Partie 75

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"Personne ne croise notre chemin par hasard."

Moi : Euh.. Je sais pas. En fait, j'y pense pas. Avec ce qui s'est passé, j'aurai du mal à faire confiance à nouveau. Donc je dirai que non, je ne suis pas prête pour l'instant..

Maher : Tu n'a vraiment plus confiance en personne ?

Moi : En Allah, c'est tout. Parce que quand tu donnes ta confiance, et ton coeur à quelqu'un, et qu'il te jette comme de la merde, quelque chose se casse à l'intérieur de toi..

Maher : Et toi, tu te fais confiance ?

Je ne répond pas tout de suite, je ne m'attendais pas à cette question..

Moi : Je... Je sais même pas. Il m'a fait perdre ma confiance aussi. C'est dur de reprendre confiance, je te mens pas.

Il se retourne vers moi, et s'arrête. Il me regarde, et moi je regarde par terre. Il m'impressionne un peu.

Maher : Assya.. Tu n'es pas ton passé, tu n'es pas tes péchés, tu dois avoir confiance en toi. Sinon comment avoir confiance aux autres ? Tant qu'Allah te pardonne, tu as le droit au bonheur et d'avoir un meilleur futur.. Surtout ne laisse personne te diminuer à cause des erreurs que tu as faites, et dont tu t'es repenti. Tu dois croire en toi Assya. Tu as beaucoup de valeurs, moi je le vois.

Encore une fois, il utilise les bons mots pour me réconforter, mash'Allah, si je pouvais avoir un mari comme lui, je serai la femme la plus heureuse..

Moi : Ta femme aura beaucoup de chance de t'avoir, sache le.

Maher : Non, c'est moi qui aura beaucoup de chance de l'avoir. J'espère qu'elle acceptera quand j'irai demander sa main à son père.

Alors il a déjà quelqu'un dans sa vie qu'il aime ? Je suis contente pour lui, mais je l'avoue je suis jalouse. Jalouse parce que je me suis attachée à lui et parce que des hommes comme lui, ça court pas les rues. Kheir Insh'Allah, je lui souhaite que du bonheur.

Moi : Insh'Allah, tente, tu verras bien.

Maher : Oui, bientôt Insh'Allah.

Je lui souris, et une fois devant chez moi, on se salam et lui, continue sa route pour rentrer chez lui.

Quand je rentre chez moi, je salam ma famille et je vais aider ma mère à faire à manger. Au moment de manger, mon père prend la parole.

Papa : Fares, comment tu connais le père à Nessrine, l'infirmière ?

Fares lève la tête d'un coup, en fait on lève tous la tête. C'est vrai que je lui avait jamais demandé, je savais même pas qu'il était resté en contact avec Nessrine.

Fares

Comment ça se fait qu'il connait le père à Nessrine ? Comment ils se sont rencontrés même?

Moi : Comment tu connais Ferhat ?

Papa : Pourquoi tu répond à ma question par la même question ?

Moi : Je le connais parce qu'un jour j'ai aidé Nessrine et il m'a remercié.

Papa : Tu l'as aidé à quoi ?

Moi : Je suis vraiment obligé de vous raconter la vie de quelqu'un d'autre ?

Papa : Non, mais j'en ai marre que dans cette famille il y ai toujours des secrets. Les secrets ont mis ta soeur enceinte.

Je regarde ma soeur, elle a la tête baissée. Pourquoi il dit ça ? Il sait pas qu'Assya est déjà assez mal comme ça ?

Moi : Papa, c'était vraiment pas utile de dire ça.

[TERMINÉE] Le coeur ne ment jamais. Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant