Chapitre 17

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Je ralentis arrivé sur le long chemin.
Il commence à faire nuit.

Des lumières lumineuses décorent les arbres se reliant les uns aux autres.

Toutes ces lumières de couleurs qui éclairent notre passage est magnifique. Certains des bouquets du magasin sont attachés aux arbres tandis que des pédales de roses hornes le sol.

Des voitures sont garées sur les deux côtés du chemin.

- Maman est là-bas ! M'indique mon frère en l'a pointant du doigt.

Je l'a vois enfin et avance lentement sur les gravillons vers elle.

Le coffre de la voiture est ouvert. Elle porte un bouquet de fleurs dans ses mains. Mais contrairement à nous, ma mère est bien habillé.

Je trouve une place au bout du chemin, à côté de la fontaine, défini par la statue de la soit disante grand-mère de Louis, si je retiens bien.

Je coupe le moteur et nous descendons. Maman nous laisse le coffre ouvert pour que nous puissions déposer nos affaires et une fois fait, nous marchons jusque vers la foule, éparpillée un peu partout dans le jardin.

Je suis un peu mal à l'aise que l'on s'inscruste comme ça, malgré l'invitation de Louis. Puis je le suis encore plus habillée comme ca, d'un simple sweat blanc et d'un jeans.

Je souffle un bon coup et regarde devant moi à la recherche de Louis.

- Oh ! S'exclame soudainement ma mere.

Elle s'écarte de nous me laissant seul avec mon frère et rejoins une dame un peu plus loin en souriant.

- C'est elle la mariée là-bas ? M'indique mon frère en regardant la soeur de Louis, en robe blanche, un verre à la mains en train d'enlacer son mari.

Je tourne mon regard et hoche de la tête. Si sa soeur n'est pas loin alors lui devrait être dans les parages.

C'est fou le monde qu'il y a ! Il doit y avoir au moins plus d'une centaine de personnes.

J'entraîne Paul avec moi vers le centre du jardin ou est disposé les apéritifs et boissons. On se trace un chemin à travers les personnes en s'excusant. Certains fronce les sourcils en nous voyant habillé de la sorte.

- Tu veux quoi ? Lui proposé-je en regardant les différentes sortes de boissons sur la table.

- Champagne, dit-il en attrapant une chips qu'il s'enfile en épiant la foule du regard.

Je soupire.

- Ok ok, ce que tu veux. Renonce Paul. Je reviens ! Y'a Édouard qui est là ! S'exclame-t-il. Mais qu'est-ce qu'il fout ici.

Paul à l'air content, il a trouvé son pote, qui je dois le dire est habillé classe à côté de mon frère qui fait tâche avec son haut noir.

Je me serre un verre de champagne et cherche toujours Louis, mal à l'aise de tout ce monde. Le fais d'être seule ne me rassure pas et j'ai peur d'être de trop.

Je m'avance lorsqu'une personne se poste devant moi, le sourire aux lèvres.

- Super ! Vous ferez l'affaire ! S'écrit Madame Kant qui sort de nul part.

A peine bu une gorgée de ma coupe qu'elle m'entraîne à l'intérieur du château.

Je n'ai pas mon mot à dire et avance sans broncher même si je me demande ce qu'elle fait.

- Vous tombez à pique !

Elle m'embarque dans la cuisine qui je dois dire, est pire que resplendissante. Tout brille, tout est rangé à la perfection. On dirai qu'elle est neuve.

Alors que j'explore du regard la cuisine du château, madame Kant me tend un plateau d'amuse-gueules que je suis obligée de prendre en main, s'il ne veut pas finir au sol.

Elle bouge de partout. Mes yeux ne savent plus où se mettre. Elle sort des petits fours du four puis d'autres choses du frigo pour ensuite ouvrir les fenêtres. C'est vrai qu'en entrant je n'ai pas trop fait attention à l'odeur qui planait autour de nous ...

Elle commence à empiler les petits-fours d'une rapidité à en couper le souffle, sur le plateau que je tiens maladroitement en main.

Soudain, la porte s'ouvre d'une traite. Ayant peur de tout faire renverser dans mon geste, je ne bouge pas.

- Mais maman ?! Qu'est-ce que tu fais ?

La personne se rapproche de sa mère et c'est les yeux de Louis qui viennent intercepter les miens.

Il me retire le plateau de mes mains en bousculant sa mère gentillement pour le poser sur le plan de travail.

- Ta fille t'appelle dehors, lui dit Louis qui s'essuie les mains.

Aussitôt dit que sa mère sort en trombe de la cuisine.

Je souris en le voyant habillé de cette façon. Tout simplement d'une chemise, ouverte de deux boutons au niveau du col et d'un pantalon assorti.

- Je croyais que tu n'allais pas venir ...

Il dit ses mots dans un murmure assez audible pour que je puisse l'entendre alors qu'il se rapproche et qu'il me détaille de haut en bas.

- Ouais, je suis désolée. Si ma mère nous avait pas appelé je crois bien qu'on ne serait pas à l'heure.

- Plutôt de parler ici, viens dehors, on va puer les petits-four autrement !

Je rigole et le suis. Mais juste avant de franchir la porte, il me pousse pour faire demi-tour et retourner vers le fond de la cuisine, pour y attraper deux petits gâteaux.

Il en mange un aussitôt pendant que l'autre reste dans sa main. Mais lorsqu'il l'a soulève au niveau de ma bouche, je me rends compte qu'il est pour moi.

J'ouvre ma bouche alors qu'il atterrit rapidement sur ma langue. En refermant mes lèvres, le bout de son doigt n'est pas totalement sorti et de ce fait, je l'ai mordu.

- Eh !

Je baisse la tête en rigolant et sors de la cuisine en faisant mine que je n'ai pas faire exprès.

Louis me passe devant et on se dirige vers le buffet.

Sur le chemin, je cherche du regard ma mère et mon petit frère. Mais je ne les trouve pas.

Enfin si, a présent je vois mon frère à côtes de ma moto, avec deux garçons d'à peu près son âge. Tant qu'il fait pas de connerie ça me va. Je suis sur qu'il est en train de se vanter !

- Me dit pas que tu regardes encore ma grand-mère ? S'exclame Louis en faisant référence à la statue.

Je retourne mon regard vers lui.

- Pas du tout ! Repondis-je.

- J'y crois à peine, dit-il en servant deux verres de champagne il me semble, accompagné d'un clin d'oeil.

🎶 On and on - Cartoon [Release NCS]🎶

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