Partie 67

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"Le jour où je me mettrai à genoux devant un homme ça sera mon fils pour lui faire ses lacets insh'Allah ☝🏼"

Mec 3 : Tu crois vraiment qu'on va dire pardon à une meuf qui couche avant le mariage et qui tombe enceinte en plus -rire- allez bouge ta race !

Maher : Parce que vous, vous êtes parfait peut être ? Vous vous ne fumez pas de la merde toute la journée ? Vous n'avez jamais été bourré non plus ? Et toi là, tu voulais faire quoi avec elle dans la cave ? Donc arrêtez de la juger, seul Allah peut juger ! Est ce que vous avez idée du nombre de fois qu'Assya a prié pour se faire pardonner ? Y'a t-il une personne sur cette terre qui n'a jamais commis d'erreur ? Donc les gars, un petit conseil, essayez d'aller de l'avant et pardonnons-nous les uns et les autres pour être aussi pardonné dans l'au-delà. Sur ce salam, et bonne journée.

Il revient vers nous, et on pars à la voiture sans attendre la réponse des gars. En fait je crois qu'ils n'avais rien à répondre face à ça.

Assya

Je suis choquée de la façon dont Maher a parlé aux gars. Ils parlent très bien mash'Allah, que des mots propres.

Maher : Ca va Assya ?

Moi : -essuie mes larmes- Oui merci

Fares : Pourquoi tu pleures comme ça ? C'est à cause de ce qu'ils t'ont dis ?

Je vais lui dire la vérité.. Je lui ai promis de ne plus rien lui cacher

Moi : J'ai perdu le bébé Fares..

Fares : Hein ??? T'es sérieuse ??!!

Moi : Oui J'ai fais une fausse couche

Fares : Putin

Il me prend encore une fois dans ses bras en me répétant qu'il est désolé pour moi.

Moi : C'est la vie..

Fares : Kheir insh'Allah habiba

Maher : Assya, tiens les clés -en me les donnant-. Les enfants doivent être entrain d'attendre devant la porte. Fais les rentrer s'il te plait, et le temps que je dépose ton frère, fait leur réciter à tour de rôle les derniers versets qu'on leur a fait apprendre. Je reviens vite

Moi : D'accord insh'Allah

Je fais ce qu'il me dis et il revient en 20 min.

Fares

Dans la voiture

Maher : Pourquoi tu dois aller chez Ferhat ?

Moi : Je sais pas il a dit qu'il voulait me parler de quelque chose d'important

Maher : Peut être par rapport à Hamza

Moi : Peut être, je te dirais

Maher : Ca me fait de la peine pour tout ce qui arrive à ta soeur. Elle est forte wAllah

Depuis quand il parle d'Assya, sans que ça soit moi qui commence la conversation ?

Moi : Dis moi la vérité Maher s'il te plait

Maher : Quelle vérité ?

Moi : Est ce que ma soeur te plaît ?

Il ne me répond pas tout de suite, il réfléchit a ce qu'il va répondre. Mais peu importe sa réponse, je connais mon frère.

Maher : Ecoute Fares, je t'ai déjà dit que ta soeur, je ne la vois pas plus qu'une soeur et puis ça n'a pas d'importance. Tu es mon frère Fi'Llah, et c'est plus important que tout. Je ne veux pas te perdre.

[TERMINÉE] Le coeur ne ment jamais. Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant