"Crois en nous"

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L'aube se leva,  nous étions déjà arrivés à destination. Depuis mon repaire,  j'observais Chris et Reiner se pavanant en face d'une bande de bourges 

- Ça va Jean, tu vas pas nous faire une crise de nerfs comme tu en as le secret hein? 

Je ne répondit rien à la remarque d'Eren même si un sourire transperça mon visage.
Un sifflement me parvint et le caporal nous donna l'ordre de mettre le feu aux poudres. 
Le canon délivra les boules d'acier renforcer qui percutèrent le mur du bâtiment dans un immense fracas.
Sans perdre une seconde, Livai et Eren trucidèrent les bourges. Je me précipitais sur Chris en hurlant mais je fus stoppé dans mon élan par un monstre. C'était lui, le fruit de mes cauchemars. Reiner sera ses doigts autour de ma gorge, me faisant geindre de douleur. Alors que je pensais que nous avions enfin réussis, Chris rigola gravement. Une vingtaine d'hommes entrèrent dans la pièce, neutralisant le caporal et Eren. Fais chier!  

- Tu es si naïf Jean, tu crois réellement que je n'avais pas prévu le coup. Vous êtes tellement ridicule. (il se tourna vers le caporal)Quand même le nain, je pensais pas que tu foncerais tête baissé avec ces idiots. (Chris se baissa à la hauteur du caporal)Ou peut être que tu avais d'autres motivations...tu n'aurais quand même pas fais ça pour cette tête de cheval.

- Tch. 

Livai détourna le regard, il croisa le mien et une lueur faible mais  étrange s'y refléter...de...de la gêne...?!

- Et le pire c'est que j'ai raison! Hahaha! Le caporal-chef Livai Ackerman, l'homme le plus fort de l'humanité a des sentiments pour la tête de cheval Kirischtein! 

Je suis perdu...Le caporal se débattit comme il put avant d'être plaqué au sol par plusieurs gars. Ses yeux imploraient mon pardon. Entre nous, je l'avais compris...Ou du moins, j'avais des soupçons. 

- C'est fait patron, ils sont hors d'état de nuire.
- Parfait, nous allons les rejoindre. 

***

Nous étions tous les trois à genoux dans la cour de la ferme. Livai n'avait pas dit un mot. Il restait la tête basse, ses cheveux de jais masquaient ses yeux gris. 

Nous essayons de nous détacher de leurs emprises. Les larmes me venaient aux yeux, c'est de ma faute. J'étais sur le point de pleurer quand je vis Reiner arriver avec un fouet imbibé de sang. Il redonna un coup à Mikasa, Sasha et Reiner. 

- NON ! ARRÊTE! REINER JE T'EN SUPPLIE! Ils ne représentent rien pour toi?! Tous ces moments que nous avons passés ensemble étaient faux?! 

Il me regarda d'un regard impassible, vide d'émotions. Chris s'approcha de lui et effleura son épaule. Pardonnez moi les amis mais je dois tenter le coup...

- Chris! Je te propose un marché, laisse moi me battre contre Reiner en corps à corps. Si je gagne tu libère mes amis et si je perds tu feras ce que tu veux de moi. 

Il fit mine de réfléchir une minute avant d'accepter. Reiner me colla une droite qui me déstabilisa, il me rua de coups, en quelques secondes seulement j'étais à terre. C'est pas le deuxième de la promo pour rien. Je crachais un peu de sang et me relevait. Je feints de lui mettre une droite pour le décollai un coup de coude dans le ventre avant de lui mettre un uppercut en plein dans la mâchoire. 

- HAhaha! Comme au bon vieux temps hein? C'est dommage que Berthold ne soit pas là. A oui, c'est vrai il est mort comme une merde. C'est dommage. Si je me souviens bien c'était ton amant non?

Pour toute réponse je reçus une droite que je lui renvoyais aussitôt. 

***

Cela faisait bien 2O minutes que le combat avait commencé. Je devais en finir.  Dans un dernier effort j'aillais l'achever quand je sentis une présence gelé dans ma poitrine. Je reculais de quelques pas observant avec horreur  le poignard que Reiner m'avait enfoncé dans le corps. Du sang s'échappa de la blessure et de ma bouche. 
Un silence régna, je dois pas encore mourir pas avant d'avoir finit ma vengeance. Je retirais la lame de ma blessure et avec une poussée d'adrénaline, je me jetais sur Reiner le poignardant une bonne quinzaine de fois, je crois, je sais plus trop...

Je tombais à côté de lui en haletant. Je sens que je suis en train de mourir. Merde... J'entendis des bruits de pas et quelques coups avant que quelqu'un vint à côté de moi. Une étonnante chaleur envahit ma blessure. je me forçais de garder les yeux ouverts. Le caporal-chef était là, compressant un maximum ma blessure. Mais de toute manière c'est trop tard. 

PDV Livai

- Je suis là, meurs pas gamin!
- C-Caporal...
- Oui, je suis là Jean, reste avec moi s'il te plaît des renforts vont arriver.

 J'ignora les larmes qui perlaient contre mes joues et tomber contre le visage blafard de Jean. Je compressa plus sa blessure au maximum. Je ne peux pas le perdre. 

- S'il vous plait...
- Oui Jean je suis là.
- Caporal....C'est vrai ? Vous m'aimez ?
- ....Oui....
- Caporal ? Vous êtes ?.....je vous entends pas....
- Jean....Je suis là.
- Je sens plus rien....Caporal...ne me laissez pas-

Des larmes coulèrent des yeux de Jean. Le voir ainsi me briser le cœur.

- J'aurais tellement voulu goûté votre thé caporal.

  Je poussa un cri de désespoir, espérant le faire réagir, mais rien.  Soudain, mon esprit imagina son beau visage souriant, buvant une tasse de thé à côté de moi. Le regard ému, les joues rougies par la chaleur de la boisson, heureux. 

- Jean Kirscthein, je t'interdis de mourir! Je suis la! RESTE EN VIE!

Je pris sa main dans la sienne, et la baisa en plaquant contre ma joue. 

- Je me disais bien que vous vous intéressiez à moi plus qu'un supérieur. Merci pour tout caporal....Vous m'avez redonné le sourire....Marco, je t'aime...caporal pardonnez-moi...

Jean sourit une dernière fois avant de cessez de respirer. Je restais quelques secondes sans comprendre. Puis je  poussais un immense cri de rage serrant l'homme mort que j'aimais entre mes bras. 
Je venais encore de perdre un être si cher. 

***

Les mois étaient passés , l'enterrement de Jean avait eu lieu.
Tout les jours (peu importe le temps) un homme vêtu d'un manteau noir, poussait une vielle porte de chêne, et réveillé le vendeur assoupi. Il achetait un bouquet et se dirigeai vers le cimetière. L'homme déposait ses fleurs et s'agenouillait toujours en silence avant de dire:

- Salut jean...

***

Merci beaucoup d'avoir suivit ma fiction ! J'espère qu'elle vous a plus! Merci beaucoup à tous ceux qu'ils l'on suivit!!!!
 A bientôt pour de nouvelles aventures sur Wattpad!

Nos Souvenirs [Jean x Marco]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant