partie 1

37.7K 1.2K 42
                                    

As Salamu Aleikoum, Je suis Rahma, une jeune fille à l'histoire pas comme les autres... physiquement je ne sais pas car je suis aveugle, ma mère dit que je suis belle, j'ai de longs cheveux qui pourront servir d'échelle pour mon prince charmant des bas des tours. Depuis des années je suis enfermée dans mon appartement, je n'ai ni frère, ni soeur. Tous les jours se ressemblent, toujours la même routine. De ma fenêtre j'entends les enfants rire, les jeunes crier, les gens vivre... Ils sont acteurs et moi je suis spectatrice... J'aimerai tellement sortir moi aussi, les rejoindre, rire avoir des amies... mais non, moi tous les soirs ma mère me coiffe les cheveux elle reste des heures à me coiffer et me raconter la vie dehors, mais j'en suis distraite car depuis un petit moment déjà, je sens toujours un regard sur moi comme observer mais cela ne provenait pas de ma mère. ça ne vous est jamais arrive de sentir un regard persistant ?! Bien sûr que si mais la différence entre moi et vous c'est que je sais d'où venait ce regard mais je ne me retourne pas de peur d'être déçue...
Un jour comme les autres alors que ma mère me brosser les cheveux, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai posé la question a laquelle je redoute le plus ça réponse. 

Moi : Oumi ?!

Oumi : oui benti 

Moi : pourquoi je n'ai pas le droit de sortir et être comme toutes les filles de mon âge ?! 

Oumi : ya benti Rahma tu connais toi même la réponse pourquoi me force tu a te le dire. 

Moi : Oumi je veux te l'entendre dire.

Oumi : parce que tu est aveugle ma fille, les gens sont des loups, ils profiteront de ta faiblesse pour te manger. 

Moi : alors je n´aurai pas droit au bonheur. 

Oumi : benti dis toi juste que le bonheur n'arrive jamais à la bonne heure. 

Sur ces mots elle dépose la brosse et quitte ma chambre. Mais quand est-ce que le bonheur viendra frapper à ma porte ?! 

-------dans la peau de ......-------

Voilà déjà 1 ans que je suis devant cette fenêtre tous les jours à la même heure et tous les jours je quitte ma place sans apercevoir son visage. Elle s'appelle Rahma comment je le sais tous simplement car on appel son père Abou Rahma et sa mère Oumou Rahma. Tous les jours au coucher du soleil je suis à ma fenêtre et je la regarde depuis ma tour. À cette heure, elle est devant son miroir et sa mère lui coiffe sa chevelure. Son ombre est élancée, elle a de longs cheveux c'est tous ce que j'ai pu apercevoir. mais pourquoi ne sort elle donc jamais de chez elle ?! Le peu de gens qui la connaissent disent que sa beauté est rare, ils la décrivent comme une fille de bonne famille et de Bonne éducation. Pas comme moi.. Mais une chose fait que ses parents ne veulent pas qu'elle sorte. Un jour, l'envie d'en savoir plus était trop forte, marre de toute cette attente j'ai pris mon courage et j'ai demandé à ma reine. 

Moi : Yemma parle moi de la fille de Oumou Rahma. 

Yemma : sa fille a tout d'une bonne épouse mais Dieu lui a enlevé quelque chose et cette chose personne ne pourra lui donner sauf celui qui l'a créé.

Moi : et qu'elle est cette chose ?! 

Yemma : la fille de Oumou Rahma est.....

ALLAHOU AKBAROU ALLAH OUKBAR ACHHADOU ANNA .....

Yemma : va faire ta prière on terminera sa plus tard ibni. 

La prière du Maghreb fini, je me remets a ma place de d'habitude et la regarde durant de longue heure, comme hypnotise, la tête pleine de questions...

Retour dans la peau de Rahma 

J'attend ma mère pour notre "rituel" du jour. Elle me brosse les cheveux et je lui chante une chanson des anciens Oumou koulthoum pour les connaisseurs. À la fin de la chanson je l'entend renifler je me lève de ma chaise et pose mes mains sur ses joues et avec mes paumes lui efface ses larmes. 

Moi : lak ya Oumi michan ALLAH la tebki. 

