'''𝒮𝑜𝓇𝓇𝓎'''-𝓶𝔂𝓰 ₓ 𝓹𝓳𝓶

f i f t h

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point of view : extérieur (et Jimin) 

Du côté de l'inconnu, malgré son fin sourire triste sur ses lèvres face au comportement attachant de son vis-à-vis, sa peine se montrait peu à peu sur son visage. Il savait que Jimin était un inconnu mais il était tout de même son meilleur ami, alors il ne pouvait qu'être une bonne personne. D'un geste de compassion il posa sa main sur son épaule histoire de le soutenir, et lui montrer qu'il n'est pas seul.

Mes sanglots se font plus fort en sentant sa main, je m'y pèse contre, son bras s'ouvre me laissant m'entraîner dans ses bras. Je me sens faible, misérable, pathétique à côté de lui.

Mon coeur est meurtri par la mort de mon ami, mais lui, le gars juste à côté de moi a perdu l'homme qu'il a aimé toute sa vie. Comment il arrive à vivre, à se lever chaque matin en se disant qu'il ne pourra désormais jamais dévoiler son amour.

Le blond me sers dans ses bras, et je m'enfouis contre son torse. Son odeur est apaisante, et m'inspire confiance.

Le pianiste de son côté, sans le montrer, se sent de plus en plus mal. Le fait de voir les gens pleurer sur ce sujet prouve que cette situation est bien réelle. Et ça, cette vérité, il ne peut pas l'accepter. C'est trop irréel. Impossible. Il ne peut juste pas. Son visage, fatigué, se cale doucement dans le cou du joli brun, sans vraiment le vouloir et malgré tous ses efforts pour la retenir, ses forces lâches en même temps que cette perle d'eau salée roulant le long de sa joue.

Jimin la sens, ses pleures s'arrêtent brusquement réalisant qu'il a finalement briser la carapace de ce jeune homme. Il ne dit rien et le laisse pleurer contre lui. À lui ses pleures se sont arrêtés mais ses larmes continuent de couler. Il sort ses bras du dos du pianiste et les passent autour de sa nuque, le consolant d'une seule manière, celle qui est plus efficace que les mots. En lui montrant par ce geste, qu'il est là, et qu'il n'est plus seul.

Ses larmes se font plus nombreuses sur ma peau. Je le sers donc plus fort contre moi.

Nous sommes deux inconnus, voués à se morfondre sur le sort injuste d'une personne en commun. Cette personne qu'on a aimé. Et qu'aujourd'hui nous pleurons.
C'est une douleur partagée.
Une douleur que malheureusement tout le monde traverse. Une douleur qui peut changer  notre manière d'être.
Ce qui nous prouves qu'on nait tous humain et ce qui différenci les êtres sans coeur, des êtres en ayant un.

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