[TERMINÉE] Le coeur ne ment jamais. Tome II

Partie 49

"Aucune somme d'argent et aucun succès, ne vaut plus que le temps passé avec ta famille"

Fares : Pardonne moi. J'ai pas tenu ma promesse

Moi : Quelle promesse ?

Fares : D'être toujours là pour toi, quoiqu'il arrive.

Je ne sais pas quoi lui répondre. Je ne m'attendais vraiment pas à cette réaction de sa part. C'est vrai que Fares est quelqu'un de très calme, très mature. Mais il a le sang chaud des Algériens. Je pensais pas qu'il allait me pardonner si vite. Al Hamdoulillah..

Il se détache de moi puis on se rassois sur le même banc.

Fares : Tu sais l'homme qui est venu dans ma chambre de l'hôpital ?

Moi : Oui ?

Fares : Je l'ai revu, ou plutôt réentendu au magasin ya quelques jours. Il était au téléphone encore

Moi : Il disait quoi ?

Fares : Un truc du genre " non t'y vas pas t'es fou, jmen fou de tes sentiments, elle sait où tu habite bloque la et viens vivre chez moi"

C'est sûr qu'il parlait avec Hamza.. c'est le jour où il devait venir me khtob.. Mais c'est qui qui parlait avec lui ?

Moi : Pff.. ya pas de doute il parlait avec l'autre con qui m'a lâchée. Pourquoi tu me l'a pas dis plus tôt ?

Fares : Je ne voulais pas t'inquiéter, je voulais te protéger seul. Enfin, avec Maher et Yacine (un cousin). Mais je pensais pas qu'on se servirai de toi de cette manière. WAllah j'y ai pas pensé une seule seconde. Je suis désolé tout est de ma faute Assya

Moi : Nan c'est moi, personne ne m'a jeté dans ses bras.

Fares : Dis moi qui c'est. Je vais le retrouver et le tuer !

Moi : S'il te plait Fares. Je veux l'oublier wAllah, ça servirait à rien de le frapper à part de prendre des péchés en plus. Il en vaut pas la peine. Moi aussi je veux le tuer mais c'est mieux de lui montrer que ce qu'il m'a fait, je l'ai oublié et que tout va bien. Sinon il va se sentir important.

Fares : D'accord hbiba (ma chérie). Allez viens on rentre

Moi : J'ai peur de papa Fares. Il va me tuer.

Fares : On lui dira rien ce soir Assya, il est tard déjà, on a assez pleuré et demain on a cours.

Moi : D'accord, merci. Il faut te nettoyer tes mains, ton sang a séché.

Fares : T'inquiète je le ferai

On marche vers notre bâtiment, et devant la porte, avant de rentrer chez nous Fares me retourne vers lui, et me regarde en remettant une mèche de cheveux derrière mon oreille.

Fares : Je ne t'abandonnerai pas Assya. Jamais.

Moi : Tu sais Fares, ce qui me fait le plus mal dans cette histoire, c'est que j'ai fais tout ça sans rien te dire. Je culpabilise parce que d'habitude je te dis tout. Tu as toujours été mon confident, celui qui me comprend le mieux. Mais là, je n'ai rien pu te dire parce que j'avais peur de ta réaction. Et surtout, quand ça s'est passé, tu étais dans le coma..

Fares : Mais si tu me l'aurai dis, on aurait été deux. Et j'aurai pu t'aider, te conseiller. J'avoue, je t'aurai dis de le quitter. Mais j'aurai parlé avec lui, et j'aurai vu si il était vraiment sérieux.

Je baisse les yeux. Je m'en veux, parce que j'ai mal agi. J'ai cru être forte et pouvoir gérer tout ça toute seule, mais en vérité j'aurai toujours besoin de mon frère.