'''𝒮𝑜𝓇𝓇𝓎'''-𝓶𝔂𝓰 ₓ 𝓹𝓳𝓶

s e c o n d

Il était 19 heures dans la ville d'Huelva, l'air chaud de la fin d'été se ressentait encore.
Jimin était là.
Entouré de personnes qu'il avait eu le temps de connaître, d'autres qu'il n'avait jamais su l'existence.

Pourtant ils partageaient tous un point commun.
Ce point qui les réunissaient en cette soirée. Autour d'un feu de bois, dans le jardin, à coté de leur hôtel, Punta Umbría.

Ils avaient tous cette personne en commun qui venait de s'endormir pour une durée indéterminée, sûrement l'éternité.

Cependant, la seule chose que Jimin ne partageait pas avec ses gens, c'était le sourire.
Bien que le jeune homme soit de nature très souriante. Lui ne pouvait pas sourire. Tout simplement parce qu'il n'était pas en état de montrer ses petites fossettes, à la place de cela, des larmes s'y étaient plantées.
Parce que cette situation il ne pouvait pas l'accepter.
Parce que cette nouvelle est celle qui le détruirait. Parce que cette personne était son univers.

Alors, c'est avec les pensées tourmentées qu'il se lève et part de cet endroit qui ne lui apporte aucune paix. Il marche sans vraiment savoir où aller. Il se dirige où son cœur lui dicte d'aller. Son esprit plongé dans la tristesse. Ses yeux embrouillés par toutes ses larmes versées.

Pour lui son monde était brisé.

Pourtant, il n'avait pas perdu sa raison de vivre ou des choses de ce genre, bien qu'on pût penser le contraire, Jimin n'avait pas perdu l'amour de sa vie. D'ailleurs, il ne l'avait encore jamais rencontré. Mais lui était sa joie de vivre, son espoir. C'est pour cela qu'il se sent déchiré de toute part, son meilleur ami de toujours venait de quitter ce monde, sans laisser le temps à Jimin de le serrer une dernière fois dans ses bras. Donc oui, il ne savait plus ou aller.

Le vent chaud soufflant agréablement dans ses cheveux, sa seule consolation, il s'oriente instinctivement vers sa maison. L'endroit où il pourrait se réfugier, se ressassant le passé, toutes ses fois où il était venu le visiter dans ce pays inconnu, qui est bien le pays où il a décidé de rester. L'homme détruit s'avance vers la maison ou la porte est entrouverte. Il s'y dirige sans se questionner de ce qu'il pourrait découvrir à l'intérieur.

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