[TERMINÉE] Le coeur ne ment jamais. Tome II

Partie 54

"La beauté de votre physique n'a aucune valeur si celle de votre cœur ne suit pas"

J'attend qu'ils finissent de parler, puis l'imam part vers le parking et Maher vers la cité, tête baissée. Un moment, il lève la tête et me vois. Il me sourit et approche. Plus il arrive vers moi et plus les battements de mon coeur s'accélère.

Il arrive en face de moi, mes jambes tremblent, jvais tomber mdrr

Maher

Je sors de la mosquée, avec l'imam.

Imam : Alors Maher les études ?

Moi : Ca va Al Hamdoulillah ça avance

Imam : Al Hamdoulillah. Je voulais te demander quelque chose. Toute la semaine prochaine, à partir de lundi jusqu'au dimanche, je dois aller dans le Sud voir de la famille, est ce que tu pourrais me remplacer à la mosquée ?

Moi : Hein ? Vous voulez que je dirige la prière pendant votre absence ?

Imam : Oui et aussi assurer les cours du lundi soir, du mercredi après midi et du samedi matin pour les petits.

Moi : Je sais pas si j'en suis capable..

Imam : Si, bien sur que tu le peux. Je te connais depuis que tu as 7 ans. Je t'ai enseigner l'islam, le coran et je t'ai appris beaucoup chose, par la grâce d'Allah, alors, à ton tour de le faire pour les petits. Je vais tout t'expliquer t'inquiète pas. Viens à la séance demain après midi à 14h30 et je t'expliquerai tout, d'accord ?

Moi : D'accord insh'Allah.

Imam : Je te fais confiance, tu as toujours été un élève très sérieux. Depuis que tu as 7 ans, tu rentres dans la mosquée avec les yeux qui brillent mash'Allah, et encore aujourd'hui. Et puis, si tu as besoin tu as mon numéro.

Moi : Merci beaucoup El-Hajj (c'est-à-dire un musulman qui a accompli le pèlerinage)

Imam : Pas de problème wouldi (mon fils), salam aleykoum, ma femme m'attend

Moi : Waleykoum salam, passe le salam à ta famille

Imam : Insh'Allah

Je lui serre la main, et il part. Je suis ému et stressé en même temps. Ca me fait plaisir de fou qu'il pense à moi pour diriger la prière. C'est quelque chose de tellement important pour moi, mais je ne l'ai jamais fait. Enfin si, avec ma famille, quand on prie en groupe, mon père me laisse la diriger. Mais la.. diriger une 60 aine d'hommes et de femmes. Kheir Insh'Allah, ça va bien se passer. Il faut bien se lancer un jour. Parce que, j'aimerai ouvrir une mosquée plus tard Bi IdniLlah (avec la permission d'Allah).

Bref, je marche vers ma cité quand j'aperçois au loin Assya en abaya (vêtement long comme une robe) et avec un hijab (voile). Quelle belle femme mash'Allah. C'est dommage qu'elle ai commis cet acte de fornication.. Pourtant elle vaut tellement mieux, je le sais. Enfin.. Kheir, c'est le destin. Je m'approche d'elle.

Moi : Salam 'aleykoum Assya

Assya : Waleykoum salam

Moi : Ca va ? Tu attend quelqu'un ?

Assya : Ca va Al Hamdoulillah. Oui, toi

Moi : Moi ? Pourquoi ?

Assya : Pour te rendre ta veste -en me la donnant-

Moi : Ah merci j'avais oublié. Viens je te raccompagne.

On marche vers sa cité, je veux pas la laisser rentrer seule après ce qui s'est passé, et j'aurai du la protéger plus que ça quand j'ai appris que quelqu'un lui voulais du mal. J'avais promis à Fares de la protéger..