Clemax : une relation peu banale mais éternelle | terminée

Chapitre 6 : « J'ai déjà tout perdu, non ? »

Partie 23 :

Maxime : - De quoi, parler de notre relation ? Tu me fais peur là, Clémentine.

Clémentine : - Y'a quelques jours, j'ai eu un message d'Olivier, qui me disait que ma fille ne voulait plus me parler. J'en ai pas dormi de la nuit cette nuit là. J'ai beaucoup pensé. Alors le lendemain j'ai demandé à Garance, et il se trouve que mon futur ex-mari, lui a dit que j'avais une relation avec quelqu'un et que je le trompais.

Maxime : - Bah, c'est un peu beaucoup le cas... Non ?

Clémentine : - Certes, oui.. Mais je me demandais si on devrait pas

Maxime se leva d'un coup : - Alors là je te coupe tout de suite. Pourquoi on devrait arrêter pour ça ?! C'est ta fille, non ? Elle te pardonnera !

Clémentine : - J'ai pas dis d'arrêter, je veux juste...

Maxime : - Quoi ? Un break ?

Clémentine : - Juste le temps de réfléchir. À ça, à ma grossesse.. Je pensais..

Maxime : - Avorter ? Tu es sérieuse ?

Clémentine : - Mais Maxime, réfléchis. J'ai 39 ans, et j'accoucherais j'en aurais 40. Quand ils auront 20 ans, j'en aurais 60. Tu leurs vois une vie, comme ça toi ? Et qui dis que je serais pas encore de ce monde quand ils recevront leurs diplômes ?

Maxime : - Mais arrête de dire de tels sottises ! Ils auront une vie heureuses, avec deux parents qui s'aiment ! Peu importe l'âge de leur mère.

Clémentine : - Max, je t'en supplie, donne moi du temps.. Ma fille me souhaite «Tout le malheur du monde», j'ai bientôt 40 ans, je me retrouve enceinte, ma fille me déteste.

Maxime : - Tu sais quoi ? Je sais pas pourquoi j'insiste. Je vais rentrer chez mes parents, je peux pas rester avec une femme qui doute de ses sentiments envers moi.

Clémentine : - Je ne doute pas, putain, mais comprend moi que tout ça va trop vite !

Maxime : - Et si tu veux avorter, bah vas-y.

Maxime part dans la cuisine, dos à moi.. Je le sens énervé, il tremble un peu.

Clémentine : - Maxime, parlons tranquillement, comme des adultes, je t'en supplie.

Maxime : - Bon, vas-y, je t'écoute, j'ai plus rien à perdre de toute façon je t'ai déjà presque perdu, non ?

Partie 24 :

Clémentine : - J'ai connu Olivier quand j'avais 16 ans. J'ai tout vécu avec lui. Depuis quelques mois, il était violent. Autant verbalement que physiquement... J'ai fais chacune de mes premières fois avec lui, sexe, vie à deux, tout.. j'ai connu que lui... J'ai peur que tout change et ce, malgré que je t'aime à un point que tu n'imagines pas. Toi, avant moi, tu as sûrement connu d'autre conquêtes, tu as sûrement vécu d'autre choses.

Maxime : - C'est vrai. Avant toi j'étais avec Margot, une fille qui est partie du jour au lendemain en études des beaux arts, à Paris. On a plus jamais parlé depuis. Elle a rayée moi, Jess et tout le monde de sa vie du jour au lendemain. J'ai pas connu que toi à ce niveau là. Mais si tu veux qu'on fasse un break, vas-y. Je te retiendrais pas, tu as eu une longue vie avant moi et je fais pas le poids, je le sais... J'ai pas non plus une vie parfaite, ma mère et mon père font que se quitter et se remettre ensemble. Histoires de tromperies, de baisers avec d'autre.. Enfin bref, je sais qu'à côté des 23 ans que tu as vécu avec Olivier notre histoires est futile, mais je t'aime et je veux que tu le saches.

Maxime part vers la chambre d'amis. Je savais pas pour cette «Margot» et tout le reste. Il avait de la souffrance dans sa voix, et la gorge remplie de larmes, ça m'a profondément touché... J'entends la porte claquer et se fermer à clés. Je toques, personne ne réponds. Je sais qu'il m'entends alors je décide de lui parler.

Clémentine : - Maxime, je suis désolée. Je savais pas que tu avais vécu tout ça, je...

J'entends Maxime sangloter, ça me fait si mal au cœur. Je reprend ma phrase malgré tout.. : Je suis désolée. Désolée. Oublie ce que je t'ai dis, je veux vivre le reste de ma vie avec toi, je n'aime plus Olivier, je t'aime toi. Garance me pardonnera, du moins je l'espère. Mais ouvre moi, s'il te plaît.. Je m'excuse, pardonne moi..

Maxime ouvre, il a les yeux remplis de larmes. Je le prends dans mes bras, le serre très fort. Je sniffe son parfum, mon dieu.. Je l'adore. On se regarde intensément.

Clémentine : - Ton parfum a un pouvoir enivrant sur moi, si tu savais.

Je le vois sourire et souris à mon tour.

Maxime : - Ah ouais ?

Clémentine : - Ouais.

Maxime : - Et il te donne envie de certaines choses ?

Clémentine : - ça dépend, c'est quoi pour toi «certaines choses » ?

Maxime me prend par la taille, m'embrasse pendant de longues minutes..

Maxime : - Je sais pas, devine...