Une relation entre une jeune femme à peine dans la vingtaine, et un homme qui va sur sa quarantaine, peut-elle être bien vu ?
Surtout si ces deux personnages se cachent derrière un mur de secret ?
***L'interdiction formel du plagiât est toujours d...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Quand je sortis de ma chambre, je me dirigeais directement vers la cuisine afin d'y prendre mon petit-déjeuner, et la première personne que j'y trouvais était Henri, face aux fourneaux, certainement en train de faire des œufs brouillés. Je restais derrière lui puis pris place sur l'une des chaises hautes autour du plan de travail et attendit qu'il finisse afin que je puisse me faire quelque chose. Quand il se tourna enfin, la poêle entre les mains, il sursauta légèrement avant de me sourire.
-Bonjour, tu vas bien ?
-Très bien et toi ? Lui répondis-je en lançant un coup d'œil sur mes ongles.
Henri sortit quelques assiettes qu'il exposa sur le plan de travail suivit de verre avant d'à nouveau me faire dos.
-Je stresses un peu, j'ai un rapport à rendre aujourd'hui. Et je dois le présenter devant du monde. M'expliqua t-il.
-Et tu n'es pas trop grands discours, c'est ça ?
-Exactement. Rit-il. Tiens, j'ai préparé pour tout le monde.
Je le remerciais et le laissais me déposer l'assiette d'œuf brouillés face à moi. Lorsque je voulus me lever pour prendre une fourchette ou encore du jus d'orange, il m'arrêta dans ma lancée d'un signe de la main et le fis pour moi, le sourire toujours aux lèvres.
-Merci.
-De rien.
Je tournais la tête malgré moi vers le couloir lorsque j'entendis des bruits de pas. Je sus immédiatement qui s'était car cela faisait déjà très peu de temps que Kimberly nous avait quittés. Elle s'était trouvée un petit studio sympa pas très loin et avait aussitôt fait ses valises avant de s'éclipser tel la fumée. Adieu Kimberly. Ce fut sur cette pensée que je ne fus pas surprise de trouver Reese s'avancer vers nous, les yeux rivés sur son téléphone entres ses doigts. Il prit place à côté de moi et salua Henri en m'ignorant royalement. Génial.
-Salut Reese, tu as bien dormi ? Lui demandais-je tout de même.
Silence. Je fis la moue alors qu'il déposa délicatement son téléphone sur le plan de travail avant de saisir l'une des assiettes que Henri lui tendait. Henri passa furtivement son regard de Reese à moi en fronçant les sourcils alors que je restais à ses côtés, compréhensive. J'avais compris à quoi il jouait. Il voulait me faire culpabiliser afin que je parles, et ça pourrait marcher si il continuait comme sur cette lancée.
