numéro sept - kylian mbappé

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❦ pdv vana

J'hésite une seconde puis me décide enfin à appuyer sur le nom de Kylian dans mes contacts afin de l'appeler. Il est plutôt tard et je doute qu'il va répondre mais lui envoyer un message serait inutile vu qu'il a pas répondu au dernier. J'attends quelques secondes et ça décroche enfin à la quatrième sonnerie.

- Kylian ?

- C'est Presko, dit la voix au bout du fil.

- Ah... Presnel, dis-je simplement.

- Bah cache ta joie surtout.

- Non mais je m'attendais pas à ce que tu répondes sur son téléphone, il va bien ?

J'entends des petits bruits de fond pendant un moment puis ça devient calme, m'indiquant qu'il a changé de pièce.

- T'inquiète il est avec le docteur là, apparemment c'est pas si grave que ça.

- Sérieux ? Ah je suis rassurée putain c'était pas beau à voir.

- T'as vu comment son épaule s'est tournée ? C'était dégeulasse gros, dit-il avec une voix surjouée.

On rigole tous les deux même si c'est sûrement pas le moment et il finit par m'assurer que Kylian va bien et qu'il lui dira que j'ai appelé. Je m'apprête alors à raccrocher, étant déjà plus rassurée mais Issa me devance et m'arrache le téléphone des mains pour parler avec Presnel, il lui dit quelques trucs complètement inutiles puis me repasse mon téléphone que je mets dans ma poche.

- C'est bon t'es rassurée ? me demande Issa qui avait suivi la conversation plus tôt.

- Ouais, apparemment c'est rien de grave.

- Bon vas-y j'vais y aller du coup moi, annonce-t-il en me pincant la joue.

Je hoche la tête et le prends rapidement dans mes bras avant de l'accompagner jusqu'à la porte, que je referme derrière lui. Il est déjà minuit passé, Rayan est lui aussi parti depuis quelques minutes et mon frère est sorti avec des amis directement après le match. Ma mère n'est pas là pour trois jours, alors je reste seule pour la nuit vu que Rayan et Issa ont des trucs à faire demain matin.

Je range un peu le salon et tout ce qui y traînait, je vais nourrir mon chien puis éteins finalement toutes les lumières avant de rejoindre ma chambre. Je me mets sous la couette et je check un peu les réseaux puis je pose mon téléphone quand je commence à sentir la fatigue.

Il est deux heures du matin quand j'entends mon téléphone vibrer sur ma table de chevet, me réveillant. Je le prends, les yeux plissés et essaie de lire le message affiché.

de kylian :
j'ai vu que t'avais appelé pour prendre des nouvelles, tu dors sûrement mais c'était pour que tu saches que je vais bien

Je me redresse pour me retrouver assise et au lieu de répondre à son message, je décide de l'appeler directement.

- Pourquoi tu dors pas ? je demande directement après qu'il ait décroché.

- Ça fait encore mal quand je me couche du coup c'est chaud.

- Bah couche toi sur ton autre épaule gros con, t'en as deux c'est pas pour faire jolie.

Il rit légèrement.

- Même à deux heures tu fais chier comme ça toi, dit-il doucement ce qui me fait sourire.

- C'est parce que tu sais que j'ai raison.

Je l'entends bouger quelques secondes et j'en profite pour m'allonger de nouveau en regardant le plafond.

- Comment tu t'es inquiétée pour moi, pourquoi tu stresses comme ça, dit-il.

- Tu mens frère j'ai appelé deux secondes, Presnel a dit que t'allais bien et c'est tout, m'invente pas des vies.

- Arrête de mentir tu t'es inquiétée, je suis sûr t'as crié quand tu m'as vu tomber.

Je ris face à son exagération et je l'entends rigoler à son tour.

- J'étais même pas devant ma télé. J'étais plus inquiète pour le match contre Liverpool que pour toi en plus, j'ajoute.

- Mais oui bien sûr, t'aimes trop mentir.

- Je mens pas, la ferme.

On continue à discuter pendant un moment puis je l'entends bailler quelques minutes plus tard à l'autre bout du fil alors je vérifie l'heure encore une fois, ça fait déjà quasi vingt minutes qu'on est au téléphone et j'avais absolument pas remarqué.

- Bon va dormir Kylian, ton sommeil c'est n'importe quoi.

- Si tu m'appelais pas à deux heures du matin aussi.

- C'est toi qui m'as envoyé un message, tu m'as réveillé donc je te tiens éveillé avec moi, c'est comme ça que ça marche ici, je réponds.

Il émet un petit rire fatigué et je souris à l'entente de ce dernier.

- C'était mignon que tu te préoccupes de moi, dit-il, bonne nuit Vana, on se voit demain.

- Ouais, on verra ça demain. Bonne nuit Kylian, et te couche pas sur l'épaule qui te fait mal con que t'es. 

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