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«Bitch lève ton boule, tu vas michtonner personne ici»

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«Bitch lève ton boule, tu vas michtonner personne ici»

11.

« C'est quoi ?

—Bah ouvre le sac Einstein, soupire Houssem en levant les yeux au ciel. »

Alya sort le tissus blanc du sac, faisant tomber celui-ci par la même occasion, avant de le déplier.
Un maillot de l'Olympique Lyonnais floqué Aouar prend alors forme et elle sourit.
Non pas heureuse du cadeau, mais heureuse de l'avancée de leur relation. Elle compte pour Houssem et ce maillot en est une preuve, et très bientôt les choses sérieuses pourront commencer.

« —Comme ça tu seras plus belle, sourit le milieu des Gones. Essaye le pour voir. »

Sans se faire prier, Alya l'enfile par dessus son haut avant de se regarder dans le miroir. À son reflet s'ajoute celui d'Houssem qui se positionne juste derrière elle.

« —Quel flow incroyable, clame Alya.

Grâce à mon maillot, précise Houssem. Faut vraiment que j'te prenne en photo. »

Alors qu'Houssem sort son téléphone, Alya pointe un index sur sa tempe, exécutant ainsi la célébration du numéro 8 sous son regard amusé.

« —Si j'craignais pas la réaction des gars, tu serais déjà mon fond d'écran, il sourit en regardant les photos.

—Je te l'imprimerai sur un t-shirt de pyjama si tu veux, comme ça tu pourras me contempler sans que les autres le sache, elle plaisante.

Wah, l'horreur. J'préfère dormir tout nu, il mime un faux air de dégoût.

C'est sur qu'il ne faudrait pas froisser mon jolie visage, elle se contente de sourire avant de se rasseoir sur le canapé. »

Le jeune joueur secoue la tête comme désespéré d'elle, un sourire aux lèvres, avant de s'asseoir à ses côtés.

« —Tu fais quelque chose ce soir ? Il l'interroge en jouant avec ses cheveux.

Nope, elle secoue la tête.

J'vais finir par croire que je suis ton seul ami, il plaisante maladroitement. »

Alya n'apprécie pas sa plaisanterie et le fait comprendre d'un froncement de sourcils. Il n'est pas bien loin de la réalité, certes, mais la vérité n'est pas toujours bonne à entendre.

Houssem le remarque bien et ses sourcils se froncent à son tour, il se trouve stupide lui et ses plaisanteries à deux sous.

« —Eh, j'rigolais hein. J'suis sûr que t'as plein d'amis, il sourit en passant son bras autour des ses épaules.

C'est pas grave, elle hausse les épaules.

—Mais du coup, il tente, ça te dit de passer la soirée chez moi ? Memphis va nous faire écouter sa nouvelle musique ce soir.

—Nous ? Ton équipe ? Elle fronce les sourcils hésitante.

—Oui, enfin elle ne sera pas au complet, mais il y'aura les femmes et copines de quelques uns.

—Tu sais, si c'est parce que tu as pitié de moi c'est vraiment pas—

—Non, Alya, je n'ai pas pitié de toi.

—Et puis, j'ai vraiment pas envie de m'imposer, vous serez entre vous et je n'ai pas envie d'être de trop.

—Tu ne t'impose pas puisque je t'invite, et que c'est chez moi.

—Mais ils vont poser des questions, non ? Enfin, sur nous. »

Houssem sourit à l'entente de ce «nous», même s'il ne désigne qu'une simple amitié.

« —Qui y'a-t-il de mal à inviter une amie à une soirée ? Puis si ça te dérange, j'dirais que tu es ma cousine.

—Beurk, non, pas ta cousine.

—Et pourquoi donc ? Il fronce les sourcils.

Parce que je ne fais pas dans l'inceste, elle se contente de sourire avant de poser sa tête sur l'épaule d'Houssem. »

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𝑶𝒑𝒑𝒐𝒓𝒕𝒖𝒏𝒊𝒔𝒕𝒆. -𝑯𝒐𝒖𝒔𝒔𝒆𝒎 𝑨𝒐𝒖𝒂𝒓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant