18 -| There is always catfights at catwalks, part 2

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New York
Blake Mitchell
28/11/18
23h46

⚜️«Through your eyes.»⚜️

Je restais en retrait, les bras croisés sur ma poitrine alors que tout le reste de l'équipe félicitait le travail de mes amis

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Je restais en retrait, les bras croisés sur ma poitrine alors que tout le reste de l'équipe félicitait le travail de mes amis. Je n'avais pas la tête à ça, je tirais une tronche de six pieds sous terre depuis le début du défilé et je n'avais même pas eu l'occasion de me concentrer sur la collection présentée. Je n'avais même pas eu le courage de lancer un coup de fil à Brandon.

pfff...

Pour lui dire quoi ? Que je me sentais pitoyable qu'il me cache des choses alors que j'étais censée être sa copine ? Tandis qu'on ne se comportait clairement pas comme un couple mais plutôt comme deux cons qui essayaient simplement de prétendre être dans une relation amoureuse. Merde j'avais une boule dans le ventre, et simplement l'envie de vomir. Même ce que Nate m'avait demandé plutôt me revenait en tête et me donnait une migraine insupportable. Je n'avais même plus la force de me rendre chez lui ce soir...

-Blake, tu vas bien ? Me demanda Kyle en me tendant un verre de champagne.

-Non merci.

-T'es enceinte ? S'offusqua presque Kyle.

Quel belle connerie.

-Il faut déjà que je baises pour être enceinte.

-Ça se passe mal avec ton milliardaire ?

-Son nom est Brandon bordel de merde Kyle ! Brandon ! M'énervais-je en lui criant littéralement dessus.

Irritée de toujours devoir entendre parler de son argent au lieu de lui-même, je m'éloignais de tout le monde en tournant les talons sous les regards ahuris des autres. Je pouvais sentir le regard de Nate dans mon dos qui me jugeait encore une fois, ou celui de Léonie qui représentait la pitié. Ou même celui de tous mes autres collègues qui devaient être curieux de mon humeur de cafard.

«Ah ! Blake n'est pas très souriante ce soir...»

Sans blague ? Je soupirais et continuais d'avancer avec ma tronche de dix mètres de long et mes bras croisés avant que je ne bouscules malgré moi une jeune femme qui arrivait dans ma direction. Une blonde qui devait faire au moins cinq centimètres de moins que moi sans talons, de grands yeux bleus et qui portait exactement le parfum que le mien. Guerlain.

-Excusez-moi. Lui dis-je simplement quand je me rendus compte que j'étais restée plongé dans son regard trop longtemps.

MaxwellOù les histoires vivent. Découvrez maintenant