Une relation entre une jeune femme à peine dans la vingtaine, et un homme qui va sur sa quarantaine, peut-elle être bien vu ?
Surtout si ces deux personnages se cachent derrière un mur de secret ?
***L'interdiction formel du plagiât est toujours d...
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La voiture de luxe de Léonie se gara devant l'immeuble dans lequel je vivais à présent. Elle baissa la tête pour apercevoir le bâtiment et ouvrit soudainement la bouche en forme de "o", surprise. Je la regardais en fronçant les sourcils. Elle devait être certainement étonnée que je déménage de mon ancien immeuble merdique pour atterrir dans un endroit aussi moderne et sophistiqué. Elle m'avait déjà déposer chez moi par le passé, donc elle savait exactement à quoi ressemblait l'immeuble de monsieur Vivaldi.
-Tu vis ici ? S'étonna t-elle.
-Oui. Souriais-je malgré moi.
J'avais bizarrement passée un très bon moment avec Léonie. Il ne fallait jamais se fier aux apparences. Je l'avais toujours trouvée assez niaise comme personne, surtout qu'elle se laissait beaucoup faire par Olivia, mais aujourd'hui qu'elle s'était détachée de cette folle malade mentale moitié hystérique, je pouvais dire qu'elle était très sympathique et drôle. Et qu'elle était aussi une très bonne actrice à laisser paraître seulement ce qu'elle voulait que les gens voient. C'était très ingénieux et surtout que pour l'effet de surprise c'était très inattendu de la voir aussi brutale.
-Tu te tapes un vieux de cinquante ans, c'est ça ?
Elle était visionnement très drôle même. J'éclatais de rire malgré moi en plaçant une main devant ma bouche. Léonie restait très sérieuse en continuant de regarder l'immeuble avec étonnement. Je repensais pendant deux secondes au très bon moment que j'avais passé avec elle dans un petit pub de la ville à discuter de tout et de rien après s'être faites toutes les deux virés de chez Olivia. On avait vraiment sympathiser et j'avais pu comprendre pourquoi elle restait aux côtés de cette imbécile qu'était mon ancienne patronne.
-Je suis en colocation ! C'est pour ça que c'est moins cher.
-Ah d'accord...Bon, j'imagine que tu as envie de les rencontrer à présent, donc je vais te laisser. Conclut-elle en détachant ses mains du volant.
-Bien sûr. Je te remercie encore pour ce moment.
-Mais de rien. Et si tu as besoin d'aide pour trouver un autre travail dis-le moi. Tu as mon numéro maintenant.
Je répondis malgré moi au clin d'œil que me fit Léonie et la saluais une dernière fois avant de sortir de sa Mercedes. Je lui tournai donc le dos et me dirigeais vers l'entrée de l'immeuble. Quand j'arrivais au bon étage, mon coeur bondit dans ma poitrine rien qu'à l'idée de ce nouveau départ. Je sortis les clés de la poche de mon manteau et ouvrit la porte en découvrant ce nouvel appartement qui était à présent le mien. Enfin, que je partageais avec des personnes mais tout de même, c'était ma nouvelle maison.
