Sous Le Sceau Du Secret

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Joyeux Noël (un peu en retard)!!!

"Crois que tu y arriveras et tu seras déjà à mis chemin"~ Théodore Roosevelt.

-Elle m'a touchée la main d'abord, au départ j'ai reculée, prise de panique, et puis nous avons recommencée, encore et encore, jusqu'à ce qu'elle puisse remonter jusqu'à mon épaule. Maintenant, je peux tenir sa main sans problème, expliquai-je à ma psychologue. 

Cela faisait deux jours que Lily-Rose était née et cela faisait deux jours que j'évitais toute confrontation avec Clarisse mais elle avait finit par me coincer dans les couloirs.

-C'est toi qui lui a demandé? Demanda-t-elle. 

-Lucie ne m'a forcée à rien, si c'est ce que tu me demandes. Je lui ai demandée de m'aider à me soigner et elle a acceptée, c'est tout. 

-Tu as essayée d'entrer en contact avec d'autres gens? Fit-elle encore. 

Je secouai la tête de droite à gauche. 

-Non, répondis-je simplement.

-Tu fais assez confiance à Lucie pour ça mais pas à nous? 

-C'est un reproche? Demandai-je en fronçant les sourcils. 

Clarisse parut se reprendre et secoua la tête. 

-Non, désolée, je ne sais pas pourquoi je dis ça. Je suis heureuse que tu puisses toucher une personne. Quelle qu'elle soit. C'est un énorme pas vers la guérison... 

-Mais? 

-J'aurai aimée que tu viennes m'en parler, soupira-t-elle. Je croyais que nous avions passé le seuil des secrets Axelle, tu sais très bien que tu dois tout me dire. 

Je levai les yeux au ciel.

-Très bien, je vais te dire quelque chose alors. Je ne prends plus tes anti-dépresseurs, annonçai-je en sortant la boîte de médicaments de mon sac.

Je la gardai dans ma main.

-Depuis quand? 

-Depuis que je sens que je commence à aller mieux Clarisse, répondis-je en me levant déjà.

-Je ne pense pas que tu devrais encore arrêter Axelle, me réprimanda-t-elle. J'ai peur que tu puisses rechuter à tout moment... 

-Tu vois Clarisse, c'est ça votre problème à tous. A chaque fois que je dis que je vais mieux, tu ne fais que t'inquiéter d'avantage et tu me convaincs à chaque fois qu'en fait, je ne vais pas du tout mieux. Que ce n'est qu'une lubies que je me suis ancrée dans ma tête et qu'en fait, je suis toujours en pleine dépression. Mais non! Je vais mieux bordel. Je souris, je ris, je m'amuse, je suis marraine, je touche à nouveau une personne, je n'ai plus de problème lorsque que je me tiens dans une pièce fermée, j'ose montrer mon corps... Clarisse bordel, je sens que je vais mieux alors non, tu n'arriveras plus à me convaincre du contraire par ce que c'est impossible. Plus maintenant. 

-Je ne veux absolument pas te convaincre que tu ne vas pas mieux Axelle. 

-SI! Criai-je. C'est exactement ce que vous faites tous! Vous me considérez tous comme une petite chose fragile qui ne se soignera jamais par ce qu'elle a subie trop de chose dans sa vie. Toi, Vanessa, le directeur, Carly,... Tous les adultes que je côtoies croient dur comme fer que je n'irai jamais mieux! Et ça, ça me mets à chaque fois dans une colère noire par ce que ça veut dire que vous ne croyez pas en moi!

Je lançai la boîte de médicament à travers la pièce en criant de rage avant de sortir de la pièce et de claquer la porte derrière moi. 

J'inspirai profondément pour me calmer et finit par rejoindre Lucie au réfectoire. Je passai à côté d'elle et m'assis en face après avoir était chercher un plateau.