🟡 COMPLÈTE RÉECRITURE A PARTIR DE JANVIER 2024.
𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑣𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑜𝑐𝑐𝑎𝑠𝑖𝑜𝑛 !
Tout était en ordre dans la vie d'Elinor, quotidien lisse, avenir tracé, c'était simple. Puis il y a eut l'appel du cœur, le genre qu'on n...
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chapitre réécrit
𝑿𝑰𝑰. 𝑳𝑬𝑺 𝑬𝑷𝑹𝑬𝑼𝑽𝑬𝑺
𝚓𝚎𝚞𝚍𝚒 𝟸𝟽 𝚘𝚌𝚝𝚘𝚋𝚛𝚎
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Après une brève pause déjeuner dans un café du coin où Elinor s'était lancée dans la lecture de quelques extraits de dissertations trouvées sur internet, elle retourna à l'Institut et suivit un flot de personnes qu'elle soupçonnait de se diriger là où elle avait besoin. En entrant dans la salle, elle fut ébahie par l'atmosphère du lieu, le temps semblait s'être arrêté il y a plusieurs siècles. Il n'était pas difficile de s'imaginer que des réceptions effervescentes étaient organisées il y a des années.
Un papier peint pourpre aux motifs floraux revêtait les vieux murs qui accueillaient encore de nombreuses toiles du XVIIe siècle représentant des figures de l'Aristocratie ou des paysages de la campagne anglaise. Une large cheminée en pierre sculptée se trouvait en face de l'une des quatres portes qui donnait accès à la pièce. A côté, un buste en bronze représentant un homme politique paraissait la dévisager.
Elle voulut s'en approcher pour lire la plaque en dessous mais son élan de curiosité fut interrompue par une femme aux cheveux chatoyants qui se planta devant elle, lui faisant barrage. D'un sourire étiré, elle demanda à Elinor si elle se présentait pour les épreuves. Elle acquiesça et la femme lui fit signe de la suivre jusqu'à la petite estrade ou se trouvait un bureau au style victorien. Un imposant planisphère d'époque dissimulait la tête de celui qui se trouvait derrière.
– Terry, je t'amène une nouvelle candidate, dit la rousse en ne se départant pas de son sourire.
Elinor fit un pas à gauche pour avoir le dénommé Terry dans son champ de vision. Elle découvrit un homme entre deux âges, de longs cheveux bruns attachés en queue de cheval, portant une chemisette à carreaux quelque peu démodée. Malgré son front plissé qui révélait un sérieux à tout épreuve, il avait des traits fins qui rendaient son visage aimable. Elinor fut surprise quand il lui demanda d'une voix monotone son prénom et son nom sans même lever la tête. Il avait balayé sa première impression en quelques mots.
Il consulta une longue liste dans un geste presque nerveux et au bout de quelques pénibles secondes, lui désigna une place près de la porte. Elinor remarqua que son nom avait été ajouté au stylo, à la fin de la deuxième page, une initiative du directeur ? Un rictus imperceptible passa sur son visage tandis qu'elle se dirigeait vers sa place, elle espérait qu'il soit mort de honte même s'il n'était sûrement pas du genre à s'étouffer avec les remords. Sur la table d'écolier en bois, un stylo, une gomme, un surligneur et un crayon à papier l'attendaient.
