Une tragedie psychologique

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—Présentement—
Je ferme les yeux. Ce chapitre de ma vie est très important. Il y a eu un énorme rapprochement entre Camila et moi. Et ce n'était pas la fin. Toute la salle était silencieuse. Tous les gens présent m'écoutait d'une oreille attentive. Mais pourquoi avais-je accepter de venir lire mon livre? Ou même, pourquoi avais-je écris ce livre sur ma vie? Surement dans l'espoir que Camila le lise et qu'elle me parle? J'aimerais tellement pouvoir me faire pardonner mais je ne sais aucunement où elle est. Il faut que je le découvre. Mais si je ne pourrais pas le faire avant d'avoir fini mon histoire. Mais... est-elle vraiment fini?

—4 ans plus tôt—
La soirée était déjà bien commencer. Il est presque une heure du matin et nous n'étions pas prête à finir cette soirée. Nous avions écouté un film d'horreur, insidieux et Camila et Ally n'ont pas arrêter de crier et de nous frapper en nous insultant. Nous écoutions présentement le deuxième et Camila était coller à son maximum à moi. Jusqu'à ce que je sente son téléphone vibrer. Elle se décollait pour le sortir de sa poche et se recollait à moi. Son père l'appelait. Elle se lève et sort en vitesse de la maison. Je fis signe aux filles de continuer le film et allait voir Camila. Son père qui l'appel à 1h du matin, il devait se passer quelque chose. Quand je la trouvais finalement, dans un petit coin sombre du jardin, elle était en crise de panique.

Je la prenais dans mes bras et faisais tout pour la calmer. N'y arrivant pas, je fis la dernière option que je savais qui fonctionnerais. Lui couper le souffle. Je collais donc nos lèvres ensemble et, sans bouger nos lèvres, elle se calmait peu à peu. Une fois totalement calme. Elle se blottissait encore plus dans mes bras. Je la serrais aussi fort que je le pouvais sans lui faire de mal bien sûr.

—Austin va avoir 18 ans la semaine prochaine...

Je ressers mes bras atour d'elle. Je ne dis rien. Je ne sais pas quoi dire. Tout ce que je ressens c'est une envie de meurtre. Une énorme envie de meurtre. J'espère de tout cœur que personne ne lui autorisera d'écourter sa peine de prison. Camila commence à pleurer et je ne sais aucunement quoi faire. Autre que la serrer dans mes bras. Ses mains serrent très fort ma veste. Je la laisse pleurer autant qu'elle en a besoin.

—Il... Il va sortir... et il... il va re... recommencer.
—Non Camz. Même s'il sort, jamais il ne te retouchera. Il ne sait probablement pas que tu es à Miami maintenant. Et puis même s'il te trouve, je serais là. Je serais là pour te protéger et le tuer.

Elle ne me fait qu'un petit smack et enfuie sa tête dans mon cou. Nous restons un moment comme cela, dans les bras de l'une et de l'autre. Sans bouger. Une fois qu'elle est calme, nous rentrons à l'intérieur. Mais Camila n'a plus la tête à la fête. Alors j'avertis les filles et nous montons dans ma chambre. Camila dort avec moi. Dinah et Normani dorme dans la chambre d'amis. Et Ally dort dans la chambre de Taylor. Ma sœur ne permet qu'à Ally de pouvoir dormir dans son lit. Je ne sais pas pourquoi juste Ally mais je sais qu'elle lui fait confiance. Une confiance aveugle.

Une fois en pyjama, composer d'un short et d'une chemise trop grande, je m'allonge dans mon lit. Le short me gêne. Jamais je dors avec, normalement. Mais Camila est là. Et je ne sais pas si cela la gênerait que je l'enlève. Elle revient dans la chambre habiller qu'un de mes t-shirt. Il lui arrive juste un peu après les fesses. C'est limite. Elle s'allonge lentement dans le lit et se colle directement à moi.

—Lolo?
—Oui?
—Enlève se short avant que je le fasse moi-même.

Je la regarde. Elle lève la tête de mon épaule et me regarde avec sérieux. Je me décolle un peu pour l'enlever. Mais c'était sans compter sur Camila qui m'arrête juste avant. Elle se relève un peu et commence à me l'enlever. Elle le jette au sol et remonte lentement sur moi. Elle commence, en me regardant dans les yeux, à déboutonner ma chemise. Je n'arrive aucunement à l'arrêter. Je ne porte que mon boxer comme sous-vêtement. Une fois le dernier bouton enlever, elle l'ouvre encore plus lentement. Je me relève très lentement afin qu'elle me l'enlève. Ses yeux glisse lentement sur mon corps, pratiquement nu, et elle mord sa lèvre.

À mon tour, je lève lentement son t-shirt. Tout comme moi, elle ne porte que son string comme sous-vêtement. Je regarde son corps en remontant mes yeux vers les seins. J'avance ma tête et pose mes lèvres sur ses seins. J'entends sa respiration se couper pendant quelques seconde et augmenter de plus en plus à chaque baiser que je dépose. Sa main vient se perdre dans mes cheveux, les tirant de temps en temps.

Tout doucement, elle m'allonge en venant coller nos lèvres ensembles. Ses mains glissent lentement sur mon ventre et mes hanches, arrivant vite à mon boxer. Je décolle nos lèvres, n'ayant pu de souffle, et regarde ses mains. Son front se pose contre le mien et je la sens m'enlever très doucement mon boxer. Sa respire est pire que la mienne. Elle se relève un peu afin de me l'enlever lentement. À aucun moment, elle n'enlève ses yeux des miens. Elle prend mes mains et les déposes sur son string. Il retrouve sa place avec mon boxer au sol et Camila recolle nos lèvres ensemble.

Le baiser est doux. Lent. Jamais nous nous étions embrasser comme cela. Jamais. Pour la première fois, notre baiser était comme... amoureux. Je ne saurais le dire. Nous étions, tout aussi pour la première fois, nue face à l'autre. Mes doigts parcouraient son dos et ses hanches, sans jamais aller plus loin que la lisière de ses fesses. Je la laissais me montrer ce qu'elle voulait. Après ce qu'elle avait vécu avec Austin, je voulais lui montrer que ce moment pouvait être tendre et doux. Malgré que je n'avais jamais rien fait de plus que des préliminaires.

—Lauren... est... est-ce qu'on ne... ne rient faire? S'il te plait...
—C'est promis Camz.

Sa nervosité s'est envolée et elle a recollée nos lèvres. Et c'est comme ceci que nous nous sommes endormie. En s'embrassant et en se câlinant. Toujours nue l'une contre l'autre.