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pdv vana

- Bon comme Kylian aime pas parler de ça, je me rabats sur toi, juste entre nous, dit Presnel pendant que je lève les yeux au ciel.

Après qu'il soit venu nous déranger dans le jardin chez Marcos, on est rentré pour manger tous ensemble parce qu'il commençait à faire un peu trop froid, et Kylian a finalement passé la fin de soirée avec moi et ne s'est pas volatilisé une deuxième fois, pour mon plus grand bonheur.

On est actuellement posé chez Issa, Presnel nous a rejoint un peu plus tôt, après son entraînement.

- Mais vas-y raconte à tonton Presko, insiste-t-il, déjà sans moi vous vous seriez jamais rencontrés et vous osez me cacher la portée de mes fruits ?

- Il marque un point, intervient Issa sans lever le nez de son portable. 1-0 pour Presko.

Je lui lance un regard noir qu'il ne voit même pas, il se permet de faire des commentaires et il attend même pas ma réaction, tous culottés eux.

- Pourquoi ça s'est toujours pas fait entre vous deux, vous attendez le déluge ou quoi ? Ça se bécotent quand personne regarde mais quand faut porter ses couilles dans une vraie discussion, il y a plus personne.

Je lève le regard vers lui, blasée. Il a raison d'un côté mais je déteste quand on me le fait savoir, surtout quand c'est pas ses affaires.

- Je vais te poser une question, à ton avis pourquoi on s'est jamais parlé plus que ça avant alors que je savais très bien que t'étais pote avec Issa et Rayan ?

- En voilà une vraie question, dit-il en faisant mine de réfléchir.

- Fais genre tu connais pas la réponse, tu sais très bien pourquoi et c'est exactement pour ça que je mets des barrières, c'est pas mon truc votre milieu de gros bâtards.

Il écarquille les yeux, faussement offensé.

- Et c'est l'égalisation, un partout, continue Issa.

- Parle mieux déjà, et Kylian en fait pas parti c'est vraiment pas son délire, le foot c'est tellement sa raison de vivre qu'il a même pas le temps pour faire des conneries.

- 2-1 pour Presnel, quel match !

Pour embrasser des meufs en soirée il a le temps par contre. Je me retiens de répondre ce que je pense et je me contente d'observer Presnel qui pète un câble tout seul.

- Vana je sais à quoi t'as pensé et je suis d'accord tu reviens au score je te mets même deux points, 3-2 pour Vana, s'exclame Issa.

J'éclate de rire et Pres s'indigne avant de secouer la tête aux conneries d'Issa puis il reprend.

- D'ailleurs je sais même pas comment il fait pour trouver du temps pour toi, continue-t-il, lui valant un regard de travers. Putain il est vraiment piqué cet enfoiré, va falloir que je lui en touche deux mots.

Je balance ma tête en arrière en riant, il est pas croyable lui aussi. On discute encore quelques minutes, en changeant de sujet, et je me prépare finalement pour rejoindre Eden pour les cours de l'après-midi.

Mon téléphone vibre sur le chemin de la fac et je me décompose quand je vois le prénom de Jordan apparaître sur mon écran. Je l'ai vachement délaissé ces jours ci, j'avais autre chose en tête et maintenant j'ai peur qu'il ait fait n'importe quoi.

- Jordan tu vas bien ? je demande automatiquement.

- Ça fait une semaine que tu me réponds plus, répond-il faiblement. Vana je crois que j'ai fait une connerie, finit-il.

Je ferme les yeux quelques secondes et je réfléchis un moment avant de lui répondre.

- J'arrive, je lance fermement.

J'envoie rapidement un message à Eden pour la prévenir que je ne viens pas en cours finalement et je rebrousse chemin pour me diriger vers l'appartement de Jordan. Je tape en vitesse le code que je connais par coeur et monte les escaliers quatre à quatre avant d'enfin arriver devant la porte de son appartement. Je m'apprête à sonner mais je remarque que la porte est entrouverte. Je la pousse doucement et lâche mon sac dans l'entrée avant de pénétrer dans l'appartement silencieux.

- Jordan ? je demande en avançant vers le salon.

J'entends soudainement du bruit provenant des toilettes donc je me dirige vers celles ci et j'y trouve enfin Jordan, agenouillé devant la cuvette. J'accours vers lui et l'aide à se relever, il a une mine affreuse et ses yeux répondent à peine, il regarde de droite à gauche d'une manière lasse puis son regard se pose enfin sur mon visage.

- Vana ? demande-t-il.

- Qu'est-ce que t'as pris ?

Il ne me répond pas alors je le lâche violemment et j'ignore sa tête qui cogne contre la porte. Je cours dans le salon et fouille un peu partout mais n'y trouve rien.

- T'as pris quoi bordel, je hurle, paniquée, mais ne reçoit aucune réponse.

Je m'arrête dans la salle de bain et je trouve une boîte de pilule, je m'empresse de la prendre et les larmes me montent directement aux yeux.

- De l'exta, je souffle. Jordan, pourquoi ?

- J'ai quasi rien pris, je me suis direct fait vomir et je t'ai appelé, répond-il.

Je l'examine quelques secondes et je hoche plusieurs fois la tête. Je prends la boîte et la jette violemment par la fenêtre après avoir vidé ce qu'elle contenait dans la cuvette.

- Sors moi tout, je dis ensuite d'une voix qui se veut autoritaire malgré mes larmes.

- Y'avait que ça, je te le jure, il répond en allant s'allonger sur le canapé.

Je passe une main dans mes cheveux et mes larmes coulent de plus en plus. Je m'effondre en sanglot, au point où je tiens quasiment plus debout. Je m'assieds par terre et je tente de me calmer sous le regard inquiet de Jordan. Je veux pas revivre tout ça, pas maintenant.

- Pourquoi tu pleures Vana, demande-t-il d'un air détaché.

- Combien de temps ça va durer, juste quand je pensais que t'avais enfin compris. Pourquoi j'accours encore dès que tu m'appelles, je lâche entre deux sanglots.

Il se lève pour s'approcher de moi mais je me lève à mon tour pour reculer autant que possible.

- Tu l'as fait exprès, je continue. T'as rien pris hein, tu fais exprès pour que je vienne à chaque fois, tu continues de me faire du mal et t'en as strictement rien à foutre. T'as pas honte de me manipuler et de profiter du fait que je sois faible quand il s'agit de toi ?

- Tu dis n'importe quoi mon amour, dit-il en s'approchant de moi.

Il tente de me prendre la main mais je la retire violemment.

- M'appelle pas comme ça, je lui hurle au visage. Est-ce que tu m'as déjà aimé au moins ? C'est impossible que tu puisses me faire ça en m'ayant aimée, impossible.

- J'suis désolé Vana, je t'aime, dit-il en mettant ses mains sur mes joues mouillées, je t'aime et je t'aimerais toujours, je m'excuserais jamais assez.

Je fonds en larme une nouvelle fois et il en profite pour me prendre dans ses bras, je me laisse faire et je me contente de pleurer sur son épaule. Ça ne peut plus durer, il faut que je me réveille.

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votre personnage préféré a enfin refait sa tant attendue apparition!! nan en vrai on en a toujours pas fini avec lui pour l'instant mais j'espère que vous avez aimé ce chapitre!

numéro sept - kylian mbappéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant