Quelques minutes plus tard, Maria vit sa sœur descendre, un sourire malicieux sur les lèvres, elle attendit qu'elle soit à sa hauteur pour lui demander:
_Que signifie ce sourire?
Elizabeth la regarda avec une lueur qui ne lui était pas méconnaissable.
_Je veux juste lui casser un peu la tête; repondit-elle sans se départir de son sourire.
Maria comprit qu'elle fesait référence à Angelo, inquiétude et curiosité mêlée, elle lui demanda encore:
_Pourquoi t'es-tu enfermée dans ta chambre?
_L'idiot pensait que je le trompe; repondit Elizabeth.
L'information mit un las temps pour monter dans son cerveau, mais quand ce fut fait elle s'arma d'une louche et demanda l'avis de sa sœur:
_Tu penses qu'une louche va suffit où je prend quelque chose d'autre?
Elizabeth éclata de rire en voyant la mine sérieux de sa sœur. Que ferait-elle sans elle? Elle lui sourit puis répond:
_Je pense qu'il ne mérite pas ça...
Maria ouvrit la bouche en grand, Elizabeth continua en reprenant ce sourire énigmatique:
_...je suis sûre qu'il se gratte déjà la tête en demandant comment se faire pardonner.
_En gros tu veux que je te le laisse; énuméra Maria en ayant le même sourire qu'Elizabeth.
_Ouais c'est ça, enfin si ça ne te dérange pas.
Maria fronça les sourcils.
_Non ça me dérange pas, j'aime bien te voir à l'œuvre même si cette fois-ci je ne pense pas que tu puisse résister longtemps.
Cette fois-ci ce fut à Elizabeth de froncer les sourcils avant de demander en sachant déjà la réponse:
_Comment ça, je ne peux résister longtemps?
Maria lui repondit provocatrice:
_Oh mais tu sais pourquoi, dès que tu le vois tu fond alors j'imagine comment t'es quand il t'embrasse, te caresse, te...
Elizabeth rougit et coupa sa sœur pour ne pas qu'elle continue:
_J'ai faim.
_C'est ça, fuis tant que tu le peux.
Elizabeth prit le plateau que sa sœur avait décoré de gâteau et commença à manger.
_Tu me demandes même pas si j'en veux; se plaint Maria faussement boudeuse.
Elizabeth la fusillade du regard et Maria se rattrappa:
_Ah j'avais oublié, mademoiselle partage tout sauf la nourriture...
Elizabeth lui sourit mais la fusilla encore du regard quand Maria ajouta:
_...et maintenant son homme.
Maria regarda sa sœur qui mangeait avec appétit, parler avec elle lui avait manqué mais elle fut heureuse de voir que leur complicité est toujours présente.
_Et tu me disait que tu n'as pas faim; dit-elle.
_Ça fait au moins une heure depuis.
_Oui t'as raison; reconnu t-elle.
Elizabeth termina son repas puis déclara à sa sœur:
_J'avais une faim de loup.
_Ça je l'avais remarqué.
Elle arqua un sourcil puis suivit le regard d'Eliza qui était dirigé derrière elle. Elle se retourna et vit Angelo avancer vers sa sœur. Elle s'éclipsa pour les laisser seules, encore une fois. Elle rencontra Alexandro sur son chemin et lui sourit, sans rien ajouter de plus elle alla au jardin. Elle aimait les fleurs comme sa sœur, elles aime leurs odeurs qui les apaisent et qui les donnent une sérénité unique. Elle s'assit au milieu des fleurs pour les sentir, beaucoup se demande sûrement pourquoi elle n'en cueille pas une. La réponse est simple, elle les aime et si on aime une plante mieux vaut la laisser grandir que de l'arracher car si on l'arrache elle meurt. Donc au lieu de lui témoigner de l'amour, nous lui auront témoigné de la cruauté.
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2. Fraîche comme une rose.
RomanceCeci est le Tome 2 de "Le vol du bonheur" Voyageant pour Florence avec sa sœur, Maria ne pensait pas que leurs vies à elle et à sa sœur se chambouleraient en commençant par le tentative de viol dont elle a été victime. C'est là qu'Alexandro apparaît...