Chapitre XIV - Un instant torride

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(Point de vue de Gabriel)

Nous avons réussi à passer une nouvelle semaine. Je suis ravi de continuer l'aventure mais j'ai surtout beaucoup de mal à rester concentré car la robe que porte Kira ce soir est un véritable appel à la tentation. Elle est moulée près du corps et met ses hanches en valeur. On peut voir la naissance de sa poitrine qui ne laisse entrevoir que ce qu'il faut. La couleur rouge qu'elle arbore me fait un effet de dingue. J'ai d'ailleurs failli faire tomber mon verre quand je l'ai vu.

Lorsque le show se termine, je me précipite vers elle, passe une main dans le bas de son dos et lui fait comprendre que nous devrions partir d'ici. Elle me sourit amusée et comprends rapidement ce que je veux dire. Nous nous précipitons vers ma voiture en s'embrassant.

« - Tu sais que tu me rends fou, rentrons pour passer aux choses sérieuses.

- Depuis le temps que j'attends ça ... ». Je lis dans ces yeux qu'elle a envie de jouer et elle peut compter sur moi pour ça. Autant dire que je n'ai pas trainé sur le trajet de retour, je me rends compte que nous n'avons prévenu personne de notre fugue mais peut-importe. Ce soir, il n'y a qu'elle et moi. En entrant dans la maison, nous jetons nos chaussures dans l'entrée et nous courrons dans la chambre. Je ferme la porte à clef pour que nous ne soyons pas dérangés par des petits curieux. Je me rapproche d'elle et pose mes mains sur ses joues. Je l'embrasse fougueusement pour lui faire comprendre mon impatience.

Je sens alors qu'elle me repousse en arrière. Je ne comprends pas ce qu'il se passe.

« - Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ? Est-ce que j'ai été trop vite ? Lui demandai-je perplexe.

- Non, pardonne-moi... C'est juste que j'ai peur de ta réaction ...

- De ma réaction ? Qu'est-ce que tu veux dire, je ne comprends rien ...

- Tu sais, je n'ai pas un corps de mannequin. Je veux dire, je n'ai pas de ventre plat ou de fesses bien rebondis. J'ai un peu honte que tu me vois, on pourrait éteindre la lumière... »

Je comprends immédiatement que ces complexes ont repris le dessus. Elle a peur de ma réaction face à son corps. A vrai dire, je me fous de toutes ces filles refaites qu'on voit dans les magazines. Moi, ce que je veux, c'est elle. Elle est parfaite pour moi et je crois bien que c'est à moi de lui faire comprendre, de la rassurer.

« - Arrête ça tout de suite, je suis le seul à décider ce qui est bon pour moi ... » Je pose une main sur son ventre et je la sens tressaillir. Je tourne autour d'elle comme un lion chassant sa proie.

« - Crois-moi, j'ai connu beaucoup de femmes, et tu n'as rien à leur envier. Tu es magnifique » Je passe une main à hauteur de son cou pour dégager ses cheveux et y dépose un baiser puis un autre sur son épaule.

« - Tu me rends fou et tu ne sais pas à quel point, j'ai envie de t'embrasser, de te caresser, de te posséder » Je me colle contre elle. Je sens que toutes ses barrières tombent au fur et à mesure que mes mains remontent le long de ses bras. Je sens qu'elle frissonne et j'espère avoir gagné la partie.

« - Je veux te voir pendant que je te ferai l'amour. Je veux pouvoir voir chaque parcelle de ton corps quand tu seras à moi. » Je délace les fils dans son dos et elle me laisse faire. Elle n'a pas dit un mot depuis que j'ai commencé mon discours et je ne sais pas vraiment ce qu'elle pense de tout ça. Je la force à se retourner. Mes mains n'ont pas quittés son dos et je la presse contre moi.

Elle passe alors les bras autour de mon cou et elle plonge ses yeux dans les miens. Elle me sourit pour me faire comprendre qu'elle est d'accord et nous reprenons nos baisers passionnés. Ma langue cherche délicieusement la sienne tandis qu'elle commence à défaire les boutons de ma chemise.

Danse avec moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant