Sous Le Sceau Du Secret

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"La peur, c'est l'enfant en nous qui panique" ~Tahar Ben Jelloun.

Quand je pénétrai dans la voiture de mon assistante sociale, suivit par Lucie, je savais à sa tête que j'allais avoir un sermon. 

-Ton proviseur m'a appelé il y a une heure pour me dire que tu n'étais pas présente aux cours de Math, langue, histoire de l'art et art plastique. Qu'as-tu as dire pour ta défense jeune fille? 

Je haussai les épaules. 

-Je n'ai rien à dire, j'ai juste séchée, répondis-je simplement. 

Elle poussa un soupir en démarrant la voiture. 

-En attendant, je veux te voir dans mon bureau ce soir. 

Ce fut à mon tour de soupirer mais n'ajoutait rien. 

Le reste de la route de fit en silence et avant de rentrer nous alla^mes chercher le frère de ma colocataire puis nous arrivâmes devant notre cher orphelinat. 

Je sortis de la voiture sans dire un mot de plus et montai jusqu'à la chambre. Je laissai tomber mon sac sur le sol et me laissai tomber sur mon lit. Je m'enfonçai dans mon matelas en laissant un gémissement passer entre mes lèvres. De l'autre côté du mur, j'entendais la musique de ma voisine et me laissai bercer par celle-ci. Les yeux fermés, je tentai d'oublier les bruits autre que la musique. 

Finalement, je me levai et ressorti de ma chambre. 

Je marchai dans le couloir, mon casque sur les oreilles, je levai mon regard du sol quand j'aperçus un mouvement en face de moi. Clayton montai les escaliers, le sourire aux lèvres accompagné de sa sœur. Ils parlaient avec de grands gestes d'un sujet qui devait être joyeux à en croire leurs visages.

Au moment où je fus juste devant les escaliers, eux était à l'avant-dernière marche. C'est à ce moment la que le drame se produisit, Clayton loupa la dernière marche et trébucha... sur moi. Il entra directement en contact avec moi, me faisant tomber avec lui. 

Clayton était au dessus de moi en train de se confondre en excuse. 

-Bouge, s'il te plaît... Bou... bouge, balbutiai-je

Sa soeur l'aida à se redresser avant de me tendre la main que je ne saisis pas. Je me redressais, haletante en m'appuyant sur le mur. Lucie s'approcha de moi et avant que je ne puisse bouger, elle posa sa main sur mon épaule. De très loin, je l'entendais me demander si j'allais bien mais mon regard restait plantés sur sa main. 

-Lâche... Lâche... moi... 

La terre tournai et j'avais envie de hurler. Ma respiration s'accélérait sans que je ne puisse la contrôler. Je fis un pas en arrière et trébuchai à mon tour dans les escaliers, je fis un rouler-boulé et descendis les vingt-cinq marches avant de stopper ma course en bas. Je restai couché sur le sol, la douleur était si intense dans tout mon corps...  J'entendis des pas précipités tout autour de moi avant d'apercevoir Clarisse et Lucie en face de moi. Vanessa était au téléphone. 

Lucie voulut me toucher encore une fois mais Clarisse la stoppa dans son geste en secouant la tête. 

-Ne bouge pas, Axelle, une ambulance va arriver, me prévint Vanessa. 

Je secouai la tête en me tournant sur le dos. 

-Je vais bien, c'est promis, soufflai-je. 

Mon assistante sociale secoua la tête tandis que le directeur des lieux arrivait précipitemment. 

-Qu'est ce qu'il s'est passé? Demanda-t-il. 

-Mon frère à loupé la dernière marche des escaliers et est tombé sur elle, Après qu'elle s'est relevée elle avait pas l'air bien alors j'ai posée ma main sur son bras et elle à commencé à suffoquer puis elle a fait un pas en arrière et est tombé dans les escaliers, expliqua Lucie.