Partie sans titre 9

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Point de vu de Jafar :

« Il me libère, a-t-il accepté ? ... » Dis-je d'une voix plus aiguë que d'habitude afin de la mimer « ... désolé mais non. » Il se remirent tous sur leurs gardes et je fis de même. Je les regardais tous, soupirai puis me détendis laissant ma garde grande ouverte. Trois sous-fifres attaquèrent instantanément et sans surprise ni peine, je leur tranchai la nuque, les laissant se vider de leur sang. Les autres plus réticents à attaquer précipitamment m'examinèrent et me jaugèrent. M'agaçant de ne pas les voir attaquer je décidai de prendre l'initiative, fondant tel un oiseau de proie sur ma cible de droite. Comme attendu, elle ne se releva pas, cependant les deux autres sous-fifres avaient décidé de me bloquer afin que je me dirige instinctivement vers Cara qui se ferait un plaisir de me poignarder. Je m'en suis par conséquent pris à ces deux imbéciles qui ont osé me défier et les ai atteints au flan, les faisant se courber de douleur et s'empaler sur mes lames.

Cara n'ayant perdu aucunes miettes du macabre spectacle que je venais de lui offrir, se décida finalement à agir. Sa fine lame, pareille à une petite rapière, en avant. Arme en main, elle est une tout autre personne que celle que je poursuivais, rapide, agile mais surtout forte. J'eu du mal à bloquer ses attaques et me concentrai donc sur ma vitesse supérieure à la sienne. Ce fut pendant plusieurs minutes, un échange de coups violents perforant l'autre de part en part, seulement je la vis s'essouffler plus rapidement que moi et ai donc utilisé cette ouverture afin de la poignarder.

Avant que je l'eu atteinte, tout devient noir et la seconde d'après tout était lumineux.

Je clignai plusieurs fois des yeux afin de retrouver mes esprits. « Je suis dans ma chambre ? » demandais-je tout haut, sachant pertinemment que personne ne me répondra.

Une fois que j'eu fini de me préparer, je sortis et me fis immédiatement interpeller par mon roi. « Jafar !!! » dit-il dans un sourire radieux « tu te sens mieux ? Tu peux prendre plus de temps pour te reposer tu sais. » « Je sais mais je vais bien et puis j'ai un royaume à faire tourner, moi. » ce sont les mots qu'a prononcés Pisti pour m'imiter alors qu'elle venait de nous rejoindre. Sinbad et moi l'avons regardée d'une mine faussement boudeuse et lui avons souris. Pisti est taquine, elle est comme une sœur pour moi et je suppose que c'est la même chose pour Sin car lui comme moi sommes assez protecteur avec elle.

Je pense que je devrais aller voir Yamuraiha aujourd'hui, je me sens parfaitement bien mais je voudrais qu'elle fasse des tests afin de me préparer à toutes éventualités. Je devrais réussir à dégager du temps entre les réunions et la paperasse.

Une fois dans son laboratoire, elle m'a fait passer une série d'examens mentaux et physiques puis elle m'a prélevé du sang et elle a fini par me poser quelques questions.

« Tout d'abord raconte-moi les événements de ces derniers jours, je n'ai pas eu ton point de vu » j'affichais une mine perplexe et me lança dans mon récit « je venais de terminer une partie de la paperasse en compagnie de Saskia quand en revenant vers ma chambre j'ai repéré les intrus qui se dirig- » « Nan désolé tu m'a déjà raconté ça dans la chambre de Sinbad la nuit de l'attaque, commence une fois que tu sois sorti de sa chambre. » Je déteste que l'on m'interrompe et c'est donc légèrement irrité que je continuasse mon histoire. Le sommeil tumultueux que j'ai eu cette nuit-là, les réveils en sursaut, Sin qui a utilisé Zépar et moi le réveillant violemment, la mort de Saskia l'interrogatoire de ses assassins et mon rêve enfin plutôt mon souvenir.

Yam m'a dit qu'elle n'aurait certains résultats que demain et que je devrais revenir en milieu d'après-midi pour les récupérer.

Étrangement, cette journée s'est déroulée sans accro, comme si ces derniers jours n'avaient jamais existé. Et j'aurai préféré que ce soit le cas.

Les jours passent et continuent de se ressembler, tous plus calme les uns que les autres. Sin est parti en voyage politique à Reim accompagné de Inahoho et Yamuraiha. Je m'ennuierais presque.

It was youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant