Bonjour, j'espère que cette petite fanfic va vous plaire!
PS: le dessin est de Johana the mad!
..
La pluie ne cessait de tomber depuis ce matin. Les soldats du bataillon c'étaient retrouvés dans la salle commune pour passer le temps. J'allais sortir quand notre cher idiot suicidaire m'interpella:
- Eh! Tu vas où tête de ch'val? Il pleut, il faudrait pas abîmer ta belle crinière!
- Fais gaffe Eren, on pourrait croire que tu me dragues !
Je le vis pester sans vraiment ressentir de satisfaction avant de sortir. Je mis mon manteau de feutre noir et me dirigea vers les rues boueuses de la ville. Les pieds ballant, la tête basse, je déambulais sans but. L'eau coulait à flot le long de mes tempes ainsi que sur mon visage. Les quelques habitants courraient pour se réfugier chez eux.
Mes pieds s'arrêtèrent devant un imposant portail de fer familier. Je m'étais retrouvé devant le cimetière militaire, une larme glissa le long de ma joue rougie par le froid. Je détournais le regard, honteux de pleurer en pleine rue. Je tournais d'abord les talons vers la boutique adjacente. Comme à son habitude, la vielle porte en chêne grinça réveillant le marchant assoupit derrière son comptoir. En entendant la sonnette rouillée, il releva la tête et replaça ses petites lunettes rondes.- Ah! C'est toi Jean. C'est ton jour de congés je suppose, la même chose?
- Bonjour Georges, oui s'il vous plaît.
Le vendeur me faussa compagnie un instant avant de réapparaître avec ma commande.
¤¤¤
De retour au cimetière, je poussais les imposantes portes dans un crissement strident. Le calme était pesant, je m'avançais, mes pas connaissaient malheureusement ce chemin par cœur. La pluie c'était un peu calmée. Après quelques minutes dans ce cimetière trop grand, j'arrivais devant sa tombe. Il était là devant moi et pourtant ailleurs. Je me baissais, un genoux à terre, les fleurs de Georges était comme toujours magnifiques; je déposais les tulipes et les roses blanches devant la tombe de mon amant.
- Salut Marco...
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Nos Souvenirs [Jean x Marco]
FanfictionQuand les souvenirs sont plus amers que l'alcool, la mélancolie est de la partie. Jean se balade sous une pluie torrentielle à la recherche de son amant d'antan. Son esprit farceur lui rappelle tous ces bons moments qui ne sont plus. L'orage s'ab...