Je saisis les poignets de la personne et la retournai, de sorte qu'elle soit face contre terre, mon genou sur son dos pour ne pas qu'elle se relève.
-Qui es-tu?! grondais-je en m'appuyant un peu plus sur son dos, lui coupant la respiration.
-Arrêtes tu me fais mal! gémit-elle.
-Dis moi qui tu es et je te lâche.
-Je suis le fils d'Abbie. Elle m'a dit de venir ici je sais pas pourquoi. avoua t-il en bougeant légèrement.
Le fils d'Abbie? Pourquoi elle l'enverrait ici? Je me rendis compte que j'avais relâché ma prise quand celui-ci se retourna et inversa la situation. Je me retrouvai donc face contre terre...
-Et toi qui es-tu?
-Bon ça va j'ai compris, t'es fort aussi. Maintenant lâche moi! Crachais-je
Il desserra sa prise mais je ne bougeais pas. Voyant que je ne représente plus un danger, il se redresse totalement et me tend sa main pour me relever, affichant un sourire suffisant. Je la refuse et me relève toute seule, lui jetant un regard supérieur. Ce qui le fit apparemment rire.
-Et donc? Qui es-tu?
-On peut dire que je suis une amie de tes parents. Maintenant si tu permets, je me tire. claquais-je
Je tournais les talons, sortant du jardin par l'arrière comme me l'avait indiqué Abbie. Je me retrouve dans la rue, sous la lumière d'un lampadaire.
-Eh mais attend! cria l'autre
Je me stoppai net, agacée. Mais bon autant répondre à ses questions maintenant plutôt qu'il me suive partout.
-Quoi encore? dis-je en me retournant.
C'est lorsqu'il entra dans la lumière que je pus le détailler. Cheveux blond, plutôt court, des yeux verts et mâchoire légèrement carré.
-Tu pars comme ça? Sans me demander ce que je fais là et pourquoi ma mère m'a dit de me cacher dans des buissons? me questionna t-il
- Ouais, c'est tes affaires ça ne me regarde pas. Puis j'ai des choses plus importantes à faire que de te juger, même si je l'avoue il y aurait beaucoup de choses à dire. Je dois trouver un endroit où dormir sans tomber en hypothermie tu vois? Mais chacun ses priorités hein, si tu veux rester là à poser des questions, je t'en pris! Mais ça sera sans moi. répliquais-je en continuant ma route.
-Comme tu veux. Mais ma mère m'a dit des trucs importants sur toi et ce qui nous arrive. Pas comme tes parents. Hein Kathrine?
Quoi? Il sait qui je suis? Je bouillonne de rage. Mais après tout, ces informations seraient surement utiles. J'allais lui demander ce qu'il voulait en échange des informations quand il me prit par le poignet et m'entraina vers l'orée des bois, à quelques mètres. Sous le coup de la surprise je me laissais faire mais à nouveau cachés derrière des buissons je me débattis.
-Sale psychopathe! Lâche moi ou j'appelle les services de défenses! criais-je
Il me mit une main sur la bouche et m'empêcha de bouger avec l'autre main. Je continuai de me débattre et essayais de crier contre sa main, qui étouffait ma voix. Je vais mourir dans les bois, après m'être fait viré de chez moi par mes parents. Je vais finir étouffée et on me retrouvera jamais. J'avais les larmes aux yeux à cette perspective et le regardai droit dans les yeux, espérant le faire changer d'avis sur l'idée de me tuer. Son regard se fit triste. Eh ouais je suis spécialiste pour simuler la victime! Même si la, je suis vraiment une victime... Mais il me montra le bout de la rue d'un mouvement de tête.
Je jetai un regard dans cette direction mais ne vis rien. Je le redirigeais vers lui, dans l'incompréhension.
-Regarde attentivement. chuchota t-il
Sa voix était douce, inspirant la confiance. Si c'était véritablement un tueur il savait bien le cacher. Je fronçai les sourcils et re jetai un coup d'œil plus attentif, remarquant enfin. Deux hommes en tenues de camouflage au bout de la rue, dans la pénombre. Et une dizaine autour de la maison d'Abbie. Je pus distinguer les pistolets cachés dans leur ceinture. J'ouvris des grands yeux, terrifiée.
Je me tournai vers le fils d'Abbie, qui me tenait toujours mais moins fermement. Je lui indiquai qu'il pouvait enlever sa main mais il n'était pas vraiment confiant. Il l'enleva doucement, guettant ma réaction.
-Ecoute, je ne te fais en aucun cas confiance. Mais tu ne m'as pas l'air d'être un tueur, pas comme ces gens. Alors on va se barrer d'ici en vitesse avant d'être remarqué et qu'on nous pose tout un tas de questions. murmurais-je, ne voulant pas me faire repérer.
Puis je m'apprêtai à partir, mais me retournai vers lui pour clarifiai quelque chose.
-Oh et que ça soit bien clair. J'ai dit "on" parce que je veux pas avoir ta mort sur la conscience!
-Ouais si tu veux, j'en ai rien à faire là! Mes parents sont surement encore là-dedans! s'énerva t-il
Je vis les soldats s'écarter rapidement de la maison. Tous, sauf un. Il lança un objet étincelant dans la nuit avant d'imiter ses collègues. Je compris ce que c'était seulement quand l'explosion retentit. Je me tournai vers lui, la lumière du feu éclairant son visage. L'horreur marqua son visage.
-Merde, merde, merde! Aller vient faut qu'on se taille!
Il ne bougea pas, sous le choc. Je m'apprêtai à partir, le laissant seul mais mon sens moral s'y opposa. Après tout, sans lui les soldats m'auraient surement trouvé et mise en interrogatoire.
Je le pris par le bras et m'enfonçais dans les bois. Au bout d'une demi heure, je m'arrêtai et m'assis par terre. Son regard perdu dans le vide, il était à genou par terre et son visage était encore marqué par l'horreur, surement comme le mien.
Mais d'un coup, je me sentis très fatiguée. Mes yeux commencèrent à se fermer tout seul et des points noir firent leur apparition dans mon champ de vision. Je sentis ma tête tanguer et compris ce qui m'arrivai seulement lorsque je m'aperçus qu'une tâche rougeâtre grossissait de plus en plus sur mon épaule. Je tirai maladroitement sur le tissus et vis une plaie près de ma clavicule. Mes yeux s'écarquillèrent, accentuant les points noir. J'essayai d'appeler à l'aide mais ma voix se brisa et ma tête vacilla. Je me sentis tomber et puis plus rien.
Juste le noir.
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Coucou les loulous!
Presque 100 vues en seulement 3 chap', merci beaucoup!
Un poquito d'action dans ce chapitre et SURTOUT l'arrivée d'un nouveau perso!
Chapitre un peu plus court. Et je suis dans le caca parce que je publie le chapitre 4 mais j'ai pas DU TOUT fini le 11!!!!! Help meeeeee mdr.
Bon ben c'est tout, j'espère que ça vous a plus!
XOXO, E.
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Les Rescapés [EN REECRITURE-PAUSE]
Ciencia Ficción2150: La science a fait d'incroyable progrès, trouvant un sérum capable d'évaluer l'âge précis où les gens mourront. Chaque nouveau né reçoit ce sérum, sa date de décès étant immédiatement défini et inscrite dans un système. Ce système a été invent...