Nous arrivons, deux heures plus tard, devant la maison des parents de Clémentine.
Maxime : Ça va mon amour, pas trop stressée ?
Clémentine : Si, énormément.
Clémentine me prend la main. « Me laisse pas seule, s'il te plaît. » me dit-elle, retenant tant bien que mal ses larmes.
Maxime : Jamais je te laisserais seule. Allez viens, on y va !
[Point de vue de Clémentine]
ça y est. Après deux heures de routes, je suis devant chez mes parents que je n'ai pas vu depuis que je suis à Sète. Je ne peux plus faire marche arrière. Maxime et moi sortons de la voiture, et on se dirige vers la porte. Je prends une grande inspiration et décide de sonner. Quelques minutes plus tard, j'entends la porte s'ouvrir. Mon père se trouve maintenant en face de moi.
Louis : Clémentine ?
Clémentine : Bonsoir, papa. Désolée de vous déranger si tard.
Mon père fixe Maxime et reprends ses esprits : Euh, tu nous dérange pas. Qui est ce jeune homme ?
Maxime : Maxime, enchanté. Je suis
Je coupe Maxime : On en parlera plus tard, maman est là ?
Louis : Oui, bien sûr. Entrez.
Je rentres dans cette maison où moi j'ai grandis. Je m'imagine les années que j'aurais pus passer à chouchouter mon petit frère, ce petit frère que j'ai tant désiré, et qu'on m'a caché.. Je souris malgré tout quand je repenses à mon enfance passée dans cette maison, si proche de mes parents, à part cette phase boulimique, j'ai eu une vie heureuse.. Si insouciante !
Maxime et moi arrivons dans le salon, où ma mère est installée.
Monique : Clémentine ? Que fais-tu là ?!
Clémentine : J'ai bien le droit de venir rendre visite à mes parents, non ? Je suis pas forcément obligée de prévenir, si ?
Monique : Oh, oui, bien sûr. Non, t'es pas obligée de prévenir, c'est juste.. Préférable.
Ma mère fixe également Maxime. Je sais très bien qu'il est mal à l'aise. Lui qui a la parole facile est muet.
Clémentine : Papa, maman, je suis venue car j'ai besoin de vous parler de quelque chose.
Louis : De ce jeune homme ?
Clémentine : D'énormément de choses, en fait.. Surtout, ne me coupez pas, s'il vous plaît.
Mes parents hochent la tête et je reprends la parole pour expliquer tout ce qui a pus se passer dans ma vie ces derniers mois. Beaucoup d'émotions contradictoires me prennent. Je suis heureuse d'avoir vécu tout ça, d'avoir rencontrer Maxime, mais au fond ma fille me manque, et ensuite je vais réaliser mon rêve d'avoir un autre bébé.
Je finis par l'arrivée d'Axel dans ma vie : Et pour finir, j'ai appris quelques choses..
Je vois le visage de mes parents se défigurer. Je sais très bien qu'ils ont compris de quoi je veux parler.
Louis : Attends, il a quel âge Maxime ?
Clémentine : C'est tout ce que vous retenez, là ? Je vous dis que je sais votre mensonge, quelques chose que vous m'avez caché durant 30 ans, et ce que vous retenez c'est l'âge à Maxime ?
Monique : Écoute, Clémentine..
Clémentine : Non je n'écoute rien. Je suis enceinte de 4 mois, au même âge que tu l'as eu, maman ! Je sais que c'est compliqué, et que tu as fais un déni de grossesse, je sais tout en détail ! Mais je t'aurais jamais pensé capable d'abandonner un enfant, je me vois pas abandonné le mien même si j'avais vécu un déni de grossesse ! Et puis toi, papa ? Tu n'as jamais tenu un secret, comment tu as fais ? Ça a bien dû te ronger de l'intérieur ?
Mais merde, vous avez pensé à ce qu'il a vécu toutes ses années, avec des milliers de questions en tête ?Ma mère fond en larmes. J'ai été méchante, je le sais. Mais j'ai crevé l'abcès.
Clémentine : Je sais que j'ai été dur dans mes paroles, mais ça me touche tout autant que vous !
Louis : cette situation a été très dure. J'en ai toujours voulu à ta mère d'avoir voulu prendre cette décision.
Clémentine : Alors pourquoi l'avoir accepté ?! Je vous comprends pas. Putain !
Maxime : Clem, détends-toi. Pense au bébé.
Maxime prends ma main et on se dirige dans le jardin.
Maxime : Clémentine calme toi, pense au bébé.
Clémentine : J'suis désolée, mais cette situation me rend folle..
Maxime : Je sais. Calme toi.
Je fonds en larmes. Toutes les émotions négatives partent, et le stress aussi. Je me relâche et prend Maxime dans mes bras.
Maxime : Allez, viens. On y retourne. Je vais détendre l'atmosphère.
[Point de vue de Maxime]
Clémentine a perdu tout ses moyens devant ses parents. Je sais qu'elle a eu du mal à leurs parler au début, et ensuite je l'ai vu se lâcher. Elle, cette femme si douce, si calme et posée a littéralement changée de visage. Elle est devenue tout le contraire de la Clémentine que j'ai connu : une femme avec du caractère. Bizarrement, j'ai souris en la regardant, même énervée elle est magnifique.
Après l'avoir calmée dans le jardin, nous rentrons et voyons ses parents nous attendre. On se rassoie et je prends la paroles, comme j'ai dis à Clémentine. J'ai pas envie qu'elle reste embrouillée avec ses parents.Maxime : Écoutez Monsieur et Madame, je sais que ça peut vous choquer que Clémentine et moi sommes tombés amoureux, alors qu'elle a 20 ans de plus que moi. Je sais aussi que pour vous, cette situation est compliquée, et que vous en seriez bien passé. Elle avait juste besoin de réponses à ses questions. C'est moi qui lui ai dit de venir vous voir, pour vous parler ; je me suis dit qu'elle ferait mieux de vous parler en face que par téléphone.
Louis : Oui, ça me choque qu'elle aie quittée Olivier pour un gosse..
Clémentine : C'est ce qu'il vous a dit ?
Louis : Oui.
Clémentine : Alors sachez, que c'est lui qui m'a quitté quand je suis venu faire mon remplacement à Sète. Il ne faisait plus attention à moi depuis des mois, buvait..
Monique : C'est pas ce qu'il nous a dit.
Clémentine : Bien sûr, croyez-le lui, et pas votre fille !
Louis : Oula ! on se calme. Clémentine est amoureuse, qu'il est 20 ou 40 ans elle a l'air d'être heureuse. Chérie, arrête ! Si elle dit qu'Olivier buvait et ne faisait plus attention à elle c'est vrai. C'est notre fille, on doit la croire.
Monique : Non, je suis désolée. J'ai du mal à accepter cette situation !
J'arrête la conversation. Clémentine refond en larmes. Je décide de regarder où nous pourrions dormir mais après avoir appelé partout, tout est complet.
Louis : Dormez à la maison, vous n'allez quand même pas dormir à l'hôtel.
Maxime : Merci..
Nous montons dans la chambre, je suis bien décidé à faire oublier cette soirée à Clémentine. Après avoir déposer nos affaires, nous nous retrouvons seuls. Seuls, à se regarder. Je glisse ma main dans sa nuque et me met à l'embrasser.
« Pas ce soir, Maxime. » dit-elle en allant se coucher.
Je reste planté là, déçu, puis part malgré tout la rejoindre dans le lit et nous nous endormons, avec difficulté.
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Clemax : une relation peu banale mais éternelle | terminée
FanfictionUn jour Clémentine et Maxime, deux êtres complètement différents se rencontrent. Ils tombent amoureux. Une faille sème le doute. Lui a 18 ans et elle 39. 21 ans les séparent. Pourtant, ils s'aiment et feront tout pour faire accepter leur amour par t...