Shaby,Femme Fatale.

Chapitre 24.

Finalement on est allé dans un Tangana,même si c'était la première fois que je m'y rendais, j'avoue que ce qu'il prépare est délicieuse.

On s'est baladé longtemps parce que Kya voulait connaître tous les coins et recoins de sicap Mbao;résultat: elle s'est endormie la tête sur l'épaule de son père. Nous décidames donc de nous reposer sur un banc jaxlé pour qu'on discute un peu des propos que Rashid a tenu devant ma Famille.

__Vous êtes des fragiles toutes les deux; Kya s'est endormie et toi tu es fatiguée ,me taquina Rashid.

__Je ne connais pas ce mot.

__Je connais ce réplique....

__Parce que c'est le tien,le coupé-je.

__C'est du plagiat, rétorque Rashid.

__Peut être.

Et le silence s'installa,mais pas un silence gênant mais un silence qui permet à tous de réfléchir. Et moi je réfléchi à ses paroles me demandant s'ils étaient sincères ou destinées à rassurer mon grand-père.Est-ce que si j'écoute mon cœur je vivrai comme ma mère ;malheureuse ,vivant dans la misère et devenir la poule pondeuse de mon mari.

__Shaby... __Rashid...

Disons-nous en même temps.

__Parle, dit-il.

__Non, toi parle.

__Toi.

__Non.

__C'est bon,je voulais te dire que j'étais sincère tout à l'heure je ne t'avais pas déclaré mes sentiments pour que tu devienne ni ma maîtresse ni ma copine j'ai dépassé ce stade ,je ne suis plus un adolescent.Tu sais au début je crois que je te détestais vraiment, je croyais que tu était ce que tu veux que les gens voient en toi,ensuite je t'es vu plané pendant deux heures, tu t'étais montré telle que tu devais être. J'ai rencontré ton père et ta mère,et là seulement j'ai su que tu n'es pas née froide mais que tu t'es forgée un carapace pour te protéger des autres. Mais je n'ai pas voulu commencer quelque chose avec toi.Il m'a suffit de t'embrasser pour ouvrir les yeux.

__Je ne sais pas quoi dire,fis-je.

__Ne dis rien et écoute ton cœur, me dit-il.

__Est-ce que j'en ai seulement ?

__Tu en a en or et je te le ferai découvrir.

Je sais vraiment pas quoi répondre à ça, j'ai toujours freiné les hommes et voilà que Rashid fait chavirer tout.

__Parle moi de toi,dis-je. Son visage assombrie .

__Je ne sais pas par où commencer .J'ai grandi avec une mère qui n'a rien à envier à ton père, mais elle n'étais pas ma mère biologique. J'étais le fils de la maîtresse de son mari...

Il se tu alors que j'assimile l'information.

__Si mon père ne m'avais pas pris à ma vraie mère, j'allais sûrement finir comme mon jumeau.

__Vous avez un jumeau ,le coupé-je malgré moi.

__C'est ce qu'elle a avoué mais elle n'a plus su où elle l'avais abandonné ou n'a pas voulu savoir . Quant à moi j'ai subit beaucoup de choses et surtout quand mon père était en voyage.Elle était jalouse de l'amour paternel dont me gâtait mon père malgré qu'elle ait eu une fille. Si je ne pensais pas que j'avais plus de chance que mon jumeau j'allais sûrement devenir insensible à la vie.

__Je suis désolée,dis-je sans once de pitié parce que je déteste moi même qu'on ai pitié de moi.

__Ne le soit pas c'était la volonté de Dieu .Tu vois aujourd'hui ce n'est qu'un souvenir.

__Je continue, la mère de Dior est décédée un an après mon père et je l'ai pardonné.Puis j'ai connu Rokhaya à l'UCAD,on s'est marié à ma sortie de l'Université. Deux ans plus tard elle m'a annoncé sa grossesse mais elle décéda en accoucha, me laissant Kya qui porte son nom.....

Il arrête alors que je vois ses yeux brillés.

__…elle savait que c'était un grossesse à risque mais elle me l'avait caché et préférait mettre notre fille au monde et mourir.

Sans réfléchir je l'attire à moi avec Kya entre nous deux .

__Je suis un monstre ,dis-je.

__Ne dis plus jamais ça, me gronda Rashid.Et pourquoi tu dis ça ?

__Je me suis cru être la seul qui souffre au monde alors que je n'ai pas vécu la moitié de ce que vous avez vécu.

__Tu ne savais pas et c'est ça la vie.Je sais que je vis n'est rien devant ce que doit ressentir mon jumeau en apprenant qu'il est abandonné. Et je remercie Dieu parce je ne suis pas handicapé,l'handicapé lui même doit loué Allah de ne pas être un fou qu'on regarde avec pitié, nu dans les rues.Les hôpitaux sont remplis de malade de toutes sorte et nous ne somme pas à leur place et les prison rengorge d'innocents et nous nous sommes libre comme l'air.Enfin les morts. Wolof danane féké waral diambat kou fékéwoul dou diambat.

__Je n'ai jamais regardé la vie sous cette angle,dis-je.

__Tu ne savais pas. dit-il en m'attirant vers lui à son tour.Je ne te demande pas de changer complètement juste d'être toi.Et tu sais j'aime ton audace et ton répondant.

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