent, ou l'eau des rivière, libre, sans responsabilité, pure, être juste bien dans ma tête.

-C'est d'accord Noa. Entendis soudainement de mon père.

-Hein..

-Horh toi aussi la ingrate ! Râla ma mère.

-C'est ok, tu iras chez ta tante dès la fin du mois, je ne supporterais pas de te voir encore dans cette état ma fille. Me dit-il en posa sa grosse main sur le haut de ma tête.

J'ai pleuré, la morve au nez comme quand j'avais cinq ans, j'ai pleuré.

-Merci, merci..





FIN


Alors qu'en avez-vous pensée ?

COMME UN GARÇONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant