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Candice était une très jolie fille aux cheveux bruns et aux magnifiques yeux verts. Elle pouvait avoir n'importe quel homme avec un seul regard mais cela ne l'intéressait pas. C'était une femme brillante et intelligente elle avait su le prouver lors de sa formation à Lille, une place c'était libérée à Paris dans une start-up déjà très réputée. Elle avait sauté sur l'occasion et avait ensuite suivi une formation afin de juger ses compétences, sa franchise et bien évidemment son beau regard avait attendri son nouveau patron.

Aujourd'hui Candice arrivait dans la capital toute excitée de prendre place dans son nouveau travail car oui elle avait hérité d'une promotion lors de sa formation elle est désormais le bras droit de son patron.

La jeune femme entre dans le Starbucks non loin de son travail, à la hâte elle prit un chocolat chaud et sortit aussitôt. Elle n'en revenait pas, c'était son premier jour et elle était déjà en retard. Elle sourit à la serveuse après avoir payé et prit son chocolat chaud avec écrit "Candisse" sur le carton de la boisson chaude. Elle jette un regard à travers la fenêtre, un métisse assis côté fenêtre, les mains sur son clavier d'ordinateur ouvert sur une page word blanche, totalement blanche. Elle considéra une seconde le métisse qui avait une coiffe plutôt particulière mais qui lui donnait son propre style en plus de ses lunettes posées sur le bout de son nez.

Elle secoue la tête pour reprendre ses esprits se rappelant qu'elle était en retard. Pendant sa course elle repense au métisse devant son ordinateur complètement vide de mot, de toute évidence il avait des soucis d'écriture, peut-être voulait-il devenir écrivain mais n'avait pas l'imagination et l'étoffe pour le devenir.

-Bonjour, désolée de mon retard.

Son nouveau patron lui sourit la voyant toute essoufflée, d'un geste de la main il l'invite dans son bureau après lui avoir serré la main en guise de bonjour.

-Je comprends votre retard. S'habituer au train de vie des parisiens risque d'être long. Tentez d'anticiper les bouchons la prochaine la fois.

Comment lui expliquer qu'elle n'était pas en voiture et qu'elle avait laissé sa voiture à Lille exprès pour éviter les embouteillages ? De plus, elle n'habitait qu'à quelques mètres à pieds de son nouveau travail. Durant une bonne quinzaine de minutes il lui expliquait comment fonctionnait la start-up, elle balançait sa tête à chaque fin de phrase montrant qu'elle était réceptive et qu'elle ne bavait sur la beauté de son nouveau patron. Il avait l'air plutôt jeune pour un dirigeant, sa carrure imposante intimidait la jeune femme qui était assise en face de son bureau les mains sur les genoux.

-Nous partons dans un mois à Londres. Vous savez ce qu'il vous reste à faire.

Il lui laissait un mois pour qu'elle puisse préparer le voyage à Londres. Elle trouvait que cela faisait court mais elle n'avait pas le choix. Par la suite il lui montre son bureau face à la tour Eiffel, elle qui rêvait tant la voir au moins une fois dans sa vie et aujourd'hui elle avait son propre bureau face à la dame de fer. Malgré la hauteur du bâtiment elle l'a trouvait imposante.

La brune décide de se lancer d'ores et déjà dans les préparatifs du voyage, bien évidemment elle était invitée. Toute sa matinée elle l'avait passé dans son bureau à se décider à choisir quel hôtel prendre, elle faisait également beaucoup d'aller-retour entre son bureau et celui de son patron pour lui demander quelles étaient ses préférences lors d'un voyage d'affaire. Après plusieurs allers-retours celui-ci lui dit qu'elle était munie d'un téléphone qui lui permettait de l'appeler dès son bureau à elle.

D'ailleurs c'était elle qui avait le plus beau bureau de tout l'étage hormis celui du dirigeant qui était beaucoup plus spacieux et beaucoup classe. En plus de la vue sur la tour Eiffel elle avait un petit balcon sur lequel elle pourrait travailler lors des grosses chaleurs, qui allaient bientôt arriver. Son bureau était en bois d'épicéa, deux grosses étagères étaient placées derrière elle, de quoi ranger ses dossiers Deux chaises étaient plantées devant elle, deux grandes plantes de Yucca étaient disposées de part et d'autre de sa porte. La jeune femme gardait un minimum d'intimité même si son mur face à elle était en verre et donnait une vue sur le bureau de son patron.

Blank page. // Thilo KehrerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant