Sous Le Sceau Du Secret

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"Ce qui va mal, ce n'est pas le monde, c'est notre manière de le regarder." ~ Henry Miller. 

Je dus attendre une journée de plus pour pouvoir retourner en cours. 

C'est avec un plâtre au bras que je me rendis dans la voiture de Vanessa, accompagnée de Lucie et de Clayton qui se confondait en excuses depuis la veille. 

Je finis par souffler et me retourner jute avant de pénétrer dans l'habitacle. 

-Clayton, seigneur! Je t'ai dit mille fois que ce n'était rien. Tu es juste tombé et je suis tombée ensuite. Tu n'as rien à te reprocher, maintenant arrête de t'excuser et monte dans cette voiture. 

Je crois qu'il compris car il hocha la tête et fis ce que je dis. Je jetai un regard à Lucie qui me sourit et montai ensuite dans la voiture. 

-C'est partis. Fit Vanessa en démarrant. 

Une fois au lycée, je descendis et claudiquai jusqu'à l'intérieur du bâtiment, suivis par Lucie qui tenait mon sac. 

-Oh mon dieu Axelle, tu vas bien? Lucie m'a racontée que tu étais tombé dans les escaliers chez toi, fis Clark en arrivant.

Je lançai un regard à la jeune fille qui se tenait derrière moi avant de le reposer sur la nouvelle arrivante en hochant la tête. 

-Oui, t'inquiète, je vais bien. 

Nous allâmes jusqu'à la classe et attendîmes que le cours commence. 

Je vous passe le déroulement d'une journée de cours abominablement ennuyeuse afin de ne pas vous faire fuir. 

Une fois de retour dans la voiture de Vanessa, celle-ci me dit directement gravement:

-Tu es attendue après le souper dans le bureau du directeur. 

Je fronçai les sourcils. 

-Qu'est ce que j'ai fait? C'est par ce que j'ai séchée il y a trois jours? Demandai-je. 

Elle secoua la tête. 

-S'il te plaît, ne me pose pas de question, répondit-elle. 

Je fronçai d'avantage les sourcils mais ne dit rien. Une fois arrivée, je décidai de monter dans ma chambre. Lucie me suivit dans ma démarche et une fois dans notre pièce, elle ferma la porte. 

-Non, laisse la entre-ouverte, s'il te plaît, lui dis-je. 

Elle me regarda bizarrement mais hocha la tête. 

Nous nous essayâmes sur nos lits respectifs et elle me demanda:

-Est ce qu'en plus d'être haptophobe tu es aussi claustrophobe? 

Je mis un instant à répondre. 

-Oui, soufflai-je. Je suis désolée si ça te gène. La nuit tu peux fermer la porte, j'ouvrirai la fenêtre en battant.

-Ca ne m'embête pas, j'essais simplement de te cerner, me dit-elle. 

Je fronçai les sourcils. 

-Comment ça? 

-J'aime cerner les gens, pouvoir les mettre dans une catégorie, m'expliqua-t-elle. Sans ça, je suis perdue. 

-Je vois, et moi, tu ne m'as pas encore cernée? 

Elle secoua la tête.

-Non, et c'est bien ce qui me dérange. Je peux te poser une question? 

J'avais peur de ce qui allait se passer mais finis par hocher la tête.