numéro sept - kylian mbappé

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❦ pdv vana

On est en train de jouer au baccalauréat avec Issa, Rayan, et Eden chez cette dernière, dès qu'on se retrouve tous les trois on est obligé d'en faire un, ça parait débile mais à chaque fois il y a des revanches à prendre et c'est juste à mourir de rire.

Depuis que j'ai laissé Kylian on s'est plus adressé la parole et c'est mieux comme ça, quand Rayan m'a dit qu'il avait embrassé une fille au nouvel an j'étais hors de moi, même si ça s'est passé avant qu'il me dise tout ce qu'il m'a dit ça change rien pour moi. Ça me rend folle et encore plus quand je me rends compte que si ça me fait cet effet là, c'est que mes sentiments sont bien là.

Je sais très bien que c'est la fille qui lui a sauté dessus mais je peux pas m'empêcher d'être dégoûtée, si c'est ça le quotidien d'être avec un footballeur, non merci mais j'en veux pas. Des filles en soirée y'en aura toujours, et s'il prend tout ça à la légère à chaque fois, je pourrais pas supporter. Enfin je parle comme si on était ensemble mais c'est loin d'être le cas, je sais ce que je ressens pour lui mais il y a trop de trucs qui me repoussent, c'est vraiment compliqué.

- Stoooop, hurle Eden en posant son stylo sur la table.

- Wesh mais tu triches toi c'est pas possible, s'énerve Rayan. Vas-y donne ta feuille sale tricheuse.

Il arrache la feuille d'Eden et se met à analyser toutes ses réponses, la blonde essaie de se défendre en justifiant toutes ses cases et Issa et moi on est morts de rire devant la scène.

- Mais vas-y toi c'est quoi un napiculteur ? demande Rayan en criant.

- Bah c'est un métier, se défend Eden.

- Mais la vie de ma mère t'es une ouf toi, et ça fait quoi un napiculteur ?

- Bah ça fait le truc avec les abeilles là, continue-t-elle.

Rayan fronce les sourcils et prend son téléphone en vitesse afin de vérifier. Je suis morte de rire sur ma chaise et Issa tape sur la table comme un fou en riant, un vrai sketch.

- Voilà on dit un apiculteur pétasse, arrête d'inventer des mots toi aussi, guettez elle triche depuis tout à l'heure après elle crie des stop, s'emporte Rayan.

J'explose de rire une énième fois et Rayan jette son stylo sur Eden qui se met à crier, elle contre attaque en lui mettant une claque et Rayan ne s'est même pas encore levé qu'elle est déjà partie en courant, lui à ses trousses.

Je secoue la tête devant la scène et mon téléphone sonne à ce moment, affichant le prénom de Presnel donc je me lève afin de lui répondre.

- Comment tu vas ma petite Vana chérie ?

- Allez qu'est-ce tu veux Pres', je réponds, ayant directement compris.

Il rigole puis reprend sa voix normale.

- T'es chez toi ?

- Non chez Eden, pourquoi ?

- J'ai une faveur à te demander, annonce-t-il.

Je lève les yeux au ciel et avance vers la fenêtre pour regarder ce qu'il se passe dehors, rien d'intéressant mais c'est une manie débile que j'ai quand je suis au téléphone.

- Bah ouais j'avais deviné, allez balance.

- Tu peux venir garder Kayis s'il te plaît ? Sarah sort j'étais censé le garder mais j'ai une urgence, demande-t-il.

- Combien de temps ?

- Deux heures et après Sarah rentrera normalement, répond-il. Kylian te rejoint plus tard pour pas que tu sois seule.

Ah, ça ne pouvait pas mieux tomber.

- Euh, ah ouais, bah super, je marmonne. J'arrive bientôt, j'essaie de faire vite, je finis par dire.

- Merci t'es la meilleure Vana, répond-il.

Je raccroche et annonce à mes amis que je dois y aller, ils râlent tous parce qu'on a pas pu finir notre partie mais en même temps, si Eden trichait pas et Rayan pétait pas des plombs tout seul à chaque fois, peut-être qu'on finirait plus vite. Je les salue tous et m'en vais rapidement, l'appartement de Presnel et Sarah se trouve pas très loin de celui d'Eden alors j'arrive chez eux en moins de vingt minutes.

Je sonne et c'est Presnel qui vient m'ouvrir en furie.

- T'aurais pu faire plus vite hein, dit-il.

- Non mais j'hallucine là.

Il rit et me prend rapidement dans ses bras, il me fait ensuite entrer et je me dirige directement vers son fils, qui est assit sur son tapis de jeu dans le salon.

- Merci beaucoup vraiment tu me sauves la vie, tu m'appelles si t'as besoin de quelque chose hein.

- T'inquiète, par contre s'il se met à pleurer je fais quoi ? je demande, paniquant d'avance.

- Biberon dans la cuisine, sinon tu dois changer la couche enfin je vais pas t'apprendre à t'occuper d'un bébé.

Je hoche la tête et il me prend une nouvelle fois dans ses bras avant de se diriger vers la porte.

- Pas de bêtises quand Kylian arrive, dit-il me faisant lever les yeux au ciel, ça risque pas. Merci encore.

Je souris et vais m'asseoir par terre, près de Kayis qui est sage comme une image, j'ai pas trop de soucis à me faire pour l'instant. Par contre, c'est quand j'entends Kylian arriver que je commence à m'inquiéter. Je souffle quand je l'entends sonner mais je vais bien évidemment lui ouvrir, non sans traîner des pieds.

- Salut, lance-t-il quand j'ouvre la porte.

- Salut, je réponds sur le même ton avant de lâcher la poignée et de retourner m'asseoir sans dire un mot de plus.

Je check l'heure et soupire intérieurement quand je vois qu'il est arrivé beaucoup plus tôt que prévu, et qu'on va devoir passer quasi deux heures dans la même pièce. Ça s'annonce génial. Je tourne mon regard vers lui, il est simplement habillé d'un jogging, un sweat à capuche et sa casquette mise à l'envers.

- Il fait moins douze dehors, couvre toi mieux tu vas tomber malade, je dis sans le regarder.

- Venant de ta part, répond-il simplement.

Je hausse les épaules et rapporte mon attention sur le fils de Presnel qui joue par terre.

- On peut parler ? demande Kylian au bout d'un moment.

- Non c'est pas le moment, je lâche d'une manière nonchalante, trop occupée à jouer avec Kayis.

- Vana tu me saoules, je suis désolé d'accord ?

Je lâche un rire ironique et tourne ma tête vers lui.

- Tu sais même pas t'excuser, c'est hallucinant.

- Ouais enfin non, tu me saoules pas mais je suis désolé, se rattrape-t-il. En fait si tu me saoules, vas-y va prendre l'air dans la cuisine c'est à mon tour de m'occuper du petit.

Je hausse les sourcils en le regardant et il se met à rire tout seul, vraiment incompréhensible cet homme, manquait plus qu'il retourne la situation tiens.

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