Chapitre 10:

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Je me réveille avec un léger mal de crâne. Papillonnant des yeux, à cause de la lumière qui m'aveugle, je me redresse lentement, en observant la pièce.

Je me trouve dans un bureau, presque entièrement blanc. La fenêtre en face de moi fait entrer la lumière du jour, qui se reflète sur les deux bureaux sous celle-ci. Une lampe, un ordinateur et une clé USB se trouve sur un des deux.

Je me lève complètement, essayant de me souvenir de ce qui c'est passé. Puis mes souvenirs reviennent petit à petit. Cette ruelle sombre et humide, l'homme que nous avons suivi, son explication ou plutôt son mensonge, son piège... cette brûlure incessante à la gorge, mon aveuglement quasi total et Liam. Liam!

Mon regard passe rapidement sur la pièce, cherchant Liam. Je le vois étendue derrière moi. Je me dirige vers lui et m'assoie à ses côtés. Son visage a retrouvé quelques couleurs, mais son nez est toujours rouge, sûrement du au produit de l'autre psychopathe.

Je le secoue doucement en l'appelant. Ses paupières bougent puis il ouvre doucement les yeux. Son regard est d'abord perdu, puis paniqué. Il se redresse subitement, agité.

-Hey, calme toi. Ça va. C'est tranquille ici. Dis-je en encrant mes yeux dans les siens.

Je m'y perdis quelques instants, avant de me rappeler que nous sommes dans un lieu inconnu, dans un but inconnu.

Je l'aide à se relever en le soutenant. Puis nous nous mîmes d'accord sur le fait d'aller voir si la clé USB contient quelque chose puisque la seule porte de la pièce est verrouillée. On se dirige donc vers les bureaux. Je m'assois, démarre l'ordinateur et une fois l'écran allumé je le scrute en quête de quelque chose d'intéressant, mais l'écran est aussi vide que la pièce...

Liam insère la clé USB et un dossier s'ouvre.  

D'autres apparurent au fur et à mesure que le chargement avançait. Il y eut rapidement une vingtaine de dossiers. Je descend lentement la file, découvrant des noms. Comme: "Eleanor Brand, Hugo Fullarton, Emy Douzé, Juan Mendel ou encore Océane Laubin". Trop de noms, tous inconnus. 

Une fois arrivée tout en bas de la liste je vois un dossier nommé "forskning forsker Jakobson og Ryan". Recherches des scientifiques Jakobson et Ryan. Attendez, des recherches? De nos parents? Je m'empresse de cliquer sur le dossier et tombe sur trois autres. Un avec mon nom, un avec le nom de Liam et un autre intitulé "indice". 

Je regarde Liam, blasé. Non mais, sérieux? Mettre les noms directement sur les dossiers. Je me recule du bureau, roulant sur mon siège jusqu'au milieu de la pièce. Lassée, je penche la tête en arrière et m'étire, faisant craquer mes articulations. Puis je ferme les yeux et réfléchie.

-Soyons honnête Liam. D'abord je me suis fait éjecter de chez moi. Ensuite j'arrive chez toi, ta maison explose. On se retrouve à errer dans les bois je sais pas combien de temps. On arrive dans la ville, on rencontre un mec bizarre. JE décide de le suivre. Tu me suis. Il nous dit que nos parents sont des scientifiques et tout le tralala. On finit par mourir à moitié. Et là on se retrouve dans une pièce verrouillée avec une clé USB. Et comme par hasard y'a aucun codes et les noms sont écrit sur les dossiers. Tu trouves pas que ça a l'air...

-Prémédité? Peut -être. Mais ce que je sais c'est qu'on est là où on est, pas chez toi ou chez moi. On est ici. Et on a une clé avec des renseignements sur nous. Alors si c'est la réalité, on apprend des trucs. Dans le cas contraire on aura rien perdu... 

Je relève la tête vers lui, les sourcils haussé. Il y a donc un grand philosophe qui se cache en cet être attrayant... Oula qu'est-ce que je dis moi. Le produit ça m'a pas réussi! Je le regarde trifouiller l'ordinateur, il fouille son dossier et je décide de me rapprocher, après tout il a pas tort. Discrètement j'observe ce qu'il fait derrière son épaule. 

-Viens voir! s'écrie t-il en se retournant. 

Etant juste derrière lui, nous nous retrouvons nez à nez. Moi face à ses yeux vert, lui face aux miens... Quoi de plus gênant? Nous nous observons, surpris. Il a les yeux tellement écarquillés qu'on croirait qu'il a vu une araignée chameau et je pense que je ne suis pas mieux, louchant à moitié à cause de notre proximité... Me replongeant dans ces orbes vertes, je repense à la dernière fois, quand je lui ai dit que ses yeux me faisaient penser aux gâteaux que je mangeais quand j'étais petite. J'ai une envie irrépressible de me rapprocher, de briser l'espace entre nous... Mais mon ventre choisit ce moment pour gargouiller. Brisant le silence et accentuant le malaise. 

Je retourne mon regard sur l'écran et il fait de même. Je me racle la gorge, ultra gênée. Et j'ai le malheur d'émettre un rire nerveux.  

-Ouais tu voulais que je vois quoi? bafouillais-je en me reprenant

-Ah oui hum, y'a un dossier qui parle de nous. De nous deux. Apparemment on a été dégagés exprès pour pas être en danger et maintenant on doit... "Rétablir la vérité". Lit t-il suspicieux. 

-T'y crois? demandais-je

-Peut-être... J'ai comme une intuition qui me dit d'y croire... Et puis ça expliquerai pourquoi nos parents, enfin surtout les tiens nous on mis dehors... 

-... Je sais plus quoi faire Liam. On a passé des jours dans une forêt et maintenant on se fait enlevé par un mec et on doit "rétablir la vérité". J'y comprend rien... Je sais même pas quelle est notre relation. On est amis, étranger, proche..? Je sais rien du tout! m'exclamais-je désespéré.

C'est la chose qui m'a toujours le plus énervé dans ma vie... Ne rien savoir. Lorsque je ne sais rien ou quand je ne contrôle pas la situation... j'explose. Soit de colère, soit d'impuissance mais j'explose toujours à un moment ou à un autre.

-Hey, calme toi ça va aller. On est pas encore mort! C'est pas si catastrophique, t'imagines si tu mourrais à dix-huit ans? me dit-il calmement. 

Bien sûr, je ne lui ai pas dit. Il ne sait pas que je meurs réellement à dix-huit ans... Ses paroles me font juste monter les larmes aux yeux.

-Et puis, je dirai qu'on peut se qualifier d'amis. Après tout, vivre comme des sauvages ça rapproche! s'exclame t-il sarcastique.

Sa remarque me fait sourire.

-La manie que tu as de toujours vouloir remonter le moral des autres... C'est la même que mon frère. Il me manque. fis-je en fixant le sol. 

Les larmes que je retenais jusque là, menacèrent de sortir. Puis je me rendis compte que je me plaignais. Encore et toujours! 

-Désolé. soufflais-je en imitant un sourire.

-Viens là. me dit-il en ouvrant ses bras. 

J'hésite un instant, ça fait bien trois ans que les seuls contacts affectueux que j'ai sont avec mes parents et mon frère. Mais après tout, aucun d'eux n'est là. Et puis, nous sommes amis d'après lui alors... 

J'accepte son étreinte.

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Yo les gars (ouais j'ai changé des loulous mdr). 

Alors pas d'action à proprement parlé mais y'a (encore) du Kathiam donc ça devrait aller ;) Et sinon je voulais vous partager ma situation dans le caca total car j'ai plus que 3 chapitres sauf que j'ai des exams début avril et je pars en voyage aussi DONC JE SUIS DANS LA MIERDA! 

Voilà c'est tout c'était mon intervention inutile de la semaine, j'espère que le chapitre vous a plus et à la semaine pro!

XOXO

Les Rescapés [EN REECRITURE-PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant