Chapitre 27

1.9K 202 0
                                    

Elle n'avait nullement envie de le repousser, elle voulait juste prolonger ce moment pour l'éternité, jamais elle n'avait ressentit de tels sentiments.

En même temps personne ne t'a jamais embrassé; lui rappela sa conscience.

Mais aurait-elle ressentit les mêmes sentiments si ça avait été une autre personne? Si ça avait été une autre personne ne l'aurait-elle pas déjà giflé?

Elle avait envie, son corps avait envie de participer au baiser mais hélas elle avait bien trop honte qu'il s'aperçoit qu'elle n'a aucune expérience en cette matière. Juste pour lui montrer qu'elle ne va pas le repousser, elle mit ses deux mains sur la nuque d'Alex et accentua leur baiser.

Cela suffit pour qu'Alexandro approfondisse encor pplus le baiser, il avait bien remarqué par sa façon de lui répondre qu'elle ne sait pas comment embrasser quelqu'un.

Se pourrait-il qu'elle n'ait jamais embrassé personne?

Non, impossible! Une jeune femme aussi belle qu'elle ne peut être...

Enfin ils se détachèrent quand ils furent à bout de souffle, elle n'avait pas pensé à son comportement mais maintenant qu'elle y pense...

Comment devrait-elle se comporter? Doit-elle le regarder dans les yeux comme avant? Ou les baisser? Ou faire comme si de rien n'était?

Elle fut sortit de ses pensées par Alexandro qui lui demanda:

_Alors?

_A... alors quoi?

_J'embrasse bien? Plaisante Alexandro.

Maria rougit jusqu'à la racine de ses cheveux, elle pensait qu'il était sérieux jusqu'à ce qu'il s'exclame en riant:

_Je plaisante.

Elle souffla enfin mais son sourire ne dura pas longtemps quand il ajouta un peu pensif:

_Mais sérieusement, est-ce-que j'embrasse bien?

Décidée à éliminer sa gêne, elle plaisanta:

_Non, tu embrasses terriblement mal.

_Ah oui?

_Oui.

_Très bien...

Elle pensait qu'il allait se défendre connaissant sa présomption par internet mais apparemment il préférait plutôt l'action à la théorie et c'est ce qu'il lui démontra en posant ses lèvres sur les siennes pour l'embrasser encore plus sensuellement. Elle lui donna accès à sa langue sans hésitation, savourant pour peut-être la dernière fois ses lèvres sur les siennes; car bien qu'il semblait aimer l'embrasser cela ne voulait rien dire pour lui car c'est bien ce qu'il sait faire de mieux.

A cette pensée, elle le repoussa doucement avant de lui dire:

_Peut-être une prochaine fois, mais maintenant je dois y aller.

Un peu frustré il lui redemanda:

_Tu dois?

_O... oui j... je dois.

Sans même lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, elle était déjà partie. Maria ne arrêta de courrir que quand elle fut dans l'ascenseur et respira seulement quand les portes de l'ascenseur se refermèrent devant elle. Elle sortit rapidement du bâtiment et héla le premier taxi qu'elle vit et dans lequel elle monta.

_Bonjour; salua t-elle.

_Bonjour mademoiselle, où voulez-vous allez.

_Au centre historique Florentin s'il-vous-plaît.

2. Fraîche comme une rose. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant