Miraculous - 15h45

PROLOGUE :

Je marche tranquillement dans les rues de Paris, regardant avec attention les passants, une femme traverse l'avenue pendant qu'une autre parle trop fort au téléphone, un groupe de lycéens attend, discutant joyeusement devant un cinéma et un vieil homme assis sur un banc semble plongé dans un livre.

Il pourrait être impossible de savoir qu'une attaque vient d'avoir lieu, deux rues plus loin, et pourtant c'est le cas. La population c'est accoutumée à ce chaos quotidien et arrive à présent à s'en remettre rapidement. Cette offensive, elle provient d'un homme, personne ne connait son identité mais il se fait appeler « Le Papillon ». Et je suis l'un des deux justiciers choisit pour le combattre. Ma charmante coéquipière n'est autre que la légendaire Ladybug. Lorsque le soleil brille et que le ciel est d'un bleu clair je suis le tristement célèbre mannequin Adrien Agreste, mais dès que la lune apparaît plus éblouissante que jamais je deviens le chat vengeur de la nuit, souvent nommé Chat Noir.

Mes yeux se perdent dans le vide, mais la vibration dans la poche de mon pantalon me rappelle rapidement sur Terre. Un message de Nathalie me demande où je suis, et je m'aperçois de l'heure, 15h45. Je suis en retard pour l'un des moments les plus ennuyeux et désagréable de ma carrière de top model, un shooting-photo sous la surveillance de mon père. Pour éviter les réprimandes de Nathalie et les remarques amers de mon paternelle je mets à courir. Mais alors que je prends la première rue à droite, je passe devant une ruelle éclatant d'une lueur rouge étincelante. Intrigué, je m'avance discrètement pour découvrir à ma plus grande surprise, Ladybug. Alors qu'elle pose sa deuxième cheville au sol, son costume se défait à cet endroit, rejoignant sans peine le haut de ses jambes laissant ainsi visible quelques morceaux de sa peau de porcelaine. Il se détache ensuite de ses hanches remontant avec aisance ses courbes et son t-shirt se soulève légèrement. Je découvre enfin ses mains, ses bras et ses épaules sans sa ravissante tenue de coccinelle. Mon cœur bat la chamade et ma respiration s'accélère lorsque son masque disparait et que je la reconnais enfin. Je sens ma lèvre saigné à force de la mordre, je passe nonchalamment mon doigts dessus pour essuyé la goutte et me rends compte qu'un sourire niais c'est imposé sur mon visage.

Ces yeux d'un bleu irréel, pétillant de force et de courage, observent avec bienveillance sa Kwami. Elle détourne le regard dans ma direction et je m'enfuis avec discrétion.

Des milliers et des milliers de questions se bousculent dans ma tête, toujours hanté par ses images. Je revois ma Ladybug se métamorphoser en Marinette ma copine de classe. Mon cœur encore affolé raisonne dans ma poitrine, donnant le rythme de ma passion. Une idée germe alors dans mon esprit, et bien qu'elle me paraisse stupide, elle ne veut pas faner :

Et si je jouais avec elle ?