Une tragedie psychologique

13

Autour de la table, tout le monde est joyeux. Les grands-parents de Camila sont présents et ils ne me lâche pas depuis le début. C'est question sur question. Camila et Alejandro ont bien essayer de les arrêter mais c'est mission impossible. Je m'efforce de leur répondre du mieux que je peux et j'ai bien l'impression que ça les satisfait. Mais peut-être que je me trompe. Nous arrivons très vite au dessert et la question qui brûle sur les lèvres du grand-père de Camila va bientôt être poser. Je le sens. Sinuhe et Alejandro dépose nos assiettes. Je sens la main de Camila se poser sur ma cuisse. Rien de déplacer, juste quelques caresses. Comme si elle savait que ce que simple geste à eu pour effet de me calmer.

—Alors Lauren, as-tu un petit-ami?
—Hum, non monsieur Cabello. À vrai dire, je suis amoureuse d'une fille.

Il pose directement son regard sur Camila. Elle ne lève pas son regard de sa part de gâteau. Merci du soutient.

—Camila aussi est amoureuse. Mais elle refuse de nous dire de qui.

Je regarde Alejandro. Il a dit ceci tout naturellement. Comme si ce n'était rien. Je tourne la tête vers celle assisse à ma gauche et elle foudroie son père du regard. Il rit et regarde sa fille avec un regard doux et joueur.

—Tout ce que j'espère c'est que cette fille ne te brisera pas le cœur mija.
—Jamais elle ne pourra me faire du mal papa. C'est promis.

Pour mon plus grand bonheur, la conversation dévie sur un autre sujet. J'aide Camila à desservir et faire la vaisselle. Ils ont la lave-vaisselle mais j'ai pu remarquer que laver la vaisselle à la main calme la belle brune face à moi. Je prends donc un linge sec et commence à essuyer et ranger la vaisselle. Aucune de nous ne parle, j'ai peur que sa famille nous entende sinon. Mais pas besoin de parler. Nos regards et nos sourires en dit long.

—Lauren, j'aimerais te parler deux minutes.

Je pose le linge que j'ai dans les mains et suis Sinuhe jusqu'à son bureau. Elle ferme la porte et se tourne vers moi. Le regard meurtrier. Je vais passer un mauvais quart d'heure. Je le sais.

—Avant de dire quoi que ce soit madame Cabello, j'aimerais vous parler de cette arrangement. Je veux arrêter.
—Pourquoi? Camila est toujours renfermer sur elle-même.
—Est-ce que vous vous rendez seulement compte de ce que vous faite à votre propre fille? Ça fait des mois que je ne fais pu semblant avec Camila. C'est une fille extraordinaire. Et ce n'est pas parce que j'arrête notre entente que je vais partir de sa vie. Mais elle ne mérite pas de se faire jouer dans le dos et encore moins par sa propre mère.
—Je renvoie donc tes parents?

La porte du bureau claque énormément fort. Pour la première fois, je vois Alejandro dans une rage monstrueuse. Il me demande de sortir et jamais je n'ai sortie d'une pièce aussi vite que maintenant. Je rejoins très vite Camila qui fini de ranger la vaisselle. Je prend sa main et nous monte dans le grenier. Je sais que ici nous seront tranquille. Elle me suis en me demandant ce que sa mère me voulait. C'était évident qu'elle allait me poser la question. J'invente une excuse comme quoi elle voulait simplement savoir si c'était de Camila que j'étais amoureuse. Sauf que cette excuse à pour effet d'énerver Camila. Alors dès que j'ai fermée la porte, je plaque mes lèvres sur les siennes. Elle répond très vite à mon baiser et dès que je la sens calme, je m'éloigne un peu. Elle me sourit. Reconnaissante.

—Ce n'est rien Camz, d'accord?
—Mais elle n'a pas à venir te demander ça!
—C'est tout à fait normal. Tu es sa fille et elle ne veut que ton bien. Je ferais pareil avec mes enfants.

Elle se calme complètement et se met dans mes bras. Je dépose un baiser sur sa tête et ressert mes bras autour de sa taille. Je peux sentir son sourire contre mon cou. Je prend sa main et nous amène sur le divan. Je m'allonge et elle s'allonge sur moi. Je caresse doucement le bas de son dos, par-dessus sa robe. Elle prend son téléphone et nous prend en photo, elle embrassant ma joue. Mon sourire ne me quitte pu et elle caresse ma joue. Avec tendresse. Elle approche sa tête et pose doucement ses lèvres sur les miennes. Et dans un baiser des plus doux, elle nous prend de nouveau en photo. Déclenchant un peu mon rire. La porte s'ouvre et Alejandro me fait signe de le suivre. Ce que je fais sans hésiter. Camila va énormément se poser de question mais je trouverais une nouvelle excuse.

—Je voulais m'excuser de ce que ma femme à fait. T'engager afin que Camila redevienne comme avant. C'est sûr que je t'en remercie car j'avais vraiment peur de ne plus jamais revoir ma fille. Cependant, ma femme à fait quelque chose d'ignoble. Je sais que tu n'as peut-être pas voulut faire ceci mais je trouve cela très honorable que tu ais passer par-dessus tes principes pour venir en aide à tes parents. Ils ne perdront pas leur travail, je te le promet. Mais je te demanderais de ne pu approcher Camila si tu es proche d'elle que pour ce que ma femme à fait.
—Je peux vous assurer que je suis proche de Camila pour toutes autres raisons que ce "travail". Même si vous me demanderiez de m'éloignez d'elle, j'en serait tout simplement incapable. J'aime votre fille monsieur. Et ce n'est pas prêt de changer.

Sans que je m'y attende, il me prend dans ses bras. En me remerciant. Je le remercie en retour, pour mes parents. Une fois qu'il me lâche, j'entre dans la pièce. Où Camila lit un livre, allonger sur le canapé. Je l'admire quelques seconde puis je la rejoins. Elle se relève afin que je puisse m'assoir et pos sa tête sur mes cuisses. Je joue lentement dans ses cheveux pendant sa lecture. Je ne peux m'empêcher de l'admirer. Elle est tellement belle.

—Camila? Tu voudrais venir dormir chez moi ce soir? Demain on a pas cours et on va tous à la fête foraine avec ma famille. Et j'aimerais que tu viennes avec nous.
—Je vais demander à mon père mais je suis sûr qu'il dira oui.

Je l'attends pendant qu'elle va lui demander. Elle revient très vite avec un sac et me sourit. Je me lève et la rejoins. Après avoir dit au revoir à tout le monde, nous montons dans ma voiture. Pendant le trajet, je préviens mes parents. Mais je savais qu'ils seraient d'accord. Ils adorent Camila et c'est très rare qu'ils refusent qu'une amie dorme à la maison. Sauf peut-être en semaine de cours. Là ils sont plus réticent.

Une fois rendu à la maison, Camila va directement à la PS4 avec mon frère et l'affronte à Fifa. Pour ma part, je vais me changer et préparer ma chambre. La porte de ma chambre s'ouvre et une Camila boudeuse s'assoit sur la chaise de mon bureau. Elle a donc perdue. Je me penche et embrasse sa joue. Son sourire revient directement. Je sais que je vais passer une nuit merveilleuse puisqu'elle sera avec moi.

—Présent—
Je ne peux pas lire le chapitre qui va suivre. Je n'ai pas tout mis les détails de cette nuit. Mais même si je le voudrais, jamais je serais capable de lire ne serait-ce un mot de ce chapitre.