" Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil,
A point perdu cette vesprée,
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vôtre pareil.
Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las, las ses beautés laissé choir
Ô vraiment marâtre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !
Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que votre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse :
Comme à cette fleur la vieillesse
Fera ternir votre beauté. "
— Azeban ! s'écria Waban en découvrant l'un des ses fils déclamer des vers à une malheureuse humaine qui pleurait toutes les larmes de son corps. Par tous les démons des entrailles de l'enfer, que fais-tu ?
— Mais, père, tu m'as dit d'attendrir la viande !
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Merci d'avoir lu ce chapitre !
Cette belle poésie n'est (malheureusement) pas de moi, mais de Ronsard (1524, Vendômois, Odes, I,17).
Le cercle se restreint... Olorun ? Quetz ? Avanish ?
A demain !
Axel.