Partie 55

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"Savez-vous qu'un simple appel téléphonique peut rendre heureux tes parents ?"

Maher reste comme ça, les bras autour de moi quelques secondes, mais on se recule d'un coup quand on entend :

...... : T'as pas perdu de temps Assya !

Fares

Après être passé chez moi pour prendre mes cours, je suis parti à la bibliothèque, puis à 19h30, j'ai pris le bus pour aller chez les parents de Nessrine. J'appréhende un peu ce repas, je ne sais pas comment ça va se passer. Bien, sans doute. Mais rencontrer plus personnellement les parents d'une femme que je respecte beaucoup, et que j'apprécies, c'est toujours stressant. Surtout que c'est la première fois que ça m'arrive.

Bref, je descend du bus et je met mon GPS pour aller jusqu'à chez Ferhat. Le GPS me conduit jusqu'à une grande maison, trop belle franchement. Je suis heureux que Nessrine soit revenu vivre ici, avec ses parents. C'est mieux que de rester dans une maison seule ou avec un mari qui la bat. Et puis, ici, elle et Warda ne manqueront de rien, elle est en sécurité.

Je sonne et c'est la mère de Nessrine, Ghania, qui m'ouvre. Quand elle me voit, elle me fait son plus grand sourire.

Ghania : Ohh Fares, salam aleykoum ! Rentre rentre

Moi : Waleykoum salam, merci

Ghania : Tu vas bien ? Merci d'être venu, ça nous fait très plaisir

Moi : Ca va merci al Hamdoulillah, ca me fait plaisir aussi, merci pour l'invitation

Ghania : On te doit plus que ça. Tu peux avancer au salon, Ferhat est sur le canapé

Je lui souri et avance jusqu'à voir un grand salon oriental, avec des canapés orientaux, franchement magnifique.

.. : C'est beau hein ? C'est ma mère qui a fait toute la décoration

Je me tourne à l'entente de SA voix. Je souri automatiquement quand je la vois.

Moi : Oui, c'est trop beau, mash'Allah

Ferhat : Ah Fares tu es là mon fils ! Nessrine le laisse pas dans l'entrée. Viens t'assoir sur le canapé, Nessrine va nous ramener du thé.

Je vais vers lui et m'assois à côté de lui après l'avoir salué. Nessrine nous ramène du thé, et on fait connaissance pendant que les filles sont dans la cuisine, je suppose. Il m'a posé des questions sur mes études, sur ma famille, sur mes projets etc.. Ghania nous appellent ensuite pour manger.

Le repas se passe bien, parfois on se regarde avec Nessrine, parfois je regarde sa fille. Elle est trop belle, les mêmes yeux que sa mère. Pendant le repas, on parlait de tout et n'importe quoi, on rigolait et tout. J'apprécie beaucoup ses parents, ce sont des gens très simple et très gentils.

Bref, après le repas, Nessrine part coucher Warda puis on se pose sur le canapé tous ensemble avec un café, ou un thé. Et la, viennent les discutions plus sérieuses.

Ferhat : Alors Nessrine, tu as démissionné ?

Nessrine le regarde avec un air triste

Nessrine : Oui papa, Imad m'a obligé

Ferhat : Je veux que demain tu retournes à l'hôpital et que tu leur explique. Fares me dit que tu es faite pour ce métier. Tu ne dois pas abandonner

Nessrine : Oui promis j'irai insh'Allah

Ferhat : Fares, tu m'as dis cet après midi que tu as eu un accident, et que tu étais tombé dans le coma c'était quand et où ?

[TERMINÉE] Le coeur ne ment jamais. Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant