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—PDV de Camila, présent—
Sa grand-mère... Lauren n'a jamais pu passer par-dessus sa mort. C'es tout à fait comprenable. Elle n'a fait qu'apprendre à vivre sans elle. À partir du jour où elle s'est autoriser à vivre de nouveau, elle vivait chaque jour comme si c'était le dernier. Elle s'est même fait tatouer le prénom de sa grand-mère. Jamais je n'avais vue Lauren dans un tel état. Je l'ai ramasser à la petite culière. J'avais bien cru qu'elle était irrécupérable... Je ne sais pas où elle à trouver la force d'écrire ce chapitre. Encore moins pour le lire devant des millier d'inconnus. Bien sûr, durant la lecture, elle à craquer. Elle a pleurée et à bien faillit ne pas être capable de continuer. Mais dès le chapitre fini, l'animateur à annoncer une pause. Pendant cette courte annonce publicitaire, Shawn à décider d'aller voir mes enfants. Je profite donc de son absence afin d'envoyer un message.

—PDV de Lauren—
J'ai enfin pu me ressaisir. Je n'aurais pas dû lire ce chapitre. La pub sera bientôt finie donc je me remets en place et rouvre mon livre. Dans ma poche, mon téléphone vibre. Il me reste quelques secondes donc je regarde furtivement le message que je viens de recevoir.

« Tu es forte d'avoir lu ce passage. Elle serait fier de toi. Je t'écoute, reste forte. -C »

Camila. Camila m'a envoyer un message. Elle a changée de numéro mais je sais que c'est elle. Elle m'écoute. Elle m'a envoyer un message. J'ai donc encore une chance? Peut-être. Son message me redonne espoir et du courage.

—4 ans plus tôt—
Je suis allonger dans mon lit, dans les bras de Camila. 3 mois se sont écouler depuis la mort de ma grand-mère. Noel est passer depuis deux semaines et nous reprenons bientôt les cours. Je n'ai pas envie, mais il le faut. Depuis la mort de ma grand-mère, Camila dort pratiquement toutes les nuits avec moi. Elle ne veut pas me laisser seule. Et je lui en suis tellement reconnaissante. Je ne sais pas ce que je ferais si elle n'avait pas été là. Elle, les filles et ma famille.

Ma mère est pire que moi. Nous avons tous essayer de la faire sortir de son lit, cependant aucun résultat. Le seul moment où elle est sortie, c'est pour aller voir un psychologue sous la demande incessante de mon père. Ce jour-là, nous avons appris qu'elle est tomber dans une grave dépression suite au décès. Mon grand-père lui... personne n'a eu de nouvelle. Enfin mon père est aller le voir, savoir s'il avait besoin de quoi que ce soit, cependant il ne m'a jamais dit comment il allait. Il doit être pire que ma mère. Ce qui est tout simplement normal. Il a perdu sa femme, l'amour de sa vie.

Camila dort encore et je n'ai aucune envie de la réveiller. Elle semble si paisible... Et je sais que je dois me lever. Aujourd'hui je lui ai prévu une surprise. Un remerciement pour tout ce qu'elle a fait pour mois dans les derniers mois. Mais je me laisse encore quelques minutes afin de l'admire.

Dans ma contemplation, mes yeux dévient sur ses seins. Depuis quelques temps j'ai remarqué qu'ils ont grossit. Pourtant, à son âge ils ne devraient plus grossir. Non? Mais peut-être que je me trompe complètement. Mais je n'ose pas lui en parler. Par peur de la vexée.

Je me lève enfin et va commencer cette journée pleine de surprise par un petit-déjeuner au lit. Mais c'était sans compter les imprévus. Comme le fait que ma petite-amie court dans la salle de bain afin de vomir dans la toilette. Je m'approche et lui tient les cheveux. Elle se lave les dents, sans jamais me regarder. Je sais parfaitement qu'elle déteste être malade devant moi. Je passe mes bras autour de sa taille et la sers fort. Elle pose sa tête contre la mienne en fermant les yeux.

C'est le troisième jours que tu es malade Camila...
Je le sais mon cœur. J'ai surement manger quelques chose qui ne passe pas.
Camz... je voulais te parler de quelque chose. J'ai remarquée que tes seins ont grossi un peu, tu as des hauts le cœur dès qu'une odeur forte est présente, tu...
T'es en train d'énumérer les symptômes de femme enceinte mon cœur.

À travers le miroir, je la regarde dans les yeux. Elle soutient mon regard et j'y lis de la peur. Je passe doucement ma main sous son tee-shirt et caresse son ventre. Elle ne lâche aucunement mon regard et je fais de même. Elle est peut-être juste vraiment malade ou bien elle a peut-être juste manger quelque chose qui ne passait pas, comme elle l'a dit. Mais on sait jamais ce qu'il peut se passer.

Est-ce qu'on peut aller à l'hôpital, juste pour en être sûr, s'il te plait?

Elle hoche la tête en fermant les yeux. Je l'amène dans la cuisine et lui sert des fruits et un bol de céréales. Qu'elle les engloutis en vitesse. Elle est toujours affamée cette fille. Mais je l'aime comme ça. Accoter au mur, j'admire ma belle brune, ma tisane fumante entre les mains.

Je ne sais pas ce que nous allons faire si elle est enceinte. Nous nous sommes toujours protéger et je sais qu'elle voulait commencer la pilule. Cependant, je ne sais pas si elle à pu la commencer. Je n'ai pas eu le temps de lui en parler. Puis je trouve que c'est une chose un peu personnel. Mais je sais que nous allons devoir en parler, s'il n'est pas trop tard.

Nous sommes à la clinique depuis quelques heures maintenant. Camila est complètement stresser et je ne sais pas quoi faire pour la calmer. Premièrement car elle ressemble à une bombe à retardement. Deuxièmement parce que je suis tout au temps stresser qu'elle. Nous sommes tellement jeune pour avoir un enfant. Mais je sais que Camila voudra le garder. Enfin j'en suis sûr. Elle a déjà eu sa fille et elle l'a perdue. Peut-être qu'elle ne voudra pu jamais d'enfant. Tout comme elle peut encore en vouloir. Je ne sais aucunement.

Camila est enfin appeler et je la suis. Je ne veux pas qu'elle vive tout ça seule. Nous sommes un couple. Je dois être là pour elle à chaque instant. Dans la salle, Camila énumère ses symptômes, sans oublier de mentionner qu'elle à déjà été enceinte. Le médecin lui fait une prise de sang, en lui parlant de je ne sais quoi. Je n'écoute pas du tout, à vrai dire. Je reviens à moi quand je vois le médecin quitter la salle. Camila fond en larme en se réfugiant dans mon cou. Je passe mes bras autour de sa taille et la sers fort. Qu'est-ce que ce vieux croutons à bien pu lui dire pour qu'elle pleure comme cela?

J'ai... J'ai peur Lauren...

Je ressers mes bras autour d'elle. Je la laisse se calmer avant de dire quoi que ce soit. Elle a besoin de pleurer, de sortir tout ce qui la pèse. Pas juste la potentiel grosses. Elle m'en parle moins depuis que ma grand-mère nous a quittée, mais je sais qu'elle n'est pas très bien, elle non plus. J'aimerais tellement faire plus pour elle. Mais je ne sais pas quoi faire. Je ne sais jamais vraiment quoi faire.

Le médecin entre dans la salle et Camila sèche les dernières larmes qui coulaient sur ses joues. Elle ne se décolle pas de mes bras, juste assez pour qu'elle puisse le regarder. Elle commence un peu à trembler et je caresse son dos.

Je ne sais pas si je dois vous féliciter ou non mais vous êtes bien et bel enceinte. De deux mois.

Une tragedie psychologique Où les histoires vivent. Découvrez maintenant