Sous Le Sceau Du Secret

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"Un ami c'est celui qui devine toujours quand on a besoin de lui"~Jules Renard.

-Est ce que tu peux encore m'expliquer comment c'est arrivé? Fit un voix à ma droite. 

Une autre voix poussa un soupir. 

-Je l'ai déjà dit quatre fois, je n'étais pas là au début, je ne suis arrivée qu'au moment où tout le monde la touchait et le temps que j'arrive près d'elle, elle tournait de l'œil.

Je gardais les yeux fermés, essayant de me rappeler ce qui m'étais arrivé. C'est alors que je me souvins des mains me touchant de toute part, de moi leur disant d'arrêter, les suppliants même. 

J'étais en colère contre moi-même. Supplier? Ce n'était vraiment pas mon genre... Ils avait réussis à me faire retomber bien bas. 

-Ils ont filmés la scène, reprit la voix. 

C'était celle de Chloé, j'en était certaine. 

-Ils ne l'ont quand même pas posté sur internet?! S'exclama la voix de Clarisse. 

-Si et elle a déjà beaucoup de vu... 

-Les gens de votre lycée l'ont vu aussi? 

-Oui... 

-Elle ne voudra jamais y retourner, la connaissant, fit Vanessa. 

-Tu te trompes, elle y retournera par ce qu'elle est forte, contra Clarisse. 

Il y eut un instant de silence. 

-Bon, venez, elle ne va peut-être pas se réveiller tout de suite. 

J'entendis des pas puis la porte qu'on ouvrait et qu'on refermait. une fois que je fus sûre d'être seule, j'ouvris les yeux en soupirant. 

Regardant autour de moi, je reconnus ma chambre, j'étais couchée sur mon lit, les draps posés sur moi. Je m'assis en passant une main dans mes cheveux. 

Ils avaient filmés toute la scène... 

Les enfoirés. Je regardai autour de moi et vis mon téléphone posé sur mon bureau, à quelques pas de mon lit. 

Je me levai doucement, la tête tournant quelques peu mais finis par y arriver. M'appuyant sur le mur, je saisit mon téléphone et allai sur Facebook.

La vidéo était là, en premier dans mon fil d'actu puisque Sophia m'avait lâchement identifiée dessus. Les "j'aimes" ne faisaient qu'augmenter au fil des secondes tandis que les commentaires apparaissaient de plus en plus. 

-Mon dieu... Fis-je en mettant ma main devant ma bouche. 

On me voyait en train de supplier les autres d'arrêter puis on me voyait en train de m'évanouir sous les rires des autres. 

Je reposai doucement le téléphone sur mon bureau et me laissai glisser contre le mur. On m'avait humiliée de la pire façon qu'il soit.  

Je pleurai non pas par ce qu'ils m'avaient fait ça mais par ce que maintenant tout le monde connaissait l'une de mes plus grosses faille. 

La porte se rouvrit et quand je levai les yeux, je tombai dans ceux de Teddy, échevelé et essoufflé.  

-Je viens de voir la vidéo et ton assistante social m'a dit où tu te trouvais, me dit-il en s'approchant. 

Seulement, je ne pus retenir un mouvement de recul même si il était à plus d'un mètre. Je bougeai vers la droite et quand il le vit il leva ses mains devant lui. 

-Axelle, je ne te toucherai pas, tu le sais, me dit-il calmement. 

Il fit un pas en avant mais je décalai encore vers la droite.