Mon réveil sonne a cinq heur. Comme tout les matins. Je me lève sans un mots de mon lit. Lorsque je pose le pied a terre, je ressens la douleur se propager le long de mon corps. Ha oui, c'est vraie. J'avais oubliée. Elle ma agrippée la jambe et m'a fait tomber des escaliers.
Je me force a ne pas grimacer et sort de ma chambre. Direction la salle de bain. Je retire doucement mon pyjamas et prend une douche, puis juste après, j'applique directement ma pommade anti-douleur sur les bleue de mes jambes. Je grimace. Je n'arrive pas a m'en empêcher. Ma cheville gauche est un peu enflée et bleu pale. J'applique la pommade et utilise une bande. Il faut vite que je le soigne. Si elle le voit, elle va... Stop. Calme-toi. Tu ne dois pas t'affoler. Tout ira bien. Je m'habille et lance un coup d'œil dans la glace. Je vois une jeune fille, grande, avec de long cheveux noir corbeau qui lui tombe jusqu'au hanche, ses lèvre, si fine et rose pale, sa peau si pale, presque blanche comme du papier, et ses yeux... Des yeux de chats. Des yeux de chats jaune. Grand. N'importe qu dirait que c'est beau mais moi, je les hais. De toute mon âme. Car ils viennent de mon bâtard de père. Je me retourne, furieuse, et sort de la salle de bain. Je déteste mon reflet. Je déteste mon visage. Je me déteste en faite. Enfin bon. Je me mets a cuisiner des gaufres avec du sirop d'érable. Maman adore ça. Elle arrive, comme tout les matins, pile au moments ou j'ai fini de cuisiner. Ses cheveux court mais noir corbeau comme -les miens- en bataille elle baille une dernière fois t me lance un regard pétillants.
- Des gaufres ce matin ? me lance-t-elle.
- Il semblerait.
Elle s'assois, devant son assiette mais attend sagement que je la rejoigne pour ce mettre a dévorer ses gaufres. J'en avale une, et elle... une. Puis deux. Puis trois. Et j'arrête de compter. Je n'ai jamais eu un grand appétit. Je me lève et attrape mon sac. Je chancelle, ma cheville douloureuse. Ma mère me regard. Merde. Je fais tout de suite disparaître toute trace de douleur de mon visage.
- Tout va bien mon p'tit ciel ?demande-t-elle.
- Oui, j'ai simplement trébuché. Bon je te laisse, a plus !
Puis je sort. J'attrape la béquille dissimulé derrière l'arbre en pot devant la porte de Madame Jacobs et m'appuie dessus jusqu'à arriver au lycée. Je me fond dans la masse, comme toujours et tout le monde me remarque. Je me précipite dans les toilettes des filles et j'attache mes cheveux en une natte, et sort mes lentille couleur marrons foncé. Je les enfiles avec toute les précaution du monde et je mets mes fausses lunettes. Lorsque je ressort, personne ne fait plus attention a moi. C'est mieux comme ça. Je suis comme invisible. Je déteste attirer l'attention alors déjà avec mes yeux, c'est pas gagné, et pourtant, j'ai encore été gâté. Mon casiers est juste a coté de celui de Tibaud Welder. LE mec. Il est populaire, beau, gentille, intelligent, doué en sport, bref le mec parfait. Et POURTANT, il n'a toujours pas de petite amie. D'après les rumeurs - bien que ça ne m'intéresse pas les ragots - il ne serrait pas sortie avec une fille depuis la cinquième. Et dire qu'on était tout les deux en première S. Tiens, quand on parle du loup.... Impossible de le rater avec ses cheveux noir et bouclé qui flotte a chaque pas qu'il fait, ses muscles parfaitement détaillé malgré son tee-shirt noir, sa peau d'un caramel éclatant, ses lèvre si fine qu'on aurait envie de les toucher pour voir a quel point elle sont douce, et enfin, ses yeux vairons. L'une verte, l'autre bleu, mais toute deux d'une couleur si pure, si éclatante qu'on pourrait croire que c'est surhumain. Il s'approche de son casier, qui est juste a ma droite, entouré de sa bande habituelle, c'est-a-dire l'équipe de foot du lycée et sans que je m'y attende, il croise mon regard. Surprise, je le soutient avant de détourner le regard et me diriger vers mon premier cours de la journée. Des maths.
Je m'assois au fond de la salle comme d'habitude, sauf que, miss la peste du lycée et sa bande on décidées de revenir me faire un coucou. Je kiffe ma vie.
- Salut la ringard, ricane-t-elle, comment ça va ? Pas trop dur la vie ?
Si elle pense m'atteindre avec des pique aussi minable, y a du chemin a faire ma vielle !
- Alors, c'est ta dernière chance. Ou tu me laisse ton casier et je te donne le miens, ou je te fais harceler jusqu'à la fin du lycée, crache-t-elle.
Je soupir intérieurement. Miss la peste du lycée cours après Welder depuis presque deux ans et a redoublée exprès pour être dans la même classe que lui. Maintenant, elle vient me menacer, ça fait presque une semaine pour que je lui donne mon casier. Le truc, c'est que mon casier est le plus proche de la sortie du lycée, et je ne le donnerais pour rien au monde. Et puis le harcèlement, ce n'est pas la chose que je crains le plus dans la vie. Loin de la même. En guise de réponse je l'ignore totalement. Elle repart furieuse et la journée ce déroule sans encombre. Avant de rentrer chez moi, j'enlève mon petit déguisement, replonge la béquille dans sa cachette et rentre chez moi. La première chose que je remarque, c'est une très forte odeur de vodka. Je me fige. Elle a encore bu. Je ferme la porte et marche en silence dans le salon quand elle me remarque, allongée sur le sofa. Elle se lève et je me mets a courir en direction de ma chambre, mais elle n'est pas dupe et elle me lance ça bouteille de vodka vide qui me heurte en plein dos. Je tombe et elle en profite pour s'approcher de moi, complètement ivre.
- Je suis désolée maman, je recommencerais pas, je te le promets ! criais-je complètement paniquée.
- Ferme-la ! T'es rentrée encore plus tard que d''habitude ! Espèce de sale peste ou est-ce que t'as encore traînée ?!
- Nulle part, je te le jure maman ! Nulle part !
- Tu mens !!!
Elle m'inflige un coup de pied dans les cotes. Je me plie en deux, la respiration coupée.
- Espèce de sale traîtresse !!! T'es comme ton père, une menteuse !!!
Puis elle ne me laisse pas le temps de me défendre et recommence a me frapper plusieurs fois, jusqu'à ce qu'elle voit que je crache du sang. Elle s'arrête et tombe a genoux puis prend ma tete entre ses bras et me berce en bafouillant.
- M-ma chérie, je, je suis désolé ! Pardonne moi, Sky, pardonne moi mon amour... Mais comprend moi, tu ressemble tellement a ton père, j'ai cru le revoir... M-mon bébé, je suis désolé... Je t'en supplie, m'abandonne pas... M'abandonne pas comme lui il l'a fait...
Et enfin, elle se met a pleurer. Je lève la main pour lui caresser la joue.
- T'inquiète pas maman, dis-je d'une voix rauque, c'es pas de ta faute... C'est pas de ta faute... Jamais je t'abandonnerais, jamais...
Puis je perd connaissance.
![](https://img.wattpad.com/cover/170445481-288-k795416.jpg)
VOUS LISEZ
Amnésique ( Terminée )
Teen FictionJe ne connais pas mon père. Ma mère ma élevé seule. Je l'admire énormément. Ma mère m'a eu quand elle avait quinze ans, et elle a quand même décidée de me garder. Le seul problème : elle est amnésique et alcoolique. Quand elle boit le soir après le...