//PDV HAYDEN\\
Je me réveillai, la tête lourde et le corps engourdi, dans une salle maculée de blanc. Ma vision avait du mal a redevenir nette, néanmoins je réussis à apercevoir une silhouette se tenir assise sur ce que je pensai être un lit, non loin de moi.
Quand j'ouvris la bouche dans l'unique but de prononcer ne serait-ce qu'un mot, aucun son n'en sortit mais cet effort me procura une quinte de toux qui m'irradia immédiatement la gorge.
-Hep là, doucement ma jolie.
Je pris peur à l'entente de ce surnom, sans trop savoir pourquoi, et me figeai en me souvenant des précédents événements survenus avant ma perte de connaissance. ces trois hommes qui m'ont encerclée. Ils m'ont prise de force. J'ai été entraînée dans un camion, les mains et pieds liés, la bouche couverte d'un tissu assez serré pour que je ne puisse pas parler ou crier a l'aide. Je me souvins avoir reçu quelques coups puis une aiguille traversant mon cou, puis le noir complet.
J'ai été droguée. Conclus-je intérieurement.
Me rappelant la situation dans laquelle je me trouvai, l'effroi me submergea, surtout que j'étais dans l'incapacité de distinguer la personne présente à mes côtés. Je reculai comme je pouvais, toujours allongée, voyant la main de l'individu se rapprocher lentement de moi. Je tombai du lit sur lequel j'étais précédemment en poussant un cri de surprise.
- Eh, du calme.
Je continuer de reculer jusqu'à me cogner à un mur. A partir de ce moment, mon cœur se mit à battre de plus en plus vite, je ne voulais pas recevoir d'autres coups. Par-dessus ma vision déjà floutée, des points noirs s'accumulèrent.
<< OK, donc je vais m'évanouir de peur, pas vrai ? >> Constatai-je.
Mon constat se révéla vrai car d'un coup ma tête pesa une tonne et mon buste refusa de la soutenir. Mes paupières se fermèrent à leur tour et la dernière chose que j'entendis fut mon prénom et "tu es en sécurité" prononcés par une voix habituellement froide envers quiconque et non par une de ces voix de carnassier.
<< Quelle idiote ! J'ai laissé ma peur me submerger et j'ai sûrement stressé pour un rien ! >> Pensai-je finalement.
Puis plus rien, le noir complet.
Je repris conscience une seconde fois, cette fois-ci je ne me trouvai plus dans la pièce entièrement blanche, je le sus sans même ouvrir les paupières car la salle blanche empestait le désinfectant à plein nez contrairement à ce nouvel endroit à l'odeur agréable. En parlant de paupières, je n'arrivai pas à les ouvrir, j'avais l'impression d'avoir une enclume qui les entravait. J'essayai alors de bouger mes doigts, mais comme le précédent, cet effort fut vain.
Je soupirai intérieurement. Trouver un moyen de me réveiller, ou du moins ouvrir les yeux, serait fort sympathique.
Un mal de chien s'empara de ma tête, était-ce ce que ressentaient les gens qui ont la gueule de bois en lendemain de soirée ?
Peut-être bien.
Mon mal de tête était si prononcé que je sentis mon visage se déformer en une grimace de douleur, à mon insu.
Des bribes de conversations me parvinrent mais aucun moyen de comprendre vraiment les propos des personnes, je n'eus même pas la force de deviner combien ils étaient.
J'essayai encore de bouger mais de nouveau, j'échouai.
Je n'avais même pas eu la prétention de faire attention à où j'étais à moitié allongée. Sûrement un fauteuil, c'était une matière moelleuse et je sentis un accoudoir sous ce que je supposai être un oreiller qui supportait ma tête aussi lourde que du béton. On m'avait mis une couverture dessus, il me sembla.
J'entendis des pas venir en ma direction mais mes paupières demeuraient scellées, impossible de voir qui c'était.
Il me sembla qu'une des personnes s'abaissa à ma hauteur, prit ma tête pour la redresser, entraînant le haut de mon corps. Tenant mon menton, on me fit boire un liquide qui s'écoula lentement dans ma gorge. Je sentis que l'on me reposait et j'entendis, cette fois un peu plus nettement grâce à la proximité des personnes :
- Dans combien de temps est-ce que cela fera effet ?
- Hum... Cinq minutes, au moins.
A entendre leur voix, c'étaient des garçons. Je supposai qu'ils parlaient de ce liquide. Ils partirent plus loin et j'attendis.
Seulement une minute et demi environ après, mes paupières s'ouvrirent dans un sursaut et mon corps fut propulsé en avant par une nouvelle quinte de toux.
- ...Elle...déjà réveillée... ce...pas...normal...rapide...humaine...
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YOOOO bande de Potatoooooo !
Alors déjà : BONNE ANNÉE, BONNE SANTE, JOYEUX NOËL AVEC BEAUCOUP DE RETARD !
J'espère que vous avez bien profité de votre famille durant ces fêtes et que vous avez été gâtés en cadeaux ! Vous avez eu quoi ? :) Oui je n'ai pas respecté ma promesse d'un chapitre par dimanche, hehe...
Mais bon il s'est passé des choses (surtout la flemme) et il faut que j'avance sur les chapitres suivants donc je vais à mon rythme (très irrégulier).
Bon bref, il vous a plu, ce chapitre ?
Surtout si vous voyez des fautes corrigez-moi pleeaaaase...!!
J'espère que l'histoire vous plaît toujours, faites-moi signe, vous, les gens qui suivez et aimez l'histoire !
Sur ce, bonne nuit bande de moules arc-en-ciel !
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Hayden Johnes
Novela JuvenilHayden est une jeune fille dont les parents sont divorcés. Un jour, elle se voit obligée de passer deux années entières chez son père, a Charleston, en Caroline du sud aux États-Unis. Elle s'y installe et y trouve sa place et puis... Il y a ce garç...