Oumi : (tremblant)Rahma, elle veut pas me lâcher...

Moi : mais qui ?! 

Oumi : elle va me prendre d'ici quelque temps, j'en suis sur, elle me tourne autour. 

Moi : mais tu parle de qui Yemma ?! 

Oumi : benti j'ai peur, je suis pas prête a te laisser mais je sens qu'elle est déjà la.

Moi : mais de qui tu parle Oumi ?

Oumi : la mort ya Rahma, la mort, je l'a sent elle est pas loin. 

Moi : Yemma non me laisse pas je n'ai que toi dans ce monde. 

Oumi : c'est la volonté de Dieu c'est le mektoub tu ne peux pas y'aller contre. Aller va dormir demain je voudrais que tu vienne avec moi au marché hbiba.

J'était comme une enfant de 6 ans a qui tu disait qu'elle irai a Disneyland. Ma mère me borde et m'embrasse les cheveux et j'entend ses pas s'éloigner. 

Moi : Yemma tu sais si tu étais aveugle je t'aurai donner mes yeux, si tu devrais un jour rejoindre le très haut, je voudrais mourir a ta place. Je t'aime plus que ma propre vie je le jure sur celui qui Détient mon âme...

Oumi : Moi aussi je t'aime Benthi, aller dors hbiba, demain est un autre jour...

Le lendemain je me reveille avec le chant des oiseaux,je m'étire, et me dirige vers la salle de bain, me lave et fais mes ablution. Après ma prière je trouve des vêtements sur ma chaise au toucher c'est une longue robe avec une veste de matière dur sûrement en jeans et des petite ballerines je m'habille et me positionne devant mon miroir. Vous vous demander sûrement pourquoi pour me donner une idées de ma propre personne j'entend ma mère entrer elle me prend direct dans ses bras. 

Moi : Yemma décrit moi s'il te plait. 

Yemma : benti, à mes yeux tu es la plus belle, tu as les cheveux brun claire et tes yeux sont gris. C'est difficile de savoir que tu es aveugle. 

Moi : et toi Yemma dit moi comment tu es je voudrai garder une image de toi en tête si tu venais à partir. 

Yemma : tu sais ta mère est vieille elle ne ressemble plus a rien ..

Moi : arrête MAMA c'est pas vrai aller s'il te plait dit moi !

Yemma : quand je te vois dans la glace je me vois moi il y'a 30 ans.....
Aller viens dépêche toi, on va plus rien trouver au souk.

À peine un pied dehors que je sens le vent dans mes cheveux l'air frais me traversait en me foutant une bouffée d'air frais au visage. Bras dessus dessous on avance moi et ma Reine dans la foule, avec quelques arrêts de la part de ma mère pour parler à ses copines, vous trouverez sa négatif, mais pour moi qui ne connais pas sa c'était un monde nouveau, j'aimais sa le contact avec les gens. Ma mère s'arrête pour une énième fois pour parler a une de ses amies, je sens un regard sur moi le même que celui de tout les soirs je détourne le regard et regarde du sens inverse. Ce n'est pas l'amie de ma mère étant donné qu'elle lui parle et sa serai déplacée de ne pas regarder les gens quand ils s'adressent à toi d'après ma mère mais qui est-ce ?! 

L'amie de ma mère : Nassim t'as quoi a la regarder, laisse la tranquille elle va être mal alaise msekina

Le fameux Nassim : (gêné) désolé Yemma je la regardais pas, je-j'étais ailleurs...

Oumi : Ilham laisse ton fils tranquille tu lui fous la honte à côté de nous *petit rire*

Khalti ilham : Aller, tiens prends les courses et attends-moi dans la voiture j'arrive. 

Nassim : d'accord Yemma.

Oumi : aller nous aussi on va y'aller. 

Khalti Ilham : Bslama passer à la maison un jour.

Oumi : Insha'Allah.

Oumi à moi : le fils de ma copine il arrêtait pas de te regarder *petit rire*

Moi : Quand il saura que moi je peux même pas lui adresser un regard je crois qu'il va même plus vouloir me voir. 

Oumi : aller arrête de dire n'importe quoi donne moi ta main on rentre.

Aimez et commentez pour la suite mes sœurs 

《 À la Disney en bas des tours-chronique 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant