Chapitre 15: Jalousie

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Je rentres dans ma classe, juste avant la sonnerie. Je me pose encore des tas de question. De plus, à midi un dîner entre professeurs est organisé, rien de stressant, me direz-vous. Mais il y a un nouveau prof de maths qui est arrivé. Il me regardait intensément du regard ce matin.

Ma classe arrive et me sort de mes pensées. Les regards souriant des élèves sont braqués sur moi, ou du moins mon ventre qui a commencé à s'arrondir. Je leurs souris en retour.

Ils s'assoient tous et je prend la parole :

-Bonjour. Je suis Madame Doucet, votre professeure principale pour cette année et également votre prof de sport. Nous allons passé ces deux prochaines heures ensemble afin de parler du programme de la fin d'année, et ce qui va se passer à mon congés maternité qui débutera début décembre et ce jusqu'à mon retour normalement en avril.

Je vous ai déjà sortie les emplois du temps version papier, au lieu de perdre la moitié de l'heure à vous le dire à l'oral et me reprendre 10 fois. Cette version est provisoire, et sera en attendant la définitive qui sera normalement établie la semaine prochaine.

Je vois Maxime rigoler, je ne peux m'empêcher de sourire. Je suis clairement entrain de faire la prof froide, comme je fais dans les premiers temps. Pour ne pas se faire démasquer je le reprend : Maxime, je ne te dérange pas à rire comme ça ?

Maxime : - Pardon Madame.

Clémentine : - Dès le premier jour, j'te félicite !

C'est vrai, qu'au fond de moi je rigole. Je suis entrain de faire la prof horrible devant mon fiancé.

Les deux heures passent à une extrême lenteur, pour eux comme pour moi. Maxime prend son temps pour rester avec moi.

Maxime : - Et surtout Madame Doucet, draguez pas le nouveau prof pendant votre dîner.

Je souris, et pars après lui avoir déposer un baiser tendre sur la joue. Je rejoins les autres profs au restaurant et m'assois à côté de « Axel » le nouveau prof.

Clémentine : - Hey.

Les profs : - Hey !

Nous parlons, et comme chaque nouveau prof Axel a le droit à son interrogatoire. Des tas de question lui sont posées.

Axel : - Je suis né à Toulouse mais j'ai grandis à Brest avec mes parents adoptifs. À ma majorité je suis partie sur Nantes, et en faisant des recherches sur certaines choses ; j'ai appris qu'une place de prof s'était libérer à Sète. J'ai sauté sur l'occasion pour poursuivre mes recherches.

Clémentine : - Je viens de Toulouse aussi. Enfin, j'y suis née aussi.

Axel n'a pas l'air surpris, mais dit un petit « Ah bon ? ». Le dîner s'achève, et je rentre chez moi, prête à raconter ce dîner assez comique à Maxime.

Je rentres et vois Maxime assis sur le canapé.

Maxime : - Oh, t'es déjà rentrée ?

Clémentine : - Oui. Je suis crevée.

Maxime rigole : - Et tu dois tenir encore 4-5 mois. Je te plains !

Clémentine : - eh ! Te fous pas de moi, va. Je porte ton enfant je te rappelle ! Qu'est ce que tu faisais ?

Maxime : - Oui rooh. Et euuh, j'regardais une série et je parcourais des sites pour bébés.

Clémentine : - Oh. T'as du temps à m'accorder ?

Maxime : - Yes., vas-y, raconte moi ce dîner !

Je raconte tout à Maxime. Les blagues de sa mère « Assez pourries » comme Max dirait. Pas faux, me direz-vous.

Je finis : - Et Axel vient de Toulouse. Enfin, il y est né ! Ensuite, il est parti vivre en Bretagne avec ses parents adoptifs. J'te jure, il en a vécu des choses.

Maxime : - Oh pauvre Axel !

Clémentine : - Pourquoi tu dis ça avec ce ton là?

Maxime : - T'as l'air de bien l'apprécier, non ?

Clémentine : - Entant que collègue, ouais. Il m'a énormément parlé de ses parents biologique. Il les a retrouvé y'a pas longtemps, ils vivent toujours sur Toulouse. Tu te rends compte, je connais énormément de monde là. Ça se trouve je les connais !

Maxime : - ça se trouve, ouais.

Clémentine : - Arrête de faire la tête, Max !

Maxime : Tu m'engueules devant tout le monde ce matin, et là tu me parles de ton collègue comme si t'étais super admirative de lui !

« Tu veux que je me fasse pardonner ? » Lui demandais-je d'un sourire coquin, en lui faisant un bisou dans le cou.

Maxime : - Hum.. Ça, ça peut toujours s'arranger !

Clémentine : - Alors je vais essayer de me faire agréablement pardonner...

Après mes mots, je prends Maxime par le bras et l'amène dans notre chambre.

Je le pousse sur le lit et me met à califourchon sur lui. Ça fait longtemps que je n'ai pas fais ça à cause du fauteuil et ça a l'air de lui plaire.

Je retire son tee-shirt et embrasse son torse, je lève la tête et vois qu'il a les yeux fermés.

« Je t'ai pas dis d'arrêter, Clem. » je continue donc. Je retire ses bas aussi, et le fait languir sans aller droit au but. Il me retourne et est maintenant sur moi. Il me sourit, m'embrasse langoureusement, et me déshabille complètement. J'essaie de retenir des gémissements, mais cède. J'apprécie ses gestes et sa tendresse et c'est plus fort que moi. Il m'embrasse pour étouffer mes gémissements.

« Je t'en supplie Max, passe aux choses sérieuse. Je n'en peux plus. » Il m'écouta et passa très rapidement aux choses sérieuses.

Plusieurs dizaines de minutes plus tard, j'ai la tête sur son torse.

Maxime : - J'crois que tu t'es bien fait pardonné. Tu étais parfaite Clem.

Clémentine : - Maintenant c'est toi qui dois te faire pardonner.

Maxime : - De ?

Clémentine : - Tu m'as trop fait languir.

Je rigole.

Maxime : - Avoue ça t'a plu.

Clémentine : - J'avoue rien. Tu verras la prochaine fois c'est quoi de me faire languir !

Maxime rigole : - Ouais, on verra ça !

Clémentine : - J'ai faim !

Maxime : - Attends, tu vas encore manger 15 tonnes de nourriture et dire que c'était le bébé qui avait faim ?

Clémentine : - Je mens pas. C'est le bébé à chaque fois. Tu crois que je mangerais tout ça si j'étais pas enceinte ?

Je le regarde me lève et enfile un haut à lui qui traîne sur la chaise. J'adore ses tee-shirt, ils sont 3 fois trop grands pour moi mais ils sont imprégné de son parfum. Je me dirige vers la cuisine préparé le dîner. Nous allons nous coucher vers 23h, et nous nous réveillons vers 6h.

La première vraie journée commence, j'ai hâte de créer des vrais liens avec les profs et enfin me sentir réellement chez moi dans ce lycée. Je pars de la maison à 7h20 en laissant Maxime qui vient au lycée à pieds pour que ceux qui ne sont pas au courant de notre relation ne se doutent de rien en nous voyant arriver ensemble. J'arrive au lycée et décide de me diriger vers la salle des profs. Seul Axel y est, la gêne s'installe rapidement, quand il prend la parole pour me dire des choses qui vont me choquer et vexer.

Clemax : une relation peu banale mais éternelle | terminée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant