Une tragedie psychologique

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Ça fait maintenant près de trois semaines que Camila et moi connaissons. Nous nous rapprochons un peu plus chaque jour. Pas énormément mais ça avance petit à petit. J'ai essayer de la présenter à mes amies mais pour le moment, elle ne leur dit rien. Je ne sais pas pourquoi mais je suis la seule à qui elle parle vraiment. Elle a commencer à répondre aux questions des professeurs mais c'est tout. Nous nous enlignons sur la bonne voie.

Presque chaque soir, nous nous retrouver chez l'une ou l'autre ou même dans un petit café près de la plage. Camila me l'a fait découvrir et je ne peux pu m'en passer maintenant. Il est chaleureux, accueillant. Leurs pâtisseries et boissons sont toujours préparer avec des produits frais.

Il est six heures du matin. Jamais me lèverais aussitôt habituellement. Mais aujourd'hui Camila ne pourra pas venir continuer la dissertation. Nous la remettons dans 3 semaines et elle est loin d'être fini. J'attend Camila depuis une dizaine de minute. La serveuse, qui est habituer de nous voir, est déjà venue porter notre commande. La chaise face à moi se fait tirer et la belle cubaine s'assoit. Elle a les yeux rouges. Comme si elle avait pleurée.

—Tout va bien Camz?
—Aujourd'hui c'est une journée assez difficile pour moi... C'est pour cela que je ne pourrais pas être là ce soir...

Je prends sa main qui est poser sur la table. Elle lève les yeux vers moi. Remplis de larme qui menace de tomber. Je me lève sans dire un mot et va payer notre commande sans même y avoir toucher. Je prend ensuite mon ordinateur portable et tend la main à Camila. Je vois dans ses yeux qu'elle n'est pas très sûr mais elle se lève en prenant ma main. Je nous sors du café et l'amène à ma voiture ou je lui ouvre la porte.

—Tu sais que j'ai ma voiture et que nous allons être beaucoup trop à l'avance?
—Nous n'allons pas au lycée aujourd'hui. Je vais te changer les idées en ce mauvais jour.

Quelques une de ses larmes coulent le long de ses joues et elle me prend dans ses bras. Je passe mes bras autour de sa taille et la sers contre moi. Je l'entends renifler dans mon coup. Je n'aime pas la voir comme cela.

—Aller monte ma belle, on va partir loin.

Ses lèvres se posent sur ma joue pour la première fois. Je reste planter là, a toucher ma joue, pendant je ne sais combien de temps. Camila est déjà rendu dans ma voiture et me regarde avec un petit sourire en coin. Je monte au volant et va sur la route. La belle brune assise à côté de moi allume la radio et se met à chanter la chanson qui passe. Je ne connais pas le titre mais je reconnais la voix de Ed Sherran. Elle a une voix magnifique. Je baisse même le volume de la radio pour mieux l'entendre et elle ne semble pas s'en rendre compte. Mais une fois la chanson fini, ses joues passent très vite au rouge quand elle réalise que nous n'entendons presque pu la musique.

Trois quart d'heure après, nous arrivons enfin. Camila s'est endormie il y a peu de temps. Je devrais la réveiller mais je n'ose pas. Elle semble si paisible. Je la prend donc en princesse et marche à travers la forêt. Elle est tellement légère que j'ai l'impression de ne rien tenir dans mes bras. Elle passe ses bras autour de mon cou et pose sa tête sur mon épaule. Sa voix, encore endormie, se fait entendre.

—On est ou Lauren?
—Je t'amène à mon endroit. Ce n'est pas grand-chose mais... j'espère que ça te fera du bien.

Elle hoche la tête et se rendort. Je prends quelques secondes afin de l'admirer. Elle est tellement belle... Elle semble si innocente de l'extérieur. Mais quand on connait un mini morceau de son histoire, on peu voir qu'elle est fragile aujourd'hui. Dès que nous sommes arrivées, je la réveille le plus doucement possible. Elle ouvre ses beaux yeux qu'elle frotte et me regarde. Je la dépose doucement au sol et lui fait signe de regarder en l'air. Ce qu'elle fait.

—Une cabane?
—C'est ma cabane... je sais que pour certains c'est enfantin mais pour moi c'est mon échappatoire. Tu es la première que j'amène ici. Je l'ai construite avec mon père et mon grand père quand j'avais à peine 7 ans. Depuis, je viens ici presque chaque jour et je la garde en état. Mon père me mettait aux travaux pratiques afin de me canaliser.
—Canaliser quoi?
—Ma colère, mon énergie, etc. J'ai une particularité que seule ma famille connait. Et mon père à trouver les travaux pratiques et le sport afin de m'aider un peu. Dès que j'étais de mauvaise humeur, que je ne me contrôlais pu, je venais ici et je continuais la cabane, je la réparait ou tout simplement je venais construire un meuble ou quelque chose du genre pour ma cabane.
—Quand tu seras prête, tu me diras ta particularité?
—J'en ai deux en fait... Je peux t'en dire une des deux...

Elle hoche la tête. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai vraiment l'impression que je peux lui dire mon secret sans avoir peur qu'elle s'enfuie. Je n'arrive pas à avoir se ressentiment avec mes meilleures amies que je connais depuis mon enfance... Je prends une grande respiration et monte dans la cabane. Camila me suit de près et dès qu'elle est à l'intérieur, elle regarde partout.

Ma cabane est composer d'un canapé-lit. Deux bibliothèques remplis de livres et de quelques films et séries. L'intérieur est peinturer en rouge et noir. Sur les murs, j'ai accrocher quelques photos de ma famille, de mes amis , de moi avec eux tous, de paysages, etc. et quelques posters aussi de mes groupes et chanteurs/chanteuses favoris. En autre Lana Del Rey, The 1975, I Prevail, Alycia Keys, etc.

—J'ai beaucoup la déco.
—Merci Camila. Mon canapé est un canapé-lit, tu veux qu'on le déplie?
—S'il te plait. Mais je peux te poser une question?
—Bien sûr, je t'écoute.
—Comment as-tu fais pour monter le canapé et les bibliothèques?
—Je sais pas. Riais-je. C'est mon père et un ami à lui qui ont monter les meubles.

Je mets le lit et sort les doudous et les oreillers. Une fois tout fait, elle s'y allonge et me regarde. Je m'allonge à mon tour et comme souvent, elle me colle directement. Je passe mon bras autour de sa taille et elle met sa tête sur mon épaule avec sa main sur mon ventre. Je suis bien comme cela. Au calme avec elle. Je sais que ça ne fait pas hyper longtemps que nous nous connaissons mais nous avons une sorte de lien. Nous sommes très tactile. Beaucoup plus que je le suis avec Ally.

—J'ai eu une fille et elle est morte.