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À ces mots, je ne sentis plus mon cœur battre. Son regard, sa phrase, tout les éléments faisaient en sorte que je me sente comme cela. Il continua :

Guillaume : Personne en ce monde ne peut aimer quelqu'un de la manière dont je t'aime toi... comme tu le sais déjà, jusqu'à maintenant je changeais de copine tous les deux jours environ. Mais toi, toi Anastasia, je sens que c'est extrêmement différent. Je l'ai su dès notre rencontre au centre commercial la dernière fois. Tu es spéciale j'ai l'impression que dans mon cœur il y a gravé ton nom et inversement.
J'aperçus soudain une larme couler sur sa joue, je l'essuyai a l'aide de mon pouce et en réponse, pour lui prouver que c'était beaucoup plus que réciproque, je lui donnai le plus long des baisers imaginables.

Le reste de la journée, nous aidions Théo à nettoyer sa maison puis Guillaume et moi partions nous promener laissant Théo et Léa tous les deux.

Nous allions à la fête foraine, je n'avais pas demandé à Guillaume de me gagner un énorme nounours mais un poisson rouge chacun qui nous relieraient de chez nous -même s'il faut se l'avouer ces poissons ne vivaient en général pas très longtemps-.
Quelques instants plus tard Guillaume me demanda de l'attendre quelques minutes ce que j'acceptais évidement. Pendant qu'il était parti, j'allais acheter de quoi grignoter, lorsque je retournai à l'endroit où nous nous étions laissés je le vis malgré tout avec une gigantesque peluche. Je le questionnai alors :

Moi : Comment as-tu pu la gagner en si peu de temps !

Guillaume : Je l'ai gagnée au tir à la carabine, il faut avouer que je suis plutôt bon à ce truc là ! Répondit-il fièrement lorsqu'il me vit avec la nourriture.

Il s'empressa de prendre sa part et nous partions chercher une place pour s'asseoir, poser nos poissons et la peluche et manger. Après avoir grignoté un peu, nous faisions un dernier tour devant certains manèges puis décidions d'aller manger au restaurant. La soirée se passa merveilleusement bien. Nous discutions de sujets un peu plus sérieux que d'habitude concernant l'avenir, le nombre d'enfants que l'on espérait avoir -lui, en voulait deux comme moi-, nos rêves, nos éventuels futurs métiers, j'appris qu'il voulait devenir directeur commercial -moi je voulais être professeur de francais-, etc...

Lorsque je le regardais je plongeais dans le bleu magnifiquement clair de ses yeux et je me perdais dedans, alors, lorsqu'il finissait de parler je lui demandait souvent de répéter un petit peu gênée de le faire répéter autant de fois des choses si simples.
Cela lui arrivait souvent aussi, alors nous nous comprenions.
Vers 20h45 il me ramena chez moi, je restai longtemps dehors avec lui devant chez moi, je ne voulais pas le laisser même si j'allais le revoir. La discussion était simple :

Moi : Allez, rentres, je suis devant chez moi tout va bien il ne peut rien m'arriver !

Guillaume : Non non non ! Je veux te voir rentrer dans ta maison en toute sécurité !

Avec des bisous ou des câlins entre les réponses. Je l'avoue, c'était un peu niais mais nous n'y pouvions rien nous ne nous en rendions pas compte nous nous aimions après tout et ne pouvions pas nous séparer aussi facilement ! Je me décidais après une bonne demie heure à rentrer chez moi car sinon je sentais bien qu'il pouvait camper devant chez moi jusqu'à temps que je me décide à rentrer.
Ce jour là, nous étions samedi. Le lendemain Guillaume devait aller quelque part avec sa famille alors je ne pourrais pas le voir ou bien l'appeler car c'était une sorte de réunion familiale ou quelque chose comme ça.
En ce qui me concerne, le lendemain je ne faisais rien de spécial si ce n'est de regarder ma série -Netflix bonjouuuur-.
Nous étions maintenant dimanche, il était 11h30 lorsque je reçus un appel de Théo, je décrochai et sentis qu'il n'était pas du tout dans son assiette. Je le questionnai :

Moi : Théo tu vas bien ? Qu'est ce qu'il se passe ? C'est en rapport avec Léa ?! J'étais inquiète.

Théo : Non..non, non, est ce que tu es bien assise parce que ce que je vais te dire est extrêmement dur à encaisser.. Il pleura.
Je veux juste que..que tu m'écoutes attentivement et que tu ne me coupes pas la parole s'il te plaît...

Mais bon sang qu'est ce qu'il se passait !

Anastasia Scott Où les histoires vivent. Découvrez maintenant