Une tragedie psychologique

4

-Maintenant-
Mes larmes menacent de tomber. Je ne viens que finir le chapitre 3 et je n'ai qu'une envie, fondre en larme. Elle a su me faire ressentir des sentiments que jamais je n'aurais cru pouvoir savoir leur importance. Mais que seule elle peut me faire ressentir. Cependant j'ai tout gâcher. Mais je ne suis pas la seule fautive. J'ai voulu tout finir pour celle que j'ai appris à aimer, qui m'a montrer la beauté d'aimer, qui m'a aimer.

Je regarde la page ouverte devant moi. Là ou notre histoire va commencer. Le début de notre amour qui commence...

-4 ans plus tôt-
Je regarde Camila. Elle ma dit cette information comme ça. Comme si elle l'avait dit des centaines de fois. Mais j'ai sentie à sa voix qu'elle ne s'en était pas remise. Comment on peut se remettre de la mort de sa propre fille de toute manière? Jamais je pourrais m'en remettre et Dieu sait à quel point je comprends que dalle à mes émotions. Je me redresse juste assez pour voir son visage. Elle lève la tête et pour la première fois, sa main se pose sur ma joue.

—Raconte-moi...
—La fille dont j'étais amoureuse venait de le dire à tout le monde. Le plus populaire, et malheureusement un de mes amis, m'avait demander des cours particulier. Je lui faisait confiance à l'époque alors j'ai accepté. Un soir ou mes parents et ma petite sœur était de sortie, il est venu. Tout se passait très bien au début puis il a commencer à me poser des questions. Personne ne m'intimidait jusque-là. Grâce à lui. Je ne le savais pas homophobe avant ce soir-là. Après avoir répondu à ses questions, il à commencé à me caresser la cuisse puis il m'a forcé à m'allonger. Je te passe les détails... il a fait cela pendant des mois en disant toujours qu'il me ferait aimer les hommes. Je n'osait jamais en parler à qui que ce soit car il a menacer ma petite sœur et je sais qu'il aurait été capable de lui faire mal. Alors j'endurait, jour après jour. Jusqu'à ce que mon père rentre plus tôt du travail. Je ne sais toujours pas pourquoi il était venu dans ma chambre mais il a faillit tuer Austin. Austin est dans un centre pour mineur délinquant jusqu'à sa majorité ou il pourra demander d'écourter sa peine.

Camila ferme les yeux. Je caresse lentement sa joue. Ses larmes menaçaient de couler. Je sais que me raconter cette histoire doit être très dur mais je suis tout de même contente qu'elle le fait. Puis peut-être que me le raconter l'aidera à passer un peu par-dessus.

—Comment elle est morte?
—Nous sortions au restaurant avec ma famille. Sur le chemin du retour, un homme saoul nous a foncer dessus. Notre voiture à fait des tonneaux. Mon père à eu le bras et des côtes cassés. Ma mère a eu une commotion et la jambe brisée. Ma sœur est tomber dans un comma d'une semaine avec des côtes briser. Ma fille a reçue un énorme coup sur la tête et elle est morte sur le coup. J'ai eu 2 côtes briser, mon épaule déboiter et ma jambe brisée.

Je ressers mes bras autour de son corps. Elle se colle beaucoup plus à moi et je l'entends renifler. Comment je dois la réconforter? Je ne sais pas si juste la serrer fort dans mes bras peut être assez. Je ne sais pas quoi faire d'autre. Je n'ai jamais su quoi faire.

—Ce soir j'ai un souper avec ma famille. Tu veux venir?
—Je ne serais pas de trop?
—Non aucunement. J'aimerais beaucoup que tu sois là, ta présence m'aidera à rester calme.
—Alors je vais venir.

Elle relève son visage vers moi et me souris. Je sèche les larmes qui coulent encore sur ses joues. Elle ferme les yeux dès que je passe mes pouces sur ses joues. J'ai mal fait? Je... je ne sais tellement pas comment agir face à elle. C'est la première fois que cela m'arrive et j'en ai un peu peur. Elle est la première qui me fait perdre mes moyens.

