« I dream of massacres. / I am a garden of black and red agonies. »
— Sylvia PlathOLYMPE, TERRE DES DIEUX
« Fais-moi confiance, » dit Arès, dieu de la guerre et des massacres, si doucement que Pandore ne l'entendit presque pas, alors qu'il lui tendit un couteau, « Tu en auras besoin.»
Elle cligna des yeux lorsque ses doigts calleux se refermèrent autour du manche, appuyant pendant un moment avant de reculer. La lame lui parut anormale dans sa main, comme un membre dont Pandore n'avait pas le contrôle.
Arès l'observa, de ses yeux noirs et incroyablement tristes, une émotion ressemblant à de la pitié sur son visage. Un sentiment désagréable se répandit dans son ventre.
La colère. Elle mourrait d'envie de faire disparaître cette expression du visage d'Arès, mais Aphrodite lui avait appris à être charmante par-dessus tout et Hermès lui avait donné une leçon généreuse et utile sur la sournoiserie.
« Je n'ai pas besoin d'une arme. » avait déclaré Pandore, le menton haut et le sourire froid.
Il rit sans joie, fermant brièvement les yeux, et un soupir déchira son expression vide :
« Mon cadeau pour toi, petite surdouée, est du courage sur ton propre champ de bataille. Et un moyen de te défendre dans un monde rempli de choses bien plus fortes que toi. »
Pandore se mit à rire, avec juste un soupçon d'humour, laissant le couteau tomber au sol. Arès semblait s'attendre à cette réaction, car il n'esquissa pas le moindre geste ; il savait déjà qu'elle viendrait le récupérer lorsqu'il ne serait plus là. Pour l'heure, il préférait la laissait penser qu'elle n'en aurait pas besoin.
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SOUL OF GLASS
Fantasy« LES DIEUX SAUVERONT CEUX QUI SE LÈVERONT Á LEURS CÔTÉS. » Lorsque Pandore ouvre la boîte confiée par Zeus, libérant les maux et un fléau enfoui depuis des millénaires sur la terre, les dieux se doivent de prendre des mesures. Après un malheureux c...