« Princesse relève la tête, ta couronne vas tomber »
~ Dans la peau de Nassim~
Me voilà encore devant cette fenêtre à la contempler. Quand je l’a regarde, mais problèmes je les oublie tous, comme si elle était un remède à mes soucis…Vous me prendrez pour fou mais cette fille m'attire malgré que je ne lui ai même pas adressé un mot de toute ma vie, j'aime son côté mystérieux, perdu dans mes pensées j'en oublie même de la regarder, pour vous dire je passe mes nuits à penser à cette fille, avec pleins de questions en tête…Cette femme, je la veux pour moi… Voilà des jours que je l’attends, que je me l’imagine à mes côtés, sans jamais m’en lasser…
Je la vois se diriger vers sa mère et la prendre dans ses bras. A mon tour je sens des bras m'enlacer je me retourne et vois ma petite sœur Dounya, me sourire de ses quelques dents, du haut de ses sept ans.
Dounya : Sisim vient manger Yemma t'appelle !
Je la suis et on se dirige vers le salon, on mange dans le calme, même a table je peux m'empêcher de penser a elle, pour tout vous dire j'en viens même a la haïr tellement elle occupe mes pensées, elle m’a ensorcelé …
Moi Nassim être paro d’une fille à ce point ? Je l’as connais même pas, je devrais pas me soucier d’elle, c’est une fille comme une autre, et ma vie devrais être la même avec ou sans elle !
Yemma qui me parle depuis un bon bout de temps, mais je ne lui ai même pas prêté attention.
Yemma : Ohh nassim tu m'écoute ?!
Moi : désolé Yemma je réfléchissais, tu disais ?!
Yemma : demain viens avec moi au marché, j'arriverai pas à porter les sacs plastiques c'est trop lourd.
Moi : d'accord pas de problème.
Sur ces mots j'aide ma mère à débarrasser la table et m'en va dans ma chambre.
Passons direct au lendemain, voilà déjà plus de 3h que nous faisons le tour des stands. Et ma mère qui s'arrête pour parler avec des amies toute les deux minutes. je me demande qu'est-ce que je fous là, mais après la mort de mon père ALLAH yrehmo, il fallait un homme pour la maison donc j'ai du porter ma mère et ma sœur sur mon dos. Baba était un homme fort, pieux, Masha’Allah, il avait tout pour lui…
Aujourd’hui c’est moi la relève, c’est moi qui me casse le dos pour nourrir mes princesses. Malgré qu’il a rejoint le Tout Puissant depuis peu de temps, je vois le manque sur le visage de Yemma, je vois ses cernes, son sourire qui cache ses larmes… Elle a perdu l’homme de sa vie, mais elle continue d’avancer, certaine auraient été détruite, mais elle le cache si bien… Pareil pour Dounya ma petite princesse, malgré que je sois là, je vois à ses yeux qu’il lui manque…
Je la vois de loin je pourrais la reconnaître entre mille elle n'est plus Qu'à 200 mètre de moi. Je vois ma mère aller vers elles. Je la suis de derrière, mes yeux ne veulent pas se décoller d'elle mais malheur a moi elle détourne le regard. Baba, tu vois cette fille, c’est elle qui me rend fou, c’est elle qui hante mes nuits… Ma mère m'a fait remarque que je l'a mettais mal a l'aise sur ces mots je m'en vais en gardant son visage en tête…
Qu’est ce qu’elle est belle Masha’Allah... Non, je n’ai pas honte de le dire. Même si je l’ai vu vite fais, j’aimerais tellement percer son mystère, apprendre à la connaître…
Ma mère me rejoint quelque temps après je me dis c'est le moment de lui en parler.
Moi : Oumi ?!
Yemma : nham(Oui ?)
Moi : Tu vois la fille là... Rahma..
Yemma : la fille de Oumou Rahma est aveugle mon fils.
« Aveugle, Aveugle, Aveugle… » Le mot exact de ma situation est déçu, oui j'étais vraiment déçu. Tous les projets que j'ai construits durant 1 an depuis ma fenêtre, je les vois s'écrouler en l'instant d'un clignement de cil...Aveugle… En réalité, qu’est ce que ça veut dire ?
~Retour dans la peau de Rahma~
Nous voilà de retour a la maison. J'ai passé toute la semaine avec ma reine, je l'a sent distante par des moments, sa lui arrivait de me prendre dans ses bras a n'importe quel moment et n'importe où, qu'est ce qui lui arrive… Quand la femme de la maison n’est pas bien, c’est toute la maison qui pleure…
Cela fait depuis un bout de temps que je suis là sur cette chaise ma brosse en main a l'attendre, quand je sens des pas se rapprocher mais pas ceux de ma mère ceux-là étaient plus durs. Je commence à prendre peur, car jusqu’ici personne ne sait introduit chez moi ! Les pas s’arrêtent, le silence règne jusqu’à ce que la personne prenne parole.
......: elle ne viendra pas non enfaite elle ne viendra plus jamais.
J’ai direct fais le lien, la personne parlait d’Oummi... Non , c’est impossible, elle ne pouvais pas m’abandonner ! Elle est la seule personne dans ce bas monde dont j’ai toujours eu besoin, ma reine, elle m’as donné la vie… Impossible, je refuse d’y croire.
Moi : Non c'est pas vrai, elle viendra elle n'as jamais raté notre rituel.
.....: attend toujours alors.
Sur ces mot j'entends les pas s'éloigner et la lumière s'éteindre, s'éteindre comme moi...
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