Je suis présentement devant l'immense maison des Cabello. Elle est très imposante. Il y a déjà beaucoup de voiture de stationner. Camila m'a dit qu'il y aurait beaucoup de monde, que c'était une fête familiale. Mais je n'aurais jamais penser qu'il y en aurait autant. Je suis devant la porte depuis au moins une dizaine de minute et je n'ose toujours pas décider à toquer ou sonner. Il le faudra bien pourtant. Cependant avant que je n'ai pu faire un geste, la porte s'ouvre. Et je peux maintenant admirer une Camila resplendissante au lieu d'une vulgaire porte en bois. Camila porte une sublime robe noir qui lui arrive un peu avant les genou. Cette robe mari parfaitement ses courbes. Elle a les cheveux lâcher qui ondule un peu. Elle est tout simplement sublime, resplendissante.

—Tu es sublime Lauren...
—Comparer à toi, je ne porte rien...

Je ne porte qu'une robe rouge. J'ai essayer d'être la plus chic que je pouvais mais tout l'argent que j'ai reçu, je l'ai utiliser pour réparer ma moto et tout ce qui me restait, je l'ai donner à mes parents pour les aider. Alors je n'avais plus rien pour m'acheter une vraie belle robe.

—Je te l'assure Lauren... tu es sublime. N'en doute jamais.

Je ne fais que lui sourire. Je ne serais pas quoi répondre. Elle se pousse un peu pour me laisser entrer et j'entre. L'intérieur est encore plus magnifique que l'extérieur. Camila me prend la main et me fait traverser une pièce ou tous les invités y sont. Tout le monde nous regarde bien sur mais mon sang se glace quand je croise le regarde de Sinuhe Cabello. Je ne saurais déchiffrer son expression. Elle semble si dur, tellement en colère. Mais elle affiche un petit sourire. Je ne sais pas quoi faire, alors je ne fais que tourner la tête vers la belle brune qui nous fait maintenant monter des escaliers.

Après avoir traversé un long couloir, elle nous refait monter un étage et m'ouvre une porte. Je dépose un léger bisou sur sa joue avant d'entrer. Vu l'étage ou nous somme, je dirais que ça ressemble au grenier mais je ne pourrais pas le confirmer. La pièce est composé de deux canapés qui font face à un énorme écran plat. Un mur complet est remplis de livres en tout genre. Je m'approche de ses étagères et regarde les livres. Plus le trois quart des livres sont usés comment s'ils ont été lu à mainte et mainte reprise. Je sens la main de Camila me reculer. Je la regarde et nous allons nous assoir sur un des canapé.

—Ce grenier est mon endroit. Comme ta cabane. Seule mon père est au courant. C'est lui qui m'aide à le décorer peu à peu. Je sais qu'un jour ma mère va le découvrir et je ne sais pas ce qu'elle va faire. Ma mère est tellement contrôlante avec moi... encore plus depuis que j'ai perdu ma fille...

Je sers sa main dans la mienne. Elle lève sa tête de mon épaule et me regarde. Tout ce que je fais c'est de dépose un léger mais long bisou sur sa joue. Un faible sourire apparait sur ses lèvres et je ne peux m'empêcher de les regarder.

—Lauren... Je peux te demander un service?
—Tout ce que tu veux, Camz.
—Je... J'aimerais beaucoup savoir ce que ça fait d'embrasser une fille...

Je tourne la tête vers ma brune. Elle me regarde très timidement. J'approche lentement ma tête de la sienne et dépose très lentement mes lèvres sur les siennes. Ce n'est pas mon premier baiser. Que ça soit avec une fille ou un gars. Mais je ne sais pas, avec elle c'est spéciale. Je ne fais pas cela pour paraitre normale. Non. Avec Camila, je le fais parce que j'en ai envie. Sa main se ressert sur la mienne et son autre main glisse sur m joue. Je la laisse dominer le baiser. Je ne veux pas la brusquer. Après quelques minutes, je recule ma tête et colle nos fronts. Je peux apercevoir son sourire. Ce qui me fait moi-même sourire.