Tibaud me tient la main. Nous marchons en silence. Je ne sais pas ou il m'emmène mais je ressens la douleur a ma cheville a chaque pas. Je grimace, mais n'émet aucun sons et masque immédiatement mon visage après. Ne rien montrer. Puis, il s'arrête brusquement et empoigne mes mollets. Surprise je me laisse faire et il m'attire pour me porter. Je suis maintenant sur son dos, et je ne riposte pas bien trop heureuse de ressentir ce contacte. Mais je suis pas trop lourde quand même ? Argh, pitié que je sois pas trop lourde ! En tout cas me porter n'a pas l'air de le gêner, et son rythme de pas n'a pas ralentis. C'est déjà ça. Je me laisse aller contre son dos. A travers son tee-shirt je peux ressentir ses muscles... J'enfui mon visage dans ses cheveux pour sentir leur odeurs et... du miel... Oui sa sent le miel. Que c'est bon... Puis il s'arrêtait me fait doucement glisser vers le sol. Je suis un peu déçu que ça n'est pas durée plus longtemps... Tant pis. Il ouvre la porte, et nous entrons. Une femme, aux cheveux noir corbeau, fine la peau pâle, des yeux vert, sûrement sa mère, apparaît, lui parle puis, écarquille les yeux en me voyant. Un homme, cheveux brin, les yeux bleu et une couleur de peau caramel, apparaît, sûrement son père. Puis, juste derrière la mère une petite fille, les aux cheveux brin, yeux vert apparaît. Silence. Tibaud tousse un peu gêné lui aussi fini par briser le silence.
- Anna, et si tu jouais avec Sky ?
Il lui lance un regard lourd. Elle souffle, s'approche de moi et pose sa toute petite main dans la mienne. Je sursaute surprise par ce geste mais me laisse faire. Sa main est toute petite mais chaude, et ce contacte me rend heureuse. Elle me tire la main et je laisse ce petit être me guider. Nous montons des escaliers et entrons dans une chambre ou il y a du rose partout. Mais vraiment, vraiment, VRAIMENT partout. Le lits, le plafond les murs, la moquettes, les poupées, le bureau, les livres, les vêtements, l'armoires, et même, croyez-le ou non, un miroir. Tout en rose. Même la glace. D'ailleurs la petite aussi est en rose. Je suis sans voix face à ce monde en.... rose. La petite me lâche la main et ce précipite sur un coffre qui bien évidemment est rose. Elle en sort deux poupées et une maison de poupée.
- Viens on joue.
Elle me tend une poupée puis nous jouons. Je ne sais pas vraiment comment faire, et elle éclate de rire mais je les trouvent mignon ses petits rire. Je ne sais pas pourquoi je me mets à la chatouiller. Elle éclate de rire encore plus fort que jamais, et je fini par la relâcher et rire a mon tours. Ca me change les idées, m'évite de penser a ma mère. Après une demi-heur de folie avec la petite, elle fini par s'endormir. Je la porte, et g l'impression qu'elle pèse une tonne, ou alors c'est moi qui n'ai pas de muscles. Après avoir longuement lutté, je la pose sur son lits aussi doucement que possible. Je me relève sort, et descend les escaliers. Lorsqu'il ne me reste que trois marche a descendre la douleur de ma cheville revient violemment, et je tombe. Je ferme les yeux prête à ressentir encore plus de douleur, mais à la place, je suis suspendu dans le vide, ou plutôt je suis retenu par quelqu'un. Je lève la tête et je vois le père de Tibaud.
- Fait attention petite !
Je hoche vaguement la tête et il me relâche. Il me fixe. Longuement. J'ai presque l'impression d'avoir Tibaud en face de moi. Il fini par sourire et se penche pour me murmurer à l'oreille.
- Franchement tu penses pas que c'est tel père, tel fils ? On a tout les deux trouvé de très jolie compagne !
Je fronce les sourcils. De très jolie... compagne ? Et la, j'entend comme un déclic dans ma tête et je deviens rouge écarlate.
- Halala... J'ai hâte de voir mes petits-enfants ! Dites... vous l'avez déjà fait ?
Je deviens de plus en plus rouge.
- Hé, le vieux ! Maman t'appelle !
Tibaud se tient juste derrière son père. Il finit par lui donne une pichenette au front et marmonner qu'il est pas vieux en entrons dans une autre pièce. Tibaud s'approche de moi, et me fixe. Ho non ça va pas recommencer... Il m'attrape par la main et monte. Je le suis. Enfin, il me laisse pas trop le choix. Nous entrons dans une salle de bain et il m'ordonne de m'asseoir sur le seul tabouret de la pièce. J'obéis. Il ouvre une armoire et commence a fouiller dedans. Il en sort une petite trousse et s'approche de moi. Il s'assois sur le carrelage puis ouvre la trousse. Il en sort une bande et de la crème.
- Quelle pied ?
- Hein ?
Il me regard. Ha oui, merde, ma cheville. Je lève légèrement mon pied droit et il l'attrape délicatement. Peut-être que porter une jupe aujourd'hui c'était une mauvaise idée. Il relève le bout de ma jupe jusqu'à la remonter à mon genou. Il observe ma cheville.
- Ca va, elle est juste un peu enflé, rien de grave.
Il prend un peu de crème puis la fait doucement glisser sur ma cheville. Quand il a finit, il prend la bande et l'enroule afin que ça soit serré. Il repose mon pied doucement. Après dix seconde de silence, qui me semble être dix minute, range la crème dans la trousse de secours.
- De quoi vous avez parlé toi et mon père ?
Merde. Merde. Merde. Il me fixe et fait une moue de chien battu.
- Tu veux bien me le dire ?
- On a parlé de....pas grand chose.
Je deviens aussi rouge qu'une tomate. Je suis pas doué pour mentir ! Il finit par éclater de rire. Il se lève et avant de sortir me dit :
- C'est pas grave j'ai TOUT entendu.
Je relève vivement la tête vers lui. Un sourire taquin au lèvre il me laisse. Putain ce qu'il est beau.
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Amnésique ( Terminée )
Novela JuvenilJe ne connais pas mon père. Ma mère ma élevé seule. Je l'admire énormément. Ma mère m'a eu quand elle avait quinze ans, et elle a quand même décidée de me garder. Le seul problème : elle est amnésique et alcoolique. Quand elle boit le soir après le...