Chapitre 5

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J'ai toujours aimé être retirer des autres depuis l'adolescence, m'envelopper de solitude soit pour lire, écrire ou bien créer des modèle dans un petit carnet.

Les problèmes nous fassent grandir plus rapidement que les autres, perdre nos rêves, dégoûter de la vie ,ce qui est mon cas.J'aurai aimé être styliste mais ayant besoin d'aider ma mère ce rêve fût enfoui au plus profond de mon cerveau mais n'empêche je dessine toujours des modèles en wax,j'aime beaucoup valoriser les ressources de mon pays et j'adore le wax ,c'est typiquement africain.

Je ferme mon carnet,et me lève du banc diaxlé où je m'étais assise à ma sortie de la bibliothèque pour rentrer préparer le dîner.

Perdue dans mes pensées ,je traverse la chaussée sans regarder.J'en fus sorti par le bruit d'un freinage brutale
, tellement brutal que je fis tomber mon sac qui laissa sortir tout son contenu.

La propriétaire de la voiture, une jeune fille de mon âge, sortit de celle-ci paniquée.

-Vous...vous allez bien ?

-Oui vous inquiétez pas c'est ma faute

Avant qu'elle puisse dire quelque chose je ramasse mes affaires et pars.Je sais que je suis fautive,donc ce n'est pas la peine de rester là bas.

Une fois chez moi , je rattraper mes prières et prépare  le dîner je n'eus même pas le temps de souffler tandis que ma vipère de tante et sa fille salissent tout les ustensiles que je suis obligée de laver puisque c'est le tour de ma mère.Après le dîner je reste réparer leur boulots tandis qu'ils partent se coucher.

__Ma chérie vas te coucher je vais faire la vaisselle.

__N'y pense même pas yaye ,toi,vas te reposer .

Elle me regarde avec amour et par la lueur de la lampe du véranda j'aperçus ses yeux brillés, elle me prend les deux mains.

__Si j'ai été une bonne épouse pour ton père, je demande au miséricordieux de te soutenir dans tout ce que tu apprends, tu n'es pas ma fille mais ma meilleure ,ma confidente,ma princesse à moi,mon espoir , on dit que le paradis est près des pieds d'une mère.Insallah tu auras une vie pleine de bonheur, tu depasseras tes ennemis car tu a su me respecter,moi, ta mère. Je sais qu'allah azzawajal écoute mes prières et les éxauceraient insaallah parce que j'ai vénéré ton père ,liguey na sissa keur baye et je continuerai de le faire malgré tout.Les gens ne se depassent que par le travail de leurs mères. Qu'allah azzawajal te bénisse ma fille.Kou toroxal sa yaye guiss kénéne kou fonk yayam wayé yaye siguil nga ma malgré les apparences.

Vous voulez que je fasse quoi après ce flot de paroles plus merveilleux que tous les poèmes du monde.Elle n'est n'y Ronsard-le prince des poètes- ni Léopold Sedar Senghor mais elle les a dépassé hauts les mains ,ma linguère.

Je cours me jeter dans ses bras.

Je vous passe jusqu'à lundi.

Tôt le mâtin je reçu l'appelle de mon adorable patron.

-Allo

-Mademoiselle Diop aujourd'hui à neuf heures nous devons tous allez chez notre comptable qui a perdu son père pour lui présenter nos condoléances

Plus formelle que lui tu meurs!

__Salam monsieur, je vais bien alhamdoulilah,j'ai passé une bonne nuit.

Il souffle à l'autre bout du fil.

__Je ne vous demande pas de me raconter votre vie, je voulez seulement vous implorer de ne pas nous ridiculiser avec tes vêtements...

__Pas la peine de continuer je sais comment m'habiller. Je ne suis pas ta fille ni ta soeur et encore moins ta femme.

__Encore heur...

Je lui ai raccroché au nez ce connard. Tchiipp

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Shaby,Femme Fatale.